13 Mars 2013 : Parmi beaucoup d'autres, voici trois publications rassurantes et récentes qui vont à l'encontre des affirmations avancées dans le Rapport AR4 du GIEC et reprises en boucle dans les médias.
Ces articles, dûment revus par les pairs et publiés dans des revues scientifiques réputées, concernent :
- Une analyse exhaustive de la hausse du niveau des mers durant le XXe siècle.
- L'avenir de la forêt amazonienne et d'autres forêts tropicales que certains disaient en grand danger de disparition du fait des émissions de CO2 anthropiques.
- L'aggravation supposée des sécheresses et des inondations.
Voici une brève présentation de ces articles, avec leurs titres, auteurs et résumé.
1) Un article récent, résultant d'une vaste collaboration internationale, ne détecte aucune empreinte significative de l'activité humaine dans la hausse du niveau des océans durant tout le XXe siècle.
Pas moins de 17 auteurs, parmi les plus connus du domaine, appartenant à 15 institutions internationales, ont collaboré pour publier un article qui fait le point sur les connaissances actuelles au sujet de la hausse du niveau des océans.
Voici l'article avec se références :
Source (résumé accessible gratuitement).
Journal of Climate 2012 ; Publication de l'AMS, l'American Meteorological Society. "Twentieth-century global-mean sea-level rise: is the whole greater than the sum of the parts ?" "Hausse du niveau des océans durant le XXe siècle : Le total est-il plus grand que la somme des contributions ?" J.M.Gregory1,2, N. J.White3, J.A. Church3, M. F. P. Bierkens4,5, J. E. Box6, M. R. van den Broeke7, J.G. Cogley8, X. Fettweis9,7, E.Hanna10, P.Huybrechts11, L. F.Konikow12, P.W. Leclercq7, B.Marzeion13, J.Oerlemans7, M. E. Tamisiea14, Y.Wada4, L.M.Wake15, R. S.W. van de Wal7 7th November 2012 1 NCAS-Climate, University of Reading, Reading, UK. |
Le résumé original en anglais suivi d'une traduction en français.
Abstract : Confidence in projections of global-mean sea-level rise (GMSLR) depends on an ability to account for GMSLR during the 20th century. There are contributions from ocean thermal expansion, mass loss from glaciers and ice sheets, groundwater extraction and reservoir impoundment. We have made progress towards solving the “enigma” of 20th-century GMSLR—that is, the observed GMSLR has been found to exceed the sum of estimated contributions, especially for the earlier decades. We propose that: thermal expansion simulated by climate models may previously have been underestimated owing to their not including volcanic forcing in their control state; the rate of glacier mass loss was larger than previously estimated, and was not smaller in the first than in the second half of the century; the Greenland ice-sheet could have made a positive contribution throughout the century; groundwater depletion and reservoir impoundment, which are of opposite sign, may have been approximately equal in magnitude. We show that it is possible to reconstruct the timeseries of GMSLR from the quantified contributions, apart from a constant residual term which is small enough to be explained as a long-term contribution from the Antarctic ice-sheet. The reconstructions account for the approximate constancy of the rate of GMSLR during the 20th century, which shows small or no acceleration, despite the increasing anthropogenic forcing. Semi-empirical methods for projecting GMSLR depend on the existence of a relationship between global climate change and the rate of GMSLR, but the implication of our closure of the budget is that such a relationship is weak or absent during the 20th century.
Résumé : La confiance que l'on peut attribuer aux projections de la hausse moyenne du niveau des mers du globe (GMSLR : Global Mean Sea Level Rise) repose sur notre capacité à rendre compte de la hausse moyenne du niveau des mers du globe pour le XXème siècle. Nous avons fait des progrès vers la solution de "l'énigme du GMSLR du XXème siècle", c'est à dire qu'on avait trouvé que la valeur observée de la hausse moyenne du niveau des mers du globe excédait la somme des contributions estimées, et ceci tout particulièrement pour les décennies les plus anciennes. Nous proposons que la dilatation thermique qui avait été préalablement estimée par les modèles climatiques a été surestimée du fait de la non-prise en compte de l'action du forçage volcanique. De même, le taux de perte des glaciers était plus important que ce que l'on avait antérieurement estimé et il n'était pas moins important durant la première moitié du siècle que durant la seconde, la masse glacée du Groenland pouvant avoir apporté une contribution positive tout au long du siècle et la déplétion des eaux souterraines et le remplissement des réservoirs qui sont de signes opposés, peuvent avoir apporté des contributions approximativement égales. Nous montrons qu'il est possible de reconstruire les données du GMSLR à partir des contributions quantifiées à l'exception d'un terme résiduel constant qui est suffisamment petit pour être attribué à la contribution à long terme de la nappe glacée antarctique. Les reconstructions rendent compte d'une stabilité approximative du taux de GMSLR durant le XXe siècle qui ne montre qu'une faible ou pas d'accélération, en dépit de la croissance du forçage anthropique. Les méthodes semi-empiriques de projection du GMSLR durant le XXe siècle dépendent de l'existence d'un lien entre le changement climatique global et le taux du GMSLR mais la clôture du budget que nous proposons implique qu'un tel lien est faible ou absent durant le XXe siècle. |
Cet article fait allusion à "l'énigme du GMSLR du XXe siècle". En effet, les études antérieures se trouvaient confrontées à un dilemme épineux : En additionnant les contributions (supposées) à la hausse du niveau des mers des différentes sources (glaciers, prélèvement des nappes aquifères, fonte du Groenland, dilatation thermique etc.) on trouvait que la hausse observée excédait la somme des contributions. Autrement dit, on se demandait d'où pouvait bien provenir l'apport d'eau qui faisait défaut. En termes d'économie, le budget n'était pas clôturé. La présente étude a remis en question le volume d'un certain nombre des contributions élémentaires et est parvenue à "clôturer le budget" et donc à résoudre "l'énigme du GMSLR".
