J’aimerai démontrer ici, dans un premier temps, que, quoique en situation concurrente, le nationalisme arabe et l’islamisme sont des réalités non pas antinomiques mais idéologiquement liées.
La persistance à nier un lien au moins transcendant, (comme, par exemple, – on le verra – la volonté de renouer avec la gloire ancienne), relève, semble-t-il, d’une sous-estimation du fond commun existant entre nationalisme arabe et islamisme, au-delà de leur divergence formelle.
Mais cette lacune n’est pas seulement fortuite: elle provient aussi et peut-être surtout d’un parti pris non fondé. Lequel? Celui-ci: l’actuelle virulence de l’islam radical serait la conséquence, majeure, de causes socio-économiques non résolues, d’un côté, et, de l’autre côté, l’avatar d’une domination culturelle, celle du système capitaliste en général et de la colonisation en particulier.
Je voudrais précisément démontrer, dans un second temps, que cet axiome dévoile bien plus qu’un sociologisme, voire un progressisme linéaire artificiel de type scientiste visant à en finir définitivement avec le mal, l’injustice, l’inégalité, etc., dont les terroristes islamistes seraient plus les victimes que les fautifs.
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