En effet, si l’on s’en tient par exemple à un abrégé de la biographie de Mahomet telle qu’elle a été définie par Ibn Hichâm (Fayard, 2004, traduction Wahib Atallah), -et que Louis Chagnon m’avait conseillé de lire parce que ce livre fut à la base de son cours incriminé- on peut y lire ceci (p. 232):
«Exécution des Banû Quraydha (Sîra, II, 58-60). Le Prophète recommanda à ses compagnons : «Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » Ainsi, lorsque le Prophète l’emporta sur les juifs des Banû Quraydha, il prit près de quatre cents prisonniers et donna l’ordre de leur trancher la gorge».
Page 277, ( Sîra, II, 240-241) il est question de la même tribu, six cents à neuf cents hommes, qui cette fois fut égorgé par le Prophète lui-même :«(…) Il alla (…) sur la place du marché de Médine (…) et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. (…) Ils étaient six cents à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. (…) Le Prophète ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale».
On le voit, Mahomet sème la terreur, il est d’ailleurs incroyable d’observer en quoi son aspect guerrier est souvent excusé («il a été attaqué donc il s’est défendu») alors qu’il fut en réalité le premier agresseur des Coreishites qui étaient les gardiens de la Ka’aba d’Abraham et de l’ancestrale Pierre Noire, objets de piété religieuse bien avant l’Islam au sein d’une société cosmopolite et tolérante puisque toutes les religions pouvaient avoir des représentations à la Ka’aba, il y avait même une statue de Marie.
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