Or, dans la mesure où la logique serait soluble dans l’Islam, Mahomet étant mort en 632, le Coran est, en toute logique, achevé et définitivement clos à cette date. Toute adjonction ou modification à partir de 632 serait donc impie ou pour le moins suspecte, sauf à admettre que le Coran, comme n’importe quel bouquin sacralisé, est le produit d’une manipulation humaine. Serait-ce pour cela que le Coran n’est pas rédigé dans l’ordre chronologique? Cela permet en tout cas à ses adeptes de brouiller les pistes et d’affirmer, par exemple comme le font cette semaine les manifestants national-islamistes de la très laïque Turquie, que Jésus était musulman.
Ainsi, Jérusalem ayant été conquis par Omar en 638 en même temps que Damas, soit six ans après la mort du «Prophète», cette région ne peut logiquement et chronologiquement figurer dans le Coran comme terre d’Islam. Ou alors, en vertu de cette lecture, il faudrait aussi considérer comme islamiques à tout jamais la Seine-St-Denis ainsi que toutes les autres enclaves du territoire français, de Strasbourg et Belfort à Brest et de Roubaix à Marseille et Perpignan, où l’islam s’est massivement implanté. Cela expliquerait alors la course frénétique dans notre pays à la construction de mosquées disproportionnées en nombre et dimensions qui, en attendant le tour de notre Constitution et de nos lois, islamisent le paysage français encore récemment marqué par les clochers et les magnifiques cathédrales. Et ne comptons pas sur Ségolène pour inverser le processus. Comment traduit-on cocorico dans la langue du Coran?
Antisémites de tous horizons, unissez vous.
Telle s’exprime sur le terrain la doctrine modèle 2006 supplantant le Manifeste Communiste de Marx et Engels. Elle vient de faire tragiquement ses preuves aux abords du Parc des Princes à l’occasion de la rencontre sportive entre le PSG et le Hapoël de Tel-Aviv. La nouvelle selon laquelle le club de supporters du PSG n’est qu’une façade légale des gallos nazis n’est pas un scoop. Chacun sait qu’on y bouffe tout ce qui n’est pas descendant direct de Vercingétorix et des Francs. Le Juif, le Noir, l’Arabe sont donc des morceaux de choix pour ces tarés. Nous découvrons maintenant que ces brutes épaisses ont le sens des nuances et de l’échelle des valeurs puisqu’ils privilégient les Juifs dans leur haine. Ce qui prouve, soit dit en passant, mais c’est déjà dit depuis longtemps, que ce sont toujours les Juifs qui jouissent de privilèges. Dans le cas d’espèce, l’alliance avec leurs homologues antisémites arabes, qu’ils détestent pourtant, est la bienvenue.
Et quelle aubaine, à ne pas laisser échapper, lorsqu’en ne s’attaquant courageusement à un Juif qu’à cent contre un, on peut du même coup lyncher un individu qui a le triple défaut d’être Antillais «de couleur», policier et protégeant un Juif. À chaque match de foot, le quartier de la Porte de St-Cloud, rendu sombre par le nombre d’uniformes et de casques de CRS, donne l’impression d’une ville en état de guerre civile. Cette fois-ci, il y eut parmi les émeutiers un mort, Julien Quemener et un blessé, Mounir Bechaed, un Armoricain et un Maghrébin, ce dernier ayant reçu les premiers secours d’une jeune juive, supporter de Hapoël, venue se réfugier dans un café pour échapper à la meute pogromiste. Quel révoltant gâchis que d’être tué à 20 ans alors que tout jeune con peut encore évoluer dans la vie et s’assagir avec l’âge et l’expérience. Mais que serait-il advenu du jeune agressé coupable d’être Juif et du policier à la peau un peu trop sombre, s’il ne s’était pas en dernier recours servi de son arme pour échapper à la mort?
Du Hamas (Palestine) à l’UOIF (France)
Qu’y a-t-il de commun entre ces deux mouvances ? Elles sont, sous leurs diverses appellations, des branches régionales de la confrérie des Frères Musulmans dont Tariq Ramadan est l’un des produits.
