Les dernières nouvelles font état d’un crime antisémite. Il n’est pas le premier. Un homme est tué au seul fait d’être Juif. Mais la France n’est pas antisémite ! Qui l’est ?
Au-delà du coté profession de foi, cette assertion ne veut rien dire appliquée à un pays. Elle appartient à la langue de bois et ne peut prendre en compte le comportement des individus ni celui des tenants des « petits pouvoirs » ; elle ne peut prendre en compte les effets des idéologies qui, comme le chiendent arrivent à maturité au moment le plus approprié pour leur propre développement. Un homme est mort parce que Juif et que des « barbares » ont associé le Juif à l’argent. Slogan antisémite s’il en est. Un homme est mort parce que … mais nous ne pouvons pas nous contenter seulement du simple constat d’inculture des auteurs. Ils sont certes coupables et responsables de leurs actes mais n’existe-t-il pas des responsables ailleurs qui eux ne risquent rien tant ils semblent éloignés de la scène du crime.
Un homme est mort parce qu’il n’est pas « péché » de tuer le Juif dit un livre « religieux ».
Un homme est mort parce qu’en un endroit de la Terre il est fêtée la mort du Juif. Elle est glorifiée. Elle est rémunérée. Elle est signe de lauriers. Elle a été planifiée et cette planification a été importée dans nos contrées.
Un homme est mort parce que Juif et que la loi permet à un faux bouffon d’expectorer sa haine et son ressentiment d’être né noir, fils d’esclave comme il se nomme lui-même afin d’alimenter l’antisémitisme qui lui tient lieu de talent.
Un homme est mort parce que Juif et que la loi permet le déferlement de la haine en le masquant sous l’irresponsabilité.
Si la Loi permet cela alors il faut changer la Loi à défaut de pouvoir changer le Juge.
Dans ce crime la responsabilité des utilisateurs et des managers de ces idéologies et comportements est flagrante.
Dans ce crime la responsabilité du contenu de ce livre « de prières » est patente et sans appel. C’est pour cela qu’il est tant protégé. Le souligner c’est faire preuve d’islamophobie nouveau délit à la mode, mis en exergue par de petits « Torquemada de pacotille » pensant certainement être des rejetons géniaux de l’inventeur de ce néologisme.
Mais la France n’est pas antisémite. Sauf que l’antisémitisme sévit. Donc …nous devons aller plus avant et poser la question au niveau des instances tenues par les « petits pouvoirs ». Nous constatons alors que la France de l’Affaire Dreyfus est là telle qu’elle était au début du XXème siècle. Espace coupé en deux. Dualisme de même nature qui produira les mêmes effets et qui singe le retour de l’antisémitisme. Nous savons tous ce que cela veut dire.
Il n’est pas un jour sans que les pyromanes ne jettent de l’huile sur le feu selon un plan dont la concertation devient évidente au fur et à mesure que les « erreurs » d’actions, les erreurs de mots et de syntaxe sont déroulées devant nos yeux par des « perroquets cathodiques » à la conscience tellement élastique qu’ils n’en ont plus. Ils ont même perdu des pans entiers de vocabulaire et appris les biens fondés de la communication basée sur une syntaxe politisée qui fait des ravages. Bien entendu ils ne sont que les comparses visibles des quelques porteurs de discours pro-arabe que la planète France traîne depuis 1967. « Nous avons le droit d’être antisionistes » a lancé un présentateur de télévision. C’est son droit. De l’endroit d’où cette parole est partie, lieu de parole autorisée, cela équivalait à LIBERER la parole antisémite. La loi n’a rien dit. Sa direction a applaudi le bon mot et l’audience.
A ce train se joignent les nostalgiques de l’Homme fort à qui est dévolu le rôle mythique de sortir le pays de l’ornière actuelle. Jeanne d’Arc en masculin certes mais le mythe est le même. Par manque de puissance il est fait appel à la Providence. Homme fort et peuple faible ! A peuple faible homme fort ! Equation qui n’a jamais été démentie quel que soit l’espace politique auquel il se réfère. Nos incapacités gouvernementales sont tellement prisées que d’aucuns les ont fait migrer vers l’Europe et Bruxelles qui sont à la démocratie ce que l’islamisme est l’humanisme.
L’antisémitisme est porté par l’islamisme. L’antisémitisme est porté par l’extrême gauche. L’antisémitisme est porté par l’extrême droite. Il l’est également dans une moindre mesure par l’homme de la rue. Pourquoi le cacher ? C’est tellement évident que même le citoyen le plus inculte politiquement s’en rend compte. Mais pas les dirigeants des partis politiques. Le poids électoral des musulmans de la deuxième et troisième générations est tel que tous ces dirigeants ferment les yeux et les oreilles sur les agissements d’une minorité qui a trouvé dans le conflit du Moyen Orient des opportunités de prise de pouvoir en Europe et en France particulièrement.
Tous nos politiques ont troqué les termes de « prolétaire » et de « victime » par celui de « palestinien » et la relation à l’opprimé sentant bon l’humanisme « droit de l’hommesque » a fait le reste au point que l’opprimé c’est l’immigré musulman en dehors de tous les autres. Discrimination positive disent-ils croyant ainsi se tirer du mauvais pas dans lequel nous a placé la politique électoraliste qui est en charge de sauver la banlieue. A croire que dans ces banlieues ne vit que ce type de population, que le chômage ne frappe que cette catégorie d’individus et qu’ils sont abonnés à l’échec scolaire et la galère perpétuelle. Des études sociales montrent que cela n’est pas le cas. Au contraire mais elles ne sortent pas des cartons. La banlieue n’a jamais été aussi prisée qu’aujourd’hui mais il est vrai que de « rouge » elle est devenue « verte » et ceinture Paris ce qui pourtant n’apporte aucun oxygène à la capitale bien au contraire.
