2 juin 2023
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Fatwa judiciaire en Chiraquie

Le délit reproché à Christian Belmer ? C’est, au titre de la loi du 29 juillet 1881, d’avoir « porté des allégations ou imputations d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de l’Education Nationale, administration publique ».

Ainsi donc, pour notre « Justice », dénoncer la propagande idéologique commise par certains fonctionnaires « au sein » d’une administration publique, serait lui porter atteinte. On croit rêver devant tant de mauvaise foi ! C’est donc celui qui dénonce qui est accusé, et non les gens qui ne respectent pas l’indépendance de fonctionnaires du service public.

Mais Christian Belmer sera jugé, le 24 avril, pour d’autres motifs tout aussi stupéfiants.

La Justice lui reproche, au titre du Code Pénal, d’avoir « diffusé (…) un message à caractère violent alors que ce message est susceptible d’être vu et perçu par un mineur ». Il avait publié sur son blog « trois photographies, l’une représentant un homme décapité, les deux autres des corps mutilés carbonisés ».

Cachez ces crimes islamistes que je ne saurais voir ! Evidemment, les exactions des fous d’Allah font souvent la une des grands médias, mais il est donc interdit à un « bloggueur » mal pensant d’apporter des preuves de ces crimes qui pourtant éclaboussent nos petits écrans et nos journaux.

Et les autres « délits » reprochés à Christian Belmer sont tout aussi surprenants. On lui reproche, au titre de la fameuse loi de 1881 amendée pour punir le « racisme » envers – entre autres – les « religions », d’avoir « provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion », selon la formule consacrée.

Ciel ! « Appeler à la haine et à la violence », ce n’est pas rien. L’enseignant aurait-il appelé à une quelconque « ratonnade » ? A-t-il lancé une fatwa de mort sur les musulmans ?

Pas du tout ! Voici les autres « délits » dont on l’accuse, et pour lesquels on le jugera le 24 avril :

Avoir fait « figurer dans un blog diffusé sur INTERNET en page 34 sur 78 le drapeau européen représenté avec une étoile rouge entourée d’un croissant, sur la même page en représentant une carte de France avec le titre « ISLAMAFRANCE » ».

Où est le délit ? Où est l’appel « à la haine et à la violence » ? Mystère.

Avoir fait « figurer », sur le même blog, « un portrait officiel du Président de la République modifié en ce que le drapeau tricolore est remplacé par un drapeau vert et que le Président lui-même est représenté porteur d’une barbe et d’un couvre-chef religieux ».

Ainsi donc, il y aurait un « délit de caricature » du Chef de l’Etat… On attend donc le soutien de toute la presse française !

Et la cerise sur le gâteau : avoir, toujours sur le même blog, fait « figurer un texte dans lequel la plupart des prénoms des enfants présumés être responsables d’incidents en milieu scolaire ont des prénoms d’origine musulmane, de manière à laisser penser que seuls les élèves issus de ce groupe étaient responsables de ce type d’incidents ».

On se demande également où est l’« appel à la haine et à la violence » dans ces faits ! On n’a plus le droit de rapporter des « incidents en milieu scolaire » et de cerner la typologie de leurs auteurs ? A quand un délit de « sociologie » ?

Car enfin, la sur-délinquance très importante des jeunes d’origine musulmane est aujourd’hui reconnue par des statistiques officielles, et la consultation de n’importe quelle rubrique « faits divers » d’un quotidien régional montre cette sur-représentation dans la lecture des prénoms des délinquants présumés ou jugés.

La convocation en justice de Christian Belmer contient d’ailleurs une contradiction flagrante, puis qu’on l’accuse d’avoir rapporté un texte selon lequel « la plupart des prénoms » des présumés « responsables d’incidents en milieu scolaire » sont musulmans, ce qui veut dire que certains prénoms ne le sont pas, et qu’on l’accuse de « laisser penser (sic !) que seuls les élèves de ce groupe étaient responsables de ce type d’incidents ». Il faudrait savoir…

Ainsi donc, ce qui est tout simplement reproché à Christian Belmer, qui comme enseignant doit savoir ce dont il parle, c’est… de dire des vérités qui dérangent sur ce qui se passe réellement dans les écoles de la République. Nous sommes en pleine tyrannie de la pensée : il est interdit de dire la vérité sur des problèmes de société qui comportent, faut-il le rappeler à notre Justice, de véritables délits et de véritables victimes !

Ces accusations relèvent tout simplement de la « fatwa » : il est donc « haram » d’énoncer des faits qui pourtant sont avérés, et qui traduisent la corrélation entre l’origine musulmane et la délinquance, la propagande idéologique de certains fonctionnaires de l’Education Nationale alimentant – et cette fois pour de bon – la haine et la violence d’un « groupe » de jeunes à l’encontre d’autres populations, et la politique de soumission à l’islam de notre gouvernement.

Ca se passe non pas à Moscou sous Staline, non pas à Téhéran sous les mollahs, mais en France, en 2007.

Devant de telles pratiques qui rappellent les heures les plus sombres de notre Justice, pas un soutien démocratique ne doit manquer à Christian Belmer. Que ceux qui ont soutenu Salman Ruhdie, Robert Redeker, Ayan Hirsi Ali, Charlie-Hebdo et d’autres victimes du terrorisme intellectuel lèvent le doigt ! Il en va de la survie de notre liberté d’expression, et donc de l’avenir de nos Droits de l’Homme et de notre démocratie.

Signez la pétition pour défendre la liberté de conscience en France !

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