Pendant ce temps, dans les pays dominés par le national-islam(isme) les chrétiens sont de plus en plus sous pression, les sunnites massacrent des shiites et vice version, or, or, or, lorsque le Pape décide de souligner cette contradiction entre violence et divinité, en demandant précisément ce que Mahomet a apporté de nouveau sur ce point, c’est le branle-bas de combat…De qui se moque-t-on ?…
De quel côté se trouve ces temps-ci la haine, le massacre, le déni d’autrui, la complicité enfin avec les assassins sinon dans le camp national-islam(iste) jusqu’au Maroc compris rappelant son ambassadeur au Vatican ? Tous ont fait de l’islam leur loi fondamentale et l’instrumentalisent pour maintenir sous domination des masses spoliées et endormies grâce au conflit avec Israël, les palestiniens servant de prétexte pour piller en paix, pour maintenir des pays entiers dans la misère ; alors que l’Asie décolle et que l’ Afrique, bientôt, grâce à l’Afrique du Sud et quelques autres pays vont tourner la page de cette honte que fut le colonialisme rouge.
Mais comment certains prétendent faire la leçon ? Depuis trente ans l’élite médiatico-politique mondiale, toutes tendances confondues (républicains américains également pour être précis) a nourri et caressé dans le sens du poil un islam prétendant conserver une certaine identité authentique alors qu’il s’agissait en réalité de préserver des privilèges archaïques mis à mal dans le monde désormais comme la domination de l’homme sur la femme, de la tribu sur l’individu, privilèges que l’on s’empresse de reprocher aux tendances traditionnalistes occidentales, mais que l’on absout instantanément lorsque le label islam y reluit, tel un monument historique à restaurer éternellement jusqu’à la dernière pierre servant à lapider, ou le cimeterre qui va décapiter le dernier adultérien en Arabie Saoudite. Mais de cela, chut !, motus et bouche cousue, haro sur Bush et les USA à propos de la peine de mort, pas un mot pour ces pays musulmans qui appliquent, tout simplement, la sharia qu’un ministre hollandais se propose même de proposer à référendum .Pendant ce temps, en France, le président de la Halde défend une femme voilée devant le tribunal administratif parce qu’un fonctionnaire lui aurait demandé d’enlever son insigne lors d’une cérémonie de naturalisation et que celle-ci aurait refusé considérant ainsi que la loi islamique doit rester supérieure à la loi républicaine.
Voilà où nous en sommes.
Et il ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt pour refuser d’avouer que loin de faire en sorte que des courants éclairés naissent dans ces pays et au sein même de leurs populations venues en France pour fuir la misère suscitée par des dirigeants mafieux, nombre de ceux qui aujourd’hui prennent de haut les propos du Pape, n’ont rient fait dans ce sens, bien au contraire.
Et c’est cela qui est proprement scandaleux. Ils ont préféré tomber dans le piège bien évident pourtant de ceux qui ramènent tous les problèmes à une unique cause, celle du conflit judéo-arabe alors que celui-ci était déjà là bien avant la création d’Israël puisque nombre de dignitaires, dont le Mufti de Jérusalem, refusaient que le Coran ou, du côté nationaliste, la Renaissance de l’Age d’or, se voient contredits par l’action des Juifs devenant indépendants ! Comment ne peut-on pas comprendre que tout se joue là, déjà ?…
Par la suite, depuis l’assassinat des athlètes israéliens et l’arrivée des khomenystes au pouvoir les choses se sont aggravées, Israël n’étant qu’un prétexte pour tenter d’insuffler un national-islam(isme) qui, au contraire de ses confrères japonais et nazis, n’a de compte à rendre à personne, pouvant insulter Juifs et Chrétiens dans le Coran en les accusant d’avoir falsifié leurs propres Ecritures, sans que personne n’y trouve à redire, sans comprendre qu’il faut mener le débat, le combat au sens grec (Polemos) ici aussi sur le terrain théologique et point seulement sur le plan économique et politique puisque de toute façon pour l’islam tout cela ne fait qu’un…
Il est quand même invraisemblable que l’on continue dans la même fausse voie, comme si par un anthropocentrisme insoupçonné, le relativisme ambiant ne transmettait comme seule solution qu’une seule explication causale, celle du dysfonctionnement, qui démontrerait tout : ainsi le national-islam(isme) serait devenu virulent non point par des mécanismes internes en interaction avec une situation donnée mais du fait de celle-là seule (accolée bien sûr au fait israélien) ; et ses traits en seraient uniquement socio-économiques alors que, précisément, ceux-ci sont créés par ces mécanisme internes propres à l’islam et au nationalisme panarabe, les deux pensés non pas comme religion ou doctrine politique parmi d’autres, mais système théologico-politique ou civilisationnel se prétendant supérieur au monde entier, ce qui est tout autre chose…
Car il est l’obstacle même à une réelle démocratisation et donc à un réel décollage socio-économique de tous ces pays dominés par le national-islam(isme). Sans parler de l’intégration de ces populations en Europe, le Royaume-Uni s’en mord les doigts et nous commençons à le faire depuis l’automne 2005 en France…
Ne pas comprendre cela et conseiller de faire encore plus de courbettes ne fera qu’aggraver les choses…au lieu de nous permettre de les surmonter.