Aujourd’hui Carla Bruni joue brusquement ce rôle et transforme déjà les regards portés sur les icônes, jusqu’aux affiches aux portes des salons de coiffure et dans les vitrines où l’on s’attend à la avoir surgir pour donner le Là, elle, la déjà Première Dame de France…qui n’est donc plus une dame d’un certain âge bien respectable comme l’étaient Yvonne, Anne-Aymone, Danielle, Bernadette, mais une femme altière qui nécessairement transporte désormais dans son hâlo les fils invisibles du pouvoir délégué ou la transsubstantation.
Les femmes sveltes et élancées ont un peu de son air vu de dos, l’on change d’époque vraiment maintenant, l’atmosphère treissée d’imaginaire revient comme au Moyen-âge, les médias faisant office de rumeurs colportées peu importe que l’on voit quelque chose puisque c’est surréel de toute façon voire hyperréel comme cette annonce faite à Dysneyland, monde féérique s’il en est, Carla en Blanche Neige, Sarko en Simplet, le préféré… Et quelque jours après l’annonce au Pape comme si cette visite adoubait effaçait pardonnait, bien joué ! mais l’important n’est pas là il se noue plutôt dans le rôle désormais que va jouer Carla dans l’organisation symbolique, et l’on ne peut pas juste dire qu’elle bouleverse, amoindrit, rend jaloux, il y a plus encore, peut être de bien plus bénéfique…