Longtemps hors la loi en Égypte pour implication dans divers actes terroristes, parmi lesquels l’assassinat d’Anouar el Sadate, cette pieuse confrérie, qui était derrière la tentative d’imposer le voile islamique dans les écoles de notre république, monte à présent au créneau en Égypte contre Farouk Hosni, ministre de l’éducation, qui tente d’interdire le niqab (voile intégral) et le hijab à l’université. Dur combat du féminisme contre des mœurs d’une population arriérée d’un pays dont, depuis son islamisation, on a du mal à imaginer qu’il fut dans la haute Antiquité le foyer d’une incroyable civilisation, alors que les petites filles y sont encore nombreuses à subir l’excision.
Mais ce serait pure calomnie de prétendre que dans sa conception de l’Islam, le Hamas méprise les femmes et ne leur accorde d’autre place dans la société que celle de pondeuse.
Le démenti nous est donné par la palestinienne Fatima Omar Mahmaoud al Najra, femme de 57 ans, mère de 9 enfants et grand-mère de 41 petits-enfants qui a été élue MVH (Miss viande hachée) pour se faire exploser devant des soldats israéliens. Certes, dans cette société, une femme de 57 ans qui n’enfante donc plus, n’est plus qu’une vieille sans intérêt et inutile. Mais les barbus du Hamas, à la pointe du progrès, de l’esprit inventif et de l’écologie, ont trouvé là un moyen de recycler les dames ménopausées. Ce serait bien le diable si parmi ses 41 rejetons, il ne s’en trouve pas quelques uns pour prendre la relève. Les armées du djihad ne risquent pas de se trouver à court de chair à ceintures explosives, que l’ONU, l’U.E, les organismes caritatifs, «compassionnels» et «humanitaires» financent et que Ségolène projette de financer davantage si elle est élue président(e). Au moins, on sait où va notre argent public. Comme nous avons bon cœur, nous en sommes ravis… jusqu’au jour où nous-mêmes ne pourrons plus prendre le métro sans risquer de nous faire déchiqueter par l’explosion d’un gamin ou d’une matrone, drogués de haine coranique, mais que de notre générosité imposée nous aurons aidés jusqu’au bout à vivre.
Mieux vaut avoir la Ségolène mauvaise que de filer un mauvais coton
Ce mauvais calembour semble pourtant résumer la ligne politique de Chirac et de ses caniches qui s’efforcent de décrédibiliser Sarkozy, bien que celui-ci soit le seul candidat encore susceptible de battre la royale Ségolène.
Mais Chirac qui raisonne davantage en chef de clan et en politicien magouilleur qu’en homme d’État dont il n’a du reste pas l’envergure, est en train de rééditer son exploit qui naguère, lui permit d’écarter Giscard d’Estaing qui l’avait «humilié», comme le serait un quelconque «jeune des banlieues», en favorisant l’élection de Mitterrand, l’homme à la rose fraîchement imprimée sur le palimpseste d’une francisque.
Ségolène, par son amoralité, fille spirituelle de Mitterrand, peut donc compter sur l’aide de Chirac. Mais la politique étant fondée sur le donnant-donnant, elle saura marquer sa reconnaissance à Chirac dans les domaines qui tiennent le plus à cœur de notre actuel président, notamment en assurant la continuité de sa politique arabe, anti-américaine et anti-israélienne. Ce ne serait pas un reniement, la gauche et la chiraquie se rejoignant sur ces sujets; le reste n’est qu’accessoire.
La vraie rupture avec la dégradante politique de Chirac ne serait donc pas de faire élire Ségolène mais… Sarkozy bien que celui-ci porte, comme Chirac, Villepin ou Alliot la Marie, l’étiquette UMP. Pour la Chiraquie, l’ennemi à abattre n’est donc pas la «socialiste» Ségolène mais Sarkozy. C’est fou ce que les gens de l’UMP s’entraiment et s’entraident. Ce qui rend du reste ces deux partis si proches l’un de l’autre.
Les «discriminés» et l’égalité des chances.
