par Parce que le projet propre du Hamas est nié, et, plus encore, comme s’il ne pouvait pas en posséder un, n’étant ni occidental, ni américain ni Juif, c’est-à-dire capable de volonté de puissance. Non, le Hamas, c’est le pauvre petit bamboula, Ahmed-apporte-le-thé-dans-ma-villa-à-Marrakech, incapable de faire du mal à une mouche non voilée ! Mais s’il est “surtout” poussé alors là oui, il se déchaîne, par réaction uniquement, sous les traits du Hamas. Bianco, c’est donc le degré en dessous de zéro de la pensée politique française incarnée tout aussi bien par Védrine, Chirac, Douste… que répercute TF1 et LCI. C’est le non sens, l’absurde, mâtinée de paternalisme : un palestinien est bon par essence…
Le reste du texte est du même acabit :
“Pour nous qui sommes respectueux de la démocratie, il ne saurait être question de remettre en cause les résultats des urnes et la légitimité de celles et ceux qui en sont issus. On ne peut en effet réclamer des élections et ne pas en reconnaître le résultat dès lors qu’il ne nous satisferait pas.
Malheureusement, la France et ses partenaires européens qui ont reconnu le caractère transparent et démocratique du scrutin palestinien, ont estimé nécessaire de poser, pour la première fois, des conditions assorties de sanctions aux nouveaux dirigeants palestiniens, alors qu’ils se sont toujours refusés à exiger d’Israël une quelconque conditionnalité pourtant prévue par l’article 2 des Accords d’association économique de l’Europe avec Israël qui exige le respect du droit international. La décision de l’Union européenne revient ainsi à encourager Israël à poursuivre, en toute impunité, sa politique unilatérale, en contradiction flagrante avec le droit international.
Il serait souhaitable que les « vingt-cinq » manifestent la même détermination pour obtenir d’Israël l’application des résolutions de l’ONU et les dispositions de la Feuille de route, en particulier de reconnaître aux Palestiniens le plein exercice de leur droit à l’autodétermination dans les territoires occupés depuis 1967 ; de mettre un terme à la colonisation et à l’annexion de Jérusalem-Est ; de faire respecter l’avis de la Cour internationale de Justice et le vote de l’Assemblée générale des Nations unies du 20 juillet 2004, enjoignant Israël de mettre un terme à la construction du Mur, qu’on sait destiné à annexer davantage encore de territoires palestiniens et à pérenniser les colonies et leur expansion ; autant de conditions incontournables pour avancer vers une solution juste et durable“.
Ainsi Bianco persiste dans l’ignorance, réduisant la démocratie à un processus électoral, réclamant même Jérusalem Est qu’il s’agirait de rendre alors que Jérusalem est la capitale ancestrale d’Israël. Quant aux territoires, d’une part, le plan Barak-Clinton en rendait 98% et avec le temps, la paix, les échanges, les implantés juifs de 1967 qui se sont installés sur les collines et non en sus et place des villages palestiniens auraient payé un impôt foncier et certains disent même qu’ils auraient pris la nationalité palestinienne… D’autre part, si les juifs doivent rendre tout, alors les Arabes doivent eux aussi rembouser les pertes du million cinq cent mille juif expulsés des pays dominés par le national-islamisme (alors qu’ils y vivaient bien avant l’invasion arabo-islamique) et, plus encore, doivent quitter tous les pays qu’ils occupent, et donc rentrer en Arabie Saoudite là où ils n’auraient jamais dû partir…
Ce dernier propos que d’aucuns pourraient considérer comme extrême, ne l’est pas tant que cela, surtout si on le compare aux dires ci-dessus d’un Bianco qui se fiche du monde en avançant des contre vérités qui alimentent la haine anti-israélienne. Il ne vaut pas mieux qu’un Julia, baathiste, choisi à la députation UMP, mais au moins Julia n’est pas porte parole d’un candidat à la présidence de la république !
