Avec cet accord qui apparemment tiendra debout, les Algériens vont remarquer dans les mois voire les semaines prochaines, des offensives menées sur le plan politique de la part de Bouteflika. Celui-ci a choisi de les commencer en haussant de plus en plus le ton à l’égard de la France lui demandant de présenter des excuses pour ses actes les plus barbares durant la période du colonialisme.
On apprend dans ce cadre que le gouvernement algérien s’apprête à «balancer» trois dossiers portant sur des litiges historiques avec la période du colonialisme français. Parmi ces dossiers, celui de la revendication des indemnisations aussi bien morale que matérielle. On laisse entendre que, pour la première, les Algériens ont chiffré ces indemnisations. Cette pression sur le pouvoir français en place, fait partie des points d’accord entre la présidence et l’institution militaire. Il semble que ces deux veulent s’ingérer dans les affaires internes de l’ancien colonisateur.
Pour preuve, l’invitation par le FLN du premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, qui vient d’effectuer une visite à Alger ce dernier week-end. Un geste envers cette formation politique qui a pris une position claire sur la loi du 23 février initiée par l’UMP de Jacques Chirac, glorifiant la colonisation. Dans ce même ordre d’ «ingérence» algérienne dans les affaires françaises, on apprend que la DRS de Mohamed Médiène, a, d’ores et déjà, mobilisé ses réseaux pour créer d’ici mai 2007, date des élections présidentielles en France, un vote algérien.