Lorsqu’il est de gauche, il est à la gauche de la gauche, et ses éléments se repèrent par tout un grouillement pseudo romantico-absolutiste qui refuse toute discussion rationnelle et se trouve recyclé à l’heure actuelle chez les Verts, à la gauche de la gauche, vers le pseudo-religieux également.
A droite de la droite le refus de discussion est tout autant patent avec néanmoins cette spécificité supplémentaire apportée par la notion de race qui se substitue en fait à celui de classe chez les anti-libéraux de gauche. Mais le principe est le même. Il suffit d’être catalogué de libéral pour être haï, d’emblée.
Leur hargne anti-tout fait penser aux enragés de la Terreur, aux anciens adeptes, transis, des "21 conditions" exigées par Lénine et qui finirent comme on sait en fatras ultra féodal maquillé à gauche et le portefeuille en Suisse. Leur hargne rappelle aussi celle des S.A nazis lorsque les termes de mondialisme riment avec cosmopolitisme, capitalisme, sionisme.
Aujourd’hui la mouvance anti-libérale petite bourgeoise n’a rien appris, tout oublié tant elle reste, et plus que jamais, qu’elle soit de gauche ou de droite, sous le harnais des résidus hagards du léninisme et du nazisme. C’est-à-dire volontairement toujours incapables de comprendre par exemple la différence entre renverser et réguler le capitalisme.
Pour ces petits, bourgeois, là, et toute pluralité gauche, droite, confondue, une seule cause prévaudra, toujours, à tous les maux : le libéralisme et/ou le cosmopolitisme. La supprimer, l’extirper, permettra enfin de tuer, -et définitivement !, le conflit, l’appétit, l’envie, l’ambition, tandis que le(ur) bonheur éperdu, éternel, coulerait à flots.
Ils auraient donc empêché, s’ils avaient été, aussi, dans l’édition à la fin du XIXe siècle, que Victor Hugo nommât son livre "les misérables".
Car pour eux ce terme sous entend qu’il en existera toujours. Ce qui ne peut que les horripiler. Ils ne peuvent se résoudre à le penser. Non pas parce qu’ils espèrent tenter, par toutes les petites forces de leur petite âme, de la réduire, de la soulager. Mais parce que la misère renvoie immédiatement à son contraire, la puissance, dont les petits-bourgeois seront à jamais démunis (autrement ils ne seraient pas "petits").
Le propre de la petite bourgeoisie anti-libérale actuelle, toutes tendances confondues, est donc d’être anxieuse, envieuse, hébétée, vis à vis de ce qui inverse ainsi la misère : la puissance.
Pour se rattraper d’une telle inconsistance et trouille, les petits bourgeois agitent toujours quelques attitudes grelottantes faciles à reconnaître :
Comment par exemple s’en prendre à l’élite tout en étant infiniment plus élitiste ? :
-En répandant dans certains restaurants huppés l’adage exigeant que "le superflu soit banni tant que la misère n’a pas été définitivement éradiquée".
-En prônant la frugalité (pour les autres).
-En devenant hystérique à l’instant où l’on entend les mots "argent","patron","concurrence". Alors que papa et maman virent tous les mois les sous qu’il faut.
-En cultivant à souhait l’hypocrisie extrême et la fausse culpabilité. Elles sont préférées à la lucidité de la vérité. Qui, bien entendu, n’existe pas pour eux.
Le petit-bourgeois s’est donc peu à peu transformé en prothèse bête et méchante des vautours et des chacals au sourire d’ange inoculant leur camelote avec intérêts et petits fonds de commerce :
Haine de la liberté. Peur, envieuse, de tout objet, même technique. Haine du corps, surtout féminin. Manipulation du plaisir et du désir pour les salir. Narcissisme exacerbé de petits sommeliers déchus pour qui une feuille coupée en deux est déjà un puzzle, un "casse-tête". Petites frappes intellectuelles, envieuses, aigries, qui maudissent déjà Lula de tenter quelque chose d’autre. Pédanterie, de pacotille pourtant.
Voilà pourquoi il faudrait moucher ces morveux et les chasser hors du bois populaire. Gentiment cependant. Comme par la force des choses.