D’où la nécessité pour ses fidèles d’appliquer tous les versets en les versant sur la tête des suppliciés. C’est leur devoir. Aussi la comparaison avec les passages historiques de la Bible n’ont rien à y voir puisque l’on ne verrait pas un Juif, sauf exception, imiter tel guerrier du temps de David et exiger que tout infidèle se soumette. Aujourd’hui la plupart des commentateurs son aveuglés par des propos tenus en Occident ou à la façon occidentale par des musulmans policés croyant que leur religion peut être vécue dans toute son amplitude dans un cadre démocratique alors qu’en réalité ils la réduisent à une philosophie et à une culture. Ce que ne veulent pas les islamistes, mais aussi les nationalistes arabes.
Et ils le prouvent en faisant une guerre à outrance, y compris en détruisant tous les musulmans qui leur barrent la route, qu’ils la creusent depuis au moins un siècle, depuis qu’ils se sont aperçus que l’islam en tant que tel pouvait perdre sa prégnance politique s’il acceptait de devenir seulement une métaphysique libre d’accès.
L’enjeu en Irak comme désormais en Afghanistan et au Liban (avec l’alliance panislamiste Al-keida-Hezbollah) consiste, pour les zombis nationaux-islamistes à faire comme les bolcheviks ou les nazis : tuer, tuer, tuer, et encore tuer, que tout devienne une vaste boucherie industrielle puisque c’est ainsi que le djihad se vit. Evidemment cela n’a rien à voir avec les propos acidulés autour d’un thé le soir au café de la mosquée de Paris. D’autant que cela sera bientôt leur tour, puisqu’après avoir tué tous ceux qui s’opposent à eux ouvertement il faudra aussi s’attaquer aux mous, à tous ceux qui voudraient mettre de côté les versets litigieux, ce qui est non seulement impensable pour les zombis à l’assaut, mais impossible à penser, littéralement.
Pendant ce temps les médias en France et aux USA glosent sur les gages à donner à des doberman affamés et détraqués par la drogue idéologique islamique. Et au lieu de s’en prendre directement à ceux qui les dressent et les cament, ils s’en prennent au bouc émissaire éternel : le Juif, sommé de donner ses mm2 parce que bien sûr à Bagdad et à Kabul ils n’attendent que cela pour se calmer.
S’il y a une faillite, c’est bien celle de toute cette pensée progressiste béate, adepte du dysfonctionnement, qui a cru aux inepties de la sociologie de prisunic stipulant que ces zombis tuaient parce qu’ils étaient les “défavorisés” du “Système” en dysfonction donc : il suffit de s’imaginer désormais la scène, lorsque ces dobermans vont faire un tour au stade de foot puis en sortent bave en avant à la recherche d’une proie, pour comprendre que la faillite vient de toute cette pensée médiocre surplombant par sa suffisance la guerre actuelle qu’elle cache comme un sein qu’elle ne saurait voir en hurlant sur Bush tandis qu’elle se fait déjà dévorer, sans s’en apercevoir encore, telles ces créatures de bandes dessinées qui moulinent dans le vide croyant encore à l’existence d’un pont suspendu. Ou d’un plan B.