faire supporter les gaspillages par les riches (socialistes) ou réduire les dépenses lorsque l’on ne sait pas quoi en faire (conservateurs) . Les Conservateurs ne veulent également pas tuer la poule aux oeufs d’or (d’autant qu’elle peut les pondre ailleurs), mais leur politique nourrit en réalité l’espace de la gauche dans l’opinion publique puisqu’il n’est pas très bon de demander des efforts sans en faire soi-même (200% d’augmentation du salaire du Président de la République).
Or, supprimer des postes sans, en retour, donner les moyens d’une réelle réforme dans les lycées par exemple, exprime bien ce côté obtu, étatiste, oligarque d’une classe politique conservatrice qui s’avère être le meilleur allié de la gauche et de l’extrême gauche tant sa politique défensive et sans imagination nourrit celles-ci, en panne pourtant d’idées et de perspectives.
La gauche et l’extrême gauche ont beau jeu alors, à la façon de syndicalistes, de souligner les manques et les excès puisque les Conversateurs loin d’y faire face, les accentuent, malgré les mini-réformettes actuelles qui ne font que repousser les problèmes comme pour les retraites et les dérives diverses en matière éducative, culturelle et en relations internationales. Or, c’est bien cela qu’il faut changer, car il s’agit de penser au-delà des factions, pour le bien commun du pays, ce qui est loin d’être encore le cas.