Il fallait soit disant « protéger » les « victimes » et fermer les yeux sur leurs actions asociales analysées comme réaction à notre propre violence à leur encontre ! Problématique inversée qui va servir de trame d’analyse à tous les évènements mondiaux. Cela aura pour conséquence d’installer durablement deux types de pensée : l’anti-américanisme et l’antisémitisme. C’est sur ce dernier point que le nazisme et l’islamisme se rejoignent.
Quelques millions d’individus qui vivent et travaillent en France échappent aux termes de la Loi commune. Il en va de même pour leurs descendants dûment scolarisés dans nos établissements et à Barbès ou à St Denis, le Consulat et l’Ambassade d’Algérie, du Maroc, de l’AP (qui pourtant n’a pas d’Etat officiel) ont plus de pouvoir que le commissaire de police ou le préfet de Bobigny ! Et si le nombre ne fait pas l’Eglise (1) il ne fait pas non plus le vote. Un certain 21 avril est là pour le rappeler. Hélas, comme toute leçon elle a était oubliée laissant uniquement la croyance qu’une politique de l’autruche bien orchestrée augmenterait les chances d’intégration de ces populations. Qui a pu croire à cela ?
Uniquement ceux qui ont promu cette direction et les quelques mises en garde proférées (Mr Michel Debré 1986 – Versailles) ont été balayées comme scories et entendait-on dire « comment une victime, un opprimé des « forces inhumaines du capital » peut-elle rejoindre les rangs des « fachos » ? La victime c’est elle ! Le fascisme c’est la droite et son extrême. La bonne conscience était de mise car l’antisémitisme ne pouvait être le fait que de l’extrême droite.
Nous avons re-ouvert la boîte de Pandore !
Nous avons accepté que les instances de télévision et d’information manifestent clairement au même titre que leur anti-américanisme, un pro-palestinisme porteur d’antisémitisme. Le matraquage dont les citoyens sont victimes est des plus conséquent et il est difficile pour qui n’a pas d’autres canaux d’information à sa disposition de se faire une idée à peu près claire des évènements du Monde. Les affaires, Dura, Djénine, Bethlehem ont été exemplaires et resteront des anthologies de la désinformation dont la finalité n’est autre que celle de garder le POUVOIR.
POUVOIR ! Il se résume à deux comportements : Prendre et Donner. Personne ne peut y d’échapper ou du moins pas facilement. Mais avoir du pouvoir n’a jamais voulu dire avoir LE POUVOIR. La réciproque est aussi vraie.
A l’action de prendre correspond en creux l’action de donner et ce dans le même lieu, dans le même mouvement. Ce lieu est aussi celui de la manipulation. C’est le rôle des instances de communication et d’information. Elles sont primordiales pour manipuler l’opinion et la conscience des citoyens. Les Français ne sont plus informés par leurs médias, ils sont conditionnés à l’action de donner le pouvoir. Ne pas tomber dans ce travers requiert une attention de tous les instants et d’autres sources d’informations.
Par ce meurtre nous clôturons, du moins j’ose l’espérer, une période ouverte en 1989 qui n’est elle-même que l’épilogue des actions menées à partir des années 1970 et qui touchaient, en bon réflexe malthusien, l’immigration de peuplement et non comme on veut le faire croire , l’immigration liée au travail. Le bilan des deux périodes est négatif. Le personnel politique a perdu son pari. Il n’a réussi qu’à établir une dualité dans la population. : Musulman – Non Musulman. Dans cette dualité, le Juif, troisième élément, occupe la place qu’occupe Israël sur le plan des Nations. Un moyen de chantage et de pression. Un objet que l’on peut enlever, torturer et supprimer.
Ce clivage a deux retombées essentielles. La première réactive le couple Pétain-Résistance et la deuxième le couple Laïcité-Religion. Les éléments d’un affrontement sont réunis et si cette confrontation ne peut se régler par les urnes, ou par les lois, elle ne pourra trouver sa solution que dans un conflit de type guerre de religion. D’aucuns poussent dans ce sens pour faire éclore les conditions de la Révolution qu’ils n’osent toutefois plus appeler prolétarienne. C’est bien sur le pire des scénarios.
Il ne règlera rien dans la mesure où une religion, en l’occurrence l’Islam, n’est qu’un instrument au service d’une cause née elle dans les années 1930. L’islamisme est sorti indemne de la guerre, sa progression a été relativement rapide et au bout d’un demi-siècle à peine il se retrouve à l’endroit qu’occupait son modèle : le nazisme, juste avant que les masses ne donnent le pouvoir à Hitler.
Par son idéologie, par ses méthodes, par sa finalité, l’islamisme n’est rien d’autre qu’une forme « arabisée » du nazisme à laquelle a été rajoutées quelques particularités issues de la « dictature du prolétariat »ainsi que quelques éléments touchant à la dualité Homme-Sous Homme et surtout l’idée en la suprématie de l’Islam sur toutes les autres religions et cultures qu’il phagocyte afin de renforcer son caractère universel avec l’aide de quelques « idiots utiles » chers à Lénine.
Monsieur Halimi est mort de l’incurie de nos politiciens tout autant qu’il a été tué par effectivement des barbares qui ont pignon sur rue et se plaignent toujours de discrimination. Leur responsabilité est patente et mettre un terme à cette barbarie ne pourra être mené à bien qu’en étant ferme sur nos valeurs et pas par une augmentation des subventions et des privilèges octroyés. Cet assassinat nous dit tout net que cette direction a échoué.
Ne trouvez-vous pas le silence des « modérés » assourdissant ? Il est des fois ou le fait d’être Français laisse un sale goût dans la bouche.
(1) voir article DANGER IMMEDIAT