Ce morceau d’anthologie idéologique n’a pas pris une ride depuis la grande époque mitterrandienne du passage de la frontière de la nuit à la lumière selon Jack Lang, le 10 mai 1981.
Voici ce qu’écrit Charles Gave (“C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution“, chez Bourin éditeur) sur l’incapacité des idéologues à concevoir le monde tel qu’il est plutôt que de s’égarer dans les vaines rêveries du type : “Un autre monde est possible”, à jamais inatteignable :
“Toynbee a fort bien démontré dans “A study of History” que le rôle des élites est de répondre aux défis auxquels une société est confrontée et donc de s’adapter. Quand un individu refuse d’ajuster sa conduite en fonction des leçons de l’expérience, la plupart du temps, il va au désastre, mais c’est son libre choix. Quand l’élite dirigeante d’un pays se livre à ce petit jeu, le résultat est immanquablement une débâcle collective, dans laquelle de nombreuses et innocentes victimes sont entraînées”.
Depuis vingt-cinq ans, nos élites de tout poil s’échinent à appliquer des solutions ultra-éculées que partout ailleurs sur la planète, au XXIème siècle, on rougirait de mettre en oeuvre !
Le PS, en ce qui le concerne, ne peut pas avoir de ces scrupules dont la pensée, désormais, demeure figée sur des schémas marxistes depuis longtemps récusés par l’expérience des faits et donc réduits en cendres…
Librement !