Pourtant, dans cet article, hormis l’indication du titre, rien ne se déduit qui indiquerait cette conclusion mettant en avant la question du régime politique comme facteur premier parce que tout est mentalement construit pour qu’on le sous-estime et ce depuis des lustres. Il suffit par extension de parcourir le site de l’ONU et de repérer les innombrables rapports sur le développement pour observer que les excès de puissance, les tricheries, bref, les manques au quotidien de l’avidité humaine sont bien plus analysés que les facteurs fondamentaux qui permettent la prospérité pour tous et ceux qui l’empêche de se déployer et de se développer.
Les libertés de penser, d’entreprendre, de choisir ses représentants, dans le respect de soi et d’autrui, sont des libertés fondamentales qu’un système de séparations des pouvoirs peut garantir de ses excès et de ses manques ; elles s’enracinent comme ces facteurs premiers qui, cependant, étrangement, sont systématiquement sinon écartés du moins minorés par une bien pensance qui n’a que les termes “famine”, “pauvreté”, à la bouche, alors qu’elle ne fait déjà pas le lien entre famine et manque de liberté d’entreprendre. Pourtant, le cas chinois aurait pu éclairer.
Si la bien pensance relève les manques de libertés de penser, de s’exprimer, elle ne veut pas faire le lien avec la liberté d’entreprendre parce que celle-ci serait entachée du défaut supposé majeur celle de “l’exploitation du travail par le capital” alors que ce cas est marginal contrairement aux apparences puisque ce qui compte dans la production ce n’est pas seulement la réduction des coûts mais le fait de vendre et donc de réaliser un bénéfice sur le prix de revient ; même en régressant au stade esclavagiste qui économise drastiquement les coûts il n’est pas sûr qu’un profit se réalise s’il n’y a pas de demande, de propension à consommer, surtout lorsque le manque de liberté de penser, d’exprimer, donc de critiquer, de comparer, de s’affirmer, empêche précisément la construction d’un désir, d’une confiance…
C‘est précisément parce qu’il existe un manque de libertés politiques que l’excès, celui de l’exploitation, existe, et non parce qu’il existe du profit…
Au fond, il faudrait tout reprendre à zéro en écartant des instances internationales (et nationales…) cette non pensée qui néglige les facteurs fondamentaux, permettant et empêchant la prospérité, au profit de considérations idéologiques, certes pavées de bonnes intentions, mais qui, en réalité, loin de résoudre les causes, les aggravent puisque ces considérations les manquent ou les négligent dans leur “diagnostic” ; tout en renforçant la position, en terme de pouvoir, de prestige, et de…richesse (plus de 60% des ressources onusiennes servent à payer grassement des “experts” de ce genre…), de tous ceux qui, par un paradoxe, souvent cynique, accusent “la” richesse et, partant, les USA, puis, à l’extrême, les “Juifs”, voire les “rois du pétrole” d’être la cause de la misère et de la famine…De telles accusations, faciles, permettent ainsi d’éviter l’analyse réelle des causes et de s’en servir comme rentes de situation…