le refus de prendre en compte les contraintes de la réalité économique nécessitant de travailler à flux tendu, ce qui n’empêche pas de penser à des améliorations en matière de formation et d’intéressement. Mais les syndicats néo-communistes ne veulent pas en entendre parler parce qu’ils pensent qu’une entreprise publique est une vache à lait qui doit les nourrir gratuitement puisqu’ils sont la conscience éclairée du peuple aliéné.
C’est là la base idéologique même de tout le mouvement syndical et politique issu de la dégénérescence du communisme nourri au jacobinisme populacier des helbertistes pourtant raccourcis en 1794 par les robespierriens. Sauf que nous en sommes là encore en France dans cet Etat conservateur condensant les illusions gauchistes et national-étatistes tout à la fois, ce qui fait que les gauchistes ont des comportements d’aristos pervers et les conservateurs des comportements d’écervelés et de demimondains : il ne faut pas expliquer autrement les errances idéologiques de la droite française depuis 1968 et l’avènement de Giscard : la sensation d’être inférieur intellectuellement et dans les moeurs. Tandis que la gauche s’est enfoncé dans l’affairisme (Mitterrand) et le communautarisme (Aubry, la presse globalement pro-islamiste par haine antiaméricaine).
En tant que néomodernes, nous n’avons pas à nous satisfaire de cet état des choses.