De la droite à la gauche, surtout de la gauche, c’est à qui dénoncera avec plus de conviction la discrimination et l’exclusion comme cause du comportement «incivique» des jeunes et de la séduction qu’exerce sur eux le djihad. Que d’argent public a de cette façon été englouti, en pure perte, dans les remèdes qui s’avèrent pires que le mal. Que de HALDES avons-nous imaginé pour sévir contre les discriminateurs? Que de discriminations positives ne nous propose-t-on pas? Soyons certains que si elle est élue, notre Ségolène madone du PS jouera la surenchère dans le financement des «banlieues» et, au point où on en est arrivé, pourquoi ne passera-t-elle pas à la postérité en créant une Haute Autorité pour Lutter contre la Discrimination Sexuelle (HALDS) pour sévir contre le «racisme» de toute «Gauloise» qui repousserait les «avances» d’ un Black ou d’un Musulman?
Les faits sont têtus mais ne résistent pas au dogme. Et pourtant, il suffit d’ouvrir un journal pour nous démontrer que le dogme de l’égalité des chances, louable dans ses principes mais qui ne règle pas le problème «Islam» auquel notre société est confrontée, n’est qu’une vaste fumisterie.
Moustapha el-Sanharawi n’est pas un cas isolé. Ce garçon de 20 ans ne répond à aucun des clichés que nous assènent tous les Mrap, LDH et autres «collectifs pour ceci contre cela», selon lesquels l’islamiste n’est qu’un musulman discriminé, humilié et malheureux; il n’a pas besoin de «discrimination positive» pour se faire une place dans la société française.
Il est né en Touraine d’un père médecin et d’une mère professeur d’arabe. Il était élève d’une école d’ingénieurs. Studieux et doué, il n’a donc rencontré aucun obstacle dans son parcours scolaire et n’est pas issu d’un «milieu défavorisé». L’un de ses frères est interne des hôpitaux et les deux autres étudiants en médecine. Cela ne l’empêche pas de se joindre à un groupe djihadiste pour partir combattre en Irak et il se trouve aujourd’hui en prison en Syrie. Parmi ses compagnons idéologiques, on compte un jeune plombier, un «chômeur algérien installé avec sa femme et ses trois enfants» en Indre-et-Loire.Tous les trois sont recrutés par un certain Abdelhamid Sakhy, «chômeur et marchand ambulant à l’occasion». Notons en passant que l’argent du contribuable finance ce petit groupe djihadiste sous forme d’allocations de chômage, d’allocations familiales, d’allocations logement, sans oublier les «salles de prières» qui sont le vivier du djihad, ce qui n’empêche pas une partie de l’UMP et des socialos de vouloir bricoler la Loi de 1905 pour les subventionner officiellement. De Gaulle aurait-il jugé les Français à leur juste valeur en disant qu’ils sont des veaux?
Les moches
Qu’ils étaient moches ceux qui, dans les années 30, soutenaient qu’il ne fallait pas s’opposer aux «légitimes» ou «compréhensibles» revendications nazies sur la Rive gauche du Rhin, sur la Sarre; moches et odieux ceux qui accusaient les Juifs de vouloir entraîner la France dans leur guerre, alors que les persécutions dont ils étaient l’objet en Allemagne, relevaient des affaires intérieures de ce pays, aussi intérieures que les camps de Dachau ou de Buchenwald accueillant tous les Allemands qui s’opposaient à Hitler.
Qu’ils étaient moches ceux qui soutenaient qu’il ne fallait pas isoler l’Allemagne nazie en boycottant les J.O de Berlin, présidés en 1936 par le Führer; moches et lâches ceux qui reprochaient aux anti-nazis de France de «provoquer» et «d’irriter» le gouvernement de «Monsieur» Hitler; moches ceux qui prônaient la non-intervention en Espagne par peur de «provoquer» les «indigènes» du Maroc espagnol au service de Franco, d’y provoquer la Luftwaffe d’Hitler qui s’illustrait à Guernica, d’y provoquer les tankistes de Mussolini, ce qui amenait le très socialiste gouvernement français à interrompre la livraison d’armes et d’avions pour le paiement desquels la République espagnole avait déposé ses réserves d’or en France, car cela aurait provoqué la colère de ces dictateurs; moches ou cons les pacifistes qui voyaient dans l’Anschluss de l’Autriche l’achèvement pacifique de l’unité allemande, moches et dégueulasses ceux qui, par crainte d’irriter les nazis, refusaient le droit d’asile à ceux qui fuyaient l’Allemagne ou «au mieux» les internaient dans d’immondes camps de concentration sur le sol de la Troisième République, pour les livrer ensuite à Hitler, à Mussolini et à Franco; moches et dégueulasses ceux qui estimaient que les Tchèques, dans leur obstination à refuser à Hitler des concessions territoriales «en échange de la paix», étaient seuls responsables de la guerre dans laquelle ils «nous» entraînaient; moches et couards ceux qui, de Munich, ramenaient leur lâche soulagement. Et qu’ils furent moches ceux qui, se réfugiant derrière une défaite militaire planifiée, se couchaient devant le pouvoir nazi et se mettaient à sa disposition pour en exécuter les basses œuvres.
