De la filouterie étatico-patronale d'EADS en passant par les millions d'euros patronaux allant alimenter certaines caisses syndicales jusqu'au psychodrame autour des régimes spéciaux de retraites, avec le "divorce impossible" en guise de cerise sur le gateau, tout ce clinquant tramé de cloaques et de claques (républicains cela va sans dire) émerge pour occulter une chose : même si l'argent sale coule à flots, la France s'appauvrit à nouveau parce qu'elle est parasité par toute une classe hégémonique vermoulue qui, à force, de danser tout au bord de l'abîme ,risque d'y tomber dedans.Et de nous entraîner à sa suite ou la fascination du vide.
Les choses s'accélèrent donc en pis malgré l'accalmie présidentielle, envies et cupidités s'aiguisent au contact des tromperies et des mensonges, comme pour les compenser, ou comment faire souffrir sa maîtresse en lui parlant de sa femme et vice-version, les têtes françaises gambergent encore parce qu'elles se pensent puissantes au creux d'une vague médiatique et son quart d'heure de rouleau (en fausse monnaie).
Pendant ce temps, la France d'en bas ira dans le froid attraper le train fantôme. Au fond des quais gris peuplés de zombis égayés encore par le semblant d'idéal et de vraie vie qui suintent des panneaux publicitaires coulissants et dévoilant qu'il existe bien un autre monde, oui, bien douillet et plus encore parfois dans certaines promotions canapé, du moins si l'on a le CV sexuel qu'il faut.
Nous plongeons dans un irréel qui fera l'humus de l'année prochaine puisque l'air du temps se fabrique toujours en automne.