Une fédération de tous les démocrates épris de libertés (au pluriel) doit voir le jour sous le nom d'Alternative libertés, au-delà des différences, nécessaires ; elle défendrait l'idée que ce premier mot de la Devise française -alors que Egalité et Fraternité viennent avant dans l'ordre orthographique-incarne non pas toutes les peurs, mais toutes les libertés (pas seulement politique et/ou libertine comme le pensent la gauche et la droite, leurs extrêmes désirant toujours la mettre sous tutelle) ; ce qui inclut aussi celle du Bien commun (Common Wealth) qui, elle, permet à toutes les autres d'être ensemble, et non pas seulement de vivre ensemble, ce qui implique suffisamment d'équilibre des pouvoirs, d'entente entre épris de liberté pour se rappeler que sans cela il y aurait la guerre.
En bref, face à la faillite, radicale de l'étatisme qui a prétendu parlé au nom de ce Bien (alors qu'il ne parle plus désormais qu'au nom de lui-même), il est temps d'expliquer que liberté je crie ton nom n'est pas affairisme corruption j'écris ton non ; il faut non seulement réagir mais aller de l'avant en expliquant que la liberté, par sa concurrence permet de rendre la vie moins chère et plus confortable pour le plus grand nombre.
J'entendais à l'instant sur France Info que l'association Que Choisir prônait une libéralisation des pièces détachées automobiles sur le marché européen puisqu'une aile de 307 Peugeot était payée 49 euros en Belgique et 140 euros en France. Que dire de plus ? Sinon qu'en matière de santé, de formation, il serait possible d'articuler également qualité et coût moindre pour les moins fortunés.
Il faut en finir avec la peur qui a diabolisé le mot liberté avec le mot libéral pensé uniquement comme ultra, surtout depuis la crise financière alors que c'est l'affairisme d'Etat qui en est le premier responsable. L'Etat n'est plus l'Etat mais un organisme parasite au sein de la Nation qui agglutine autour de lui tous les puissances humaines trop humaines afin de profiter des effets de position : niches fiscales contre monopole sur les marchés publics, avec les errances que l'on sait dans les prêts immobiliers, le médicament, la Cour des Comptes en connaît des belles et des meilleures…(son droit de poursuite devra être renforcé).
Faisons disparaître les ministères inutiles à commencer par la Culture, les Finances (à l'exception du Budget), l'Industrie, la Jeunesse et les sports, l'Education, la Santé…, faisons confiance aux départements et aux régions pour gérer au mieux les besoins économiques et sociaux de la France, laissant les soins et l'enseignement s'accommoder de dispositions singulières permises par le salaire complet, le tout supervisé néanmoins (de façon a posteriori) par diverses Autorités coordonnées par le Ministère de la Justice, rénové, puisque possédant plus de moyens du fait de la restructuration en profondeur de l'Etat qui garderait outre celui-ci, la Sécurité intérieure et extérieure (ex Défense), et les Relations Internationales, soit trois ministères (avec quelques Secrétaires d'Etat). Pour le reste, agriculture, environnement, équipements, régions et départements y pourvoiront supervisés par le Sénat alors que l'Assemblée s'occuperait de l'Europe et du Monde. Le 1r Ministre coordonne l'ensemble, le Président indique les axes, réfléchit à leur affinement. La flat tax devient l'assiette générale de l'impôt payé par tous.
Ce ne sont que des exemples. Point la peine d'en faire un catalogue. Que chacun vienne avec ses propositions et que l'on en discute dans des Assises des libertés qui lancerait à la suite de la synthèse programmatique, la Fédération Alternative Libertés (F.A.L) qui présenterait les propositions phare en Charte des Libertés.
Préparons cela pour cet automne, frappons un bon coup, "nous" verrons bien alors, autrement dit, seulement ensuite, qui soutenir, ou présenter en 2012.
Mais c'est la FAL qui aurait seule l'habilité de désigner les candidats pour les élections législatives, pas du tout le parti dont serait issu le candidat aux élections présidentielles, car il faut vraiment penser largement, comme une Fédération et non une chapelle.
Il est encore temps de montrer à la France qu'elle n'est pas réduite au duel UMP/PS/FN.