Et qu’ils sont encore moches !
Oui, on pouvait espérer, au sortir de l’hécatombe de la deuxième guerre mondiale, que «ils étaient moches» ne se conjuguerait désormais qu’au passé. Force est de constater à tout instant, en tous lieux, en toutes circonstances, à tous propos et à tous les échelons de notre société, que les moches d’hier ont fait souche et proliféré… «Il est fécond le ventre de la Bête immonde», certes mais plus fécond encore le ventre qui accouche des innombrables moches, serviteurs empressés et corrompus de la Bête.
Ce sont ces serviteurs qui, pour se gagner bonnes grâces, sinécures et marchés juteux et en jouir paisiblement, qui essaient ouvertement ou par des chemins tortueux de rééditer le coup des territoires Sudètes, jadis infligé à leur «allié et ami» tchécoslovaque par la France et l’Angleterre, en forçant le seul Israël – d’une surface équivalente à trois de nos départements – à faire des «concessions» aux États islamiques, alors que ces derniers, non seulement ne cachent pas leur volonté de faire disparaître «l’entité sioniste», mais s’en donnent en ce moment les moyens avec l’aide technologique de quelques grandes puissances, dont la Russie qui ne manque pas d’expérience en matière de pogroms, et avec l’aide politique et «commerciale» de notre douce France.
Ils sont moches et vils, et notre ami Jacques Piétri développe ce sujet avec talent dans LibertyVox, tous ceux qui, du Chef de l’État aux intellos commissaires politiques de la pensée, en passant par ses ministres de l’éducation nationale et de la «culture», se comportent avec tant de lâcheté devant la menace qui pèse sur la vie de Robert Redecker. Moche ce Marc-Olivier Fogiel et le plateau composé de doctes personnages qu’il a réunis lors de son émission télé du 21 novembre, à l’issue de laquelle une seule conclusion s’imposerait: certes il est regrettable que Redecker soit obligé de se cacher mais ne l’a-t-il pas un peu cherché en provoquant la colère des «musulmans humiliés?»; moche le Canard Enchaîné, moche le délirant Mrap (mais c’est dans sa nature), moche la déliquescente Ligue des Droits de l’Homme que ses meilleurs militants fuient, moche Olivier Roy de la revue Esprit qui, au nom des «humiliés», lance le coup de pied de l’âne en injuriant Robert Redecker.
Tout ça, c‘est de la graine des Doriot, Marcel Déat, Pierre Laval, Bousquet, Darnand et autres collabos des années 30 à 45; il est toujours fécond le ventre de ce monstre de laideur engendrant des intellos gauchos qui voient dans l’islamisme un courant révolutionnaire allié qui abattra l’occident honni; ce sont ces mêmes imposteurs qui naguère nous faisaient croire que Staline nous préparait des lendemains qui chantent et niaient le goulag «pour ne pas désespérer Billancourt». Il est toujours fécond le ventre de ce monstre qui engendre des «révolutionnaires» à la Dieudonné et des marxistes à la Soral qui, par haine de la liberté et de la démocratie, voient dans Le Pen l’homme providentiel et s’en vantent, (écoutez donc sa prestation sur Rockik.com du 27 novembre). L’appareil de la Société totalitaire est déjà en place et s’apprête à prendre le pouvoir en tant qu’homme de paille de l’islamisme. De façon désintéressée, ça va de soi, à l’exemple de ces anciens apparatchiks de Staline et des gardes rouges de Mao qui sont devenus les milliardaires de la Russie et de la Chine actuelles. Et tout ça au nom des «discriminés» et des «humiliés», bien entendu.
