"Loin d’avoir laissé faire un prétendu autodafé, je me suis attaché à faire reconnaître le fonds judaïque comme un fonds spécifique. Sa collection sera de 1 500 à 3 000 ouvrages, selon les disponibilités éditoriales. Il bénéficiera d’une place et d’une mise en valeur particulière au sein de la nouvelle bibliothèque du 3e qui ouvrira ses portes 8-12 rue Portefoin en automne 2007. Des complémentarités et des collaborations biographiques seront développées avec la médiathèque du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, et les bibliothèques « Medem », « Sifria » du Séminaire israélite, et celle de l’alliance israélite universelle, regroupées au sein du réseau « Rachel » pôle associé de la BNF.
Aussi, je déplore les mises en cause directes de ma personne et les multiples tentatives de désinformations d’une ancienne fonctionnaire de la Bibliothèque Temple à l’origine de ces rumeurs qui pour des raisons obscures, peut-être personnelles a contribué à diffuser une interprétation surprenante des faits et remis en cause le bon fonctionnement du service.
Tous ceux qui me connaissent savent que je n’aurai jamais accepté une telle situation. Dans le cas où ces propos diffamatoires persisteraient, je me réserve le droit de saisir la justice. "
– – – –
Réponse au « communiqué » – cité ci-dessus – du maire du 3e, M. Pierre Aidenbaum
« La politique consiste à faire payer à quelqu'un d’autre le prix que l’on aurait dû payer au nom de la vérité » (1)
Par le communiqué ci-dessus, le maire du 3e diffuse les rumeurs au lieu d'y mettre un terme. J'ignore la raison pour laquelle il choisit de couvrir une personne affichant les idées et les actes d’un autre temps (la responsable), c'est son choix pour des raisons "obscures". Je mets en demeure M. le Maire de cesser ces calomnies d'ailleurs diffusées dans mon dos ; ne pas m’avoir adressé son communiqué directement, est une preuve qu’il répand des calomnies contrairement à moi qui lui adressais des courriers. D'ailleurs il n'a pas daigné répondre à ces courriers non plus. La moindre des choses eût été de me recevoir directement. Quel mépris du peuple.
M. le Maire n'a rien fait pour mettre un terme, contrairement à ce qu'il écrit, à cette situation, il aurait pu exiger une sanction envers les responsables des faits :
(1) Le terme « autodafé » repris par M. le Maire auquel il s’accroche et feint de le prendre au 1er degré : était ajouté à l’article « Liquidation express » par Primo Europe lequel, comme toute rédaction, a le droit d’ajouter des sous-titres.
A noter : Primo Europe a retiré l’article depuis, à la demande de M. Pierre Aidenbaum.
***
FORUM DE LIBERTY VOX déc. 2005 (posté par Delcambre) :
2) Loin de dissiper des rumeurs, M. le Maire les propage. Là où nous nous efforçons de signaler les faits, M. le Maire reprend les rumeurs du Bureau des bibliothèques dont l’intérêt était de dire qu’il ne s’agit que d’un conflit entre 2 agents en supprimant le nom de l’instigatrice de tout cela, la responsable de la bibliothèque. En mettant dos à dos et sur le même plan l'agresseur et la victime, pire, en favorisant les agresseurs.
3) Au lieu d’y mettre un terme, et c’était facile, M. Le Maire veut étouffer l’affaire : dans son communiqué il omet de mentionner l’agression physique avec insultes antisémites dont j’ai été l’objet de la part d’un supérieur en grade et en taille.
4) Nulle part dans ce malheureux dossier, je n’avais mis en cause ni cité M. Le Maire y compris sur les ondes de Radio J. Ce n’est que lorsque Guy Rozanowicz de la radio m’a posé la question : Avez-vous été reçue depuis l'agression par M. Aidenbaum ? – que j’ai répondu : Non.
Sur les ondes M. le Maire dit qu’il n’y a de preuves de rien et qu’il m’a reçue : Si tel avait été le cas, il aurait vu des attestations médico-judiciaires prouvant des hématomes de 8 cm.
5) Il est faux qu’il n’y ait pas eu de livres épuisés jetés à la poubelle, il y en avait même beaucoup (des livres rares sur l’histoire de Paris) dont certains (sur la Shoah) se sont retrouvés dans le bureau du maire et il en était choqué lui-même. D'autres livres sont partis à la poubelle dont un nombre considérable sur la 2e guerre mondiale (hors fonds judaïca).
6) Il est faux de dire qu’ils étaient tous abîmés (mes photos démontrent le contraire). Et d’ailleurs quand le motif n° un du rejet d’un livre dans une bibliothèque est le peu d’emprunts, par définition ce livre n’est pas abîmé !
7) M. Aidenbaum diffuse que j’étais fonctionnaire, ce en quoi il m’enterre déjà, je le suis toujours n'en déplaise à M. Le Maire, fait qui prouve qu'il ne connaît pas le dossier.
La bibliothèque peut déménager dans un palais et être en contact avec des centres juifs du monde entier il n’empêche que des faits se sont produits sous le toit de la mairie du 3e, faits que M. le Maire veut dissimuler.
Il n’empêche que depuis mon absence, les consignes de retirer toute la littérature et les livres d’histoire allant au-delà de 1947 du fonds judaïca viennent d’être appliquées, ce qui veut dire qu’Israël ne doit pas en faire partie d’une part, et que l’on n’accepte que la religion et la Shoah dans la définition du judaïsme d’autre part. Ce qui correspond exactement l’acceptation actuelle du Juif en France.
Tout le « reste » – et quel reste… est trop « communautariste ».
La religion par contre, d’après les censeurs, ne l’est pas. Or quoi de plus communautariste que la religion ! Les responsables de cette politique documentaire n’en sont pas à une contradiction près : voilà que l’on retire les petits logos, de minuscules chandeliers réalisés par un grand artiste à la demande du conservateur décédé, puis collés au dos de chaque livre, voilà que les employés en mal d’occupation arrachent, décollent ces petits chandeliers lesquels au dire d’une ex-responsable de la politique documentaire qui s’est «renseignée », rappellent trop Israël ! La religion – oui, mais pas de chandelier.
Les contradictions totales de ces laïcs pourtant farouches, plutôt à géométrie variable, ne les dérangent nullement : d’accord pour la religion mais dispersez cet Israël que l’on ne saurait voir…
Détails : https://www.resiliencetv.fr/modules/news/article.php?storyid=2100
Note
(1) Nessim Cohen-Tanugi (Le Lien n° 275, 20 mars 2007)