Je ne fais plus de différence entre musulman modéré et musulman radical. Il suffit d’ouvrir les yeux : cette différence est une vue de l’esprit.
Il faut pousser un tout petit peu plus loin la logique. Raisonner. Se mettre à la place de son ennemi pour comprendre les enjeux. Je précise que ce n’est pas moi qui désigne mon ennemi, c’est lui qui m’a désigné : l’islam se déclare ennemi de tout ce qui n’est pas musulman, des individus non musulmans, aux terres non islamiques, et jusqu’aux concepts comme la liberté ou la démocratie.
Il y a, dans tout système, des pierres qui sont essentielles, qui sont le fondement de tout le reste. L’islam a ses pierres fondamentales.
Je refuse de parler d’idées ou de pensée au sujet de l’islam : quand bien même il y en aurait, une idée est trop fragile pour survivre à l’usage de la violence. Une idée, c’est déjà très difficile à cerner dans le cadre d’une communication harmonieuse. Si un jour l’islam a malgré lui donné naissance à une idée autre que la paraphrase d’Aristote – je parle d’Averroès, illustre paraphraseur d’Aristote, que les musulmans nous envoient à la figure pour nous expliquer qu’ils ont eu des “penseurs” – cette idée a été assassinée depuis longtemps par la violence islamique.
Je viens au coeur de mon message.
Je vais être très bref : il faut savoir avec certitude que l’islam ne renoncera jamais à la violence. Ce n’est pas une question tactique. Ce n’est pas une question stratégique. Ce n’est même pas une question de civilisation. C’est, pour les musulmans, une question identitaire.
L’islam ne PEUT PAS se permettre de renoncer à la violence. L’islam ne peut pas, comme toutes les démocraties, comme tous les systèmes de droit dans le monde civilisé, déclarer que ce qui est obtenu par la violence n’a aucune valeur juridique, et n’a aucune valeur tout simplement. Il ne PEUT PAS le faire. S’il le faisait, il n’y aurait plus de musulman : tous les ancêtres de tous les musulmans d’aujourd’hui ont été convertis par la violence.
Aucune solution ne peut être envisagée si l’on ne prend pas conscience de cela.