Je connais moi aussi des «musulmans humiliés». Ils sont humiliés de se voir «représentés» et défendus par tous ces moches auxquels ils n’ont rien demandé. Humiliés de se voir amalgamés à tous les fondamentalistes qui transforment les «salles de prières», pourtant connues de nos autorités, en lieu de recrutement du djihad et de propagande haineuse contre la société, alors qu’ils ne demandent qu’à vivre paisiblement en France et s’y intégrer, humiliés d’être catalogués «musulmans» alors qu’ils ne se déterminent pas exclusivement en tant que tels. A cause de ces moches, ils retombent en France sous la coupe des barbus tarés et arriérés auxquels ils ont cru échapper en se réfugiant en France, dans cette France qui, en ce moment même, les trahit uniquement pour se gagner les bonnes grâces de ceux qui travaillent à sa perte. Faisant mieux et plus vite que leurs devanciers de l’époque nazie, les moches n’attendent même pas que la France soit sous occupation pour être des collabos.
Hé Nicolas ! Bas les pattes devant la Loi de 1905 !
Il n’est pas de mon propos d’analyser la prestation de l’aspirant président Nicolas 1er dans l’émission télé «à vous de juger» du 30 novembre. Mais attention! Nicolas 1er peut être défini par ses idées clamées haut et fort, ce qui est un handicap face à une Ségolène qui a des idées caméléon. Or, les Français préfèrent le spectacle et les images au débat d’idées. C’est tellement plus confortable.
Aussi sommes nous fondés à être inquiets et réticents devant la réponse catégorique de Sarkozy à la question relative à l’Islam. L’islam doit, selon lui, être «de» France et non «en» France. Derniers venus sur le marché national des religions, les Musulmans sont privés de lieux de culte décents. Quitte à faire de la peine aux malheureux Wahhabites saoudiens, ces «lieux de culte décents» ne doivent en aucun cas être financés par l’Étranger. Fort bien dit. Pourrait-on donc imaginer la création par les intéressés d’un fonds de financement des mosquées et de l’achat des terrains alimenté par les dons des pieux et généreux Mahométans, à l’instar de ce qui se fait chez les Catholiques, les Protestants, les Orthodoxes, les Juifs, les Bouddhistes et autres groupes religieux, sans que l’État laïque ne s’y implique ou ne s’y ingère?
Vous n’y êtes pas du tout! C’est le Président Nicolas 1er qui, de nos deniers, réglera les factures. La laïcité? il est pour mais il faut la retailler aux mesures du seul Islam. Et à ce prix, Nicolas se fait fort de nous concocter un islam français, clean, rasé chaque matin de près, républicain, laïque, civique, tolérant, acceptant le débat d’idées et la critique, affirmant l’égalité et la liberté des femmes, y compris musulmanes, respectant les autres croyances ou «incroyances».
Alors là, notre petit Nicolas se met le doigt dans l’œil. Certes, la tolérance légendaire de l’islam irait-elle bien jusqu’à accepter l’argent de la République, mais ne dépassera pas cette limite. Mais peut-être Nicolas 1er rêve-t-il d’un Islam OGM. Or dans ce cas, les séides de José Bové n’auront même pas besoin de faucher cette variété sarkozienne de l’Islam. Ceux qui ont assassiné Théo van Gogh et qui, sans en être trop inquiétés, menacent la vie de Robert Redecker s’en chargeront fort bien. Cela restera donc un marché à sens unique, un marché de dupes, d’autant plus qu’avec leur fabuleuse richesse et le chantage pétrolier, les fondamentalistes étrangers, tels que les Wahhabites et autres Salafistes, auront toujours le moyen d’infiltrer et de noyauter les mosquées «républicaines». Notre candidat devrait donc plutôt paraphraser et faire sienne la proclamation de Clermont-Tonnerre confronté voici un peu plus de deux siècles à l’intégration d’un groupe religieux, les Juifs, dans la nation française: «Tout pour les Musulmans en tant que citoyens, rien pour les Musulmans en tant que religion». Moyennant quoi, et le vote citoyen consistant à élire «le moins pire» des candidats, je donnerai ma voix à Sarkozy pour mettre la socialo Royale en échec…
Cet article est paru sur libertyvox