Voici maintenant une figure extraite de l'article. En haut du graphique, les différentes courbes en trait fin indiquent les variations des différentes contributions durant le XXe siècle ainsi qu'en bas, la courbe totale du GMSLR durant cette période.
Comme on peut le constater et conformément aux conclusions des auteurs de l'article, on ne voit pas d'accélération ni pour le niveau global ni pour aucune des différentes contributions durant la seconde moitié du XXe siècle par rapport à la première moitié de ce même siècle. Ceci est contraire aux attentes (du GIEC) d'une influence marquée de l'effet de serre car, comme l'on sait, ce dernier aurait fortement augmenté durant la seconde moitié du XXe siècle.
Légende :"La Fig. 10 (b) montre les synthèses des différentes données qui donnent la plus petite différence RMS ( Root mean square = méthode des moindres carrés) pour les données observationnelles TG-J."
Que peut-on retenir ?
1) La hausse du niveau des mers durant le XXe siècle a été pratiquement constante avec une accélération, si elle existe, indiscernable. Nous avons déjà évoqué cette question à plusieurs reprises dans cette page. En d'autres termes, l'augmentation du CO2, très notable à partir de la seconde moitié du XXe siècle, n'a pas accéléré la hausse du niveau des mers qui avait d'ailleurs commencé bien avant le XXe siècle.
2) Le taux de fonte des glaciers "n'a pas été plus petit durant la première moitié du XXe siècle que durant la seconde" nous disent les auteurs. En d'autres termes, et du point de vue de la hausse du niveau des mers, l'augmentation de CO2 n'a pas accéléré la contribution de la fonte des glaciers.
3) Les projections pour le futur de la hausse du niveau des mers "dépendent de l'existence d'un lien entre le changement climatique global et la hausse du niveau des mers", nous disent les auteurs mais selon ces derniers ce lien, s'il existe, est indiscernable durant tout le XXe siècle. Autrement dit, les modèles du GIEC pour le futur GMSLR reposent sur des hypothèses démenties par les observations.
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Voici l'article suivant, publié récemment dans Nature. Il remet fondamentalement en question les prédictions alarmistes qui avaient été avancées dans le dernier rapport (AR4) du GIEC au sujet du "dépérissement", voire de la "disparition" annoncée de la forêt Amazonienne du fait du changement climatique. En bref, grâce à l'enrichissement de l'atmosphère en CO2 qui favorise la croissance des arbres et améliore les conditions d'utilisation de l'humidité, la forêt amazonienne pourrait ne pas, ou très peu, souffrir du changement climatique. Les modèles les plus récents qui prennent en compte ce phénomène de fertilisation des forêts par le CO2, donnent (évidemment) des projections beaucoup plus rassurantes que les précédentes.
2) Que vont devenir la forêt amazonienne et, plus généralement, les forêts tropicales ?
Ceux qui ont lu les billets relatifs à l'Amazongate (et suite ici ) se souviendront des épisodes tumultueux, relatifs au futur de la forêt amazonienne, qui ont succédé à la publication de l'AR4 du GIEC en 2007. Tout cela se passait en 2009-2010.Le temps a passé, les observations et les modèles se sont affinées.
Un article récent, publié dans Nature (494, 21 Février 2013) et signé notamment par le Prof. Peter Cox et ses collègues de l'Université d'Exeter, du Hadley Center et du Center for Ecology and Hydrology de Wallingford (UK), fait le point des connaissances sur la question, près de trois ans après les épisodes de l'Amazongate du rapport du GIEC AR4. Voici le fac-similé de la présentation de l'article, suivi du résumé en anglais et d'une traduction en français.
Abstract : The release of carbon from tropical forests may exacerbate future climate change, but the magnitude of the effect in climate models remains uncertain. Coupled climate–carbon-cycle models generally agree that carbon storage on land will increase as a result of the simultaneous enhancement of plant photosynthesis and water use efficiency under higher atmospheric CO2 concentrations, but will decrease owing to higher soil and plant respiration rates associated with warming temperatures. At present, the balance between these effects varies markedly among coupled climate–carbon-cycle models, leading to a range of 330 gigatonnes in the projected change in the amount of carbon stored on tropical land by 2100. Explanations for this large uncertainty include differences in the predicted change in rainfall in Amazonia, and variations in the responses of alternative vegetation models to warming. Here we identify an emergent linear relationship, across an ensemble of models, between the sensitivity of tropical land carbon storage to warming and the sensitivity of the annual growth rate of atmospheric CO2 to tropical temperature anomalies. Combined with contemporary observations of atmospheric CO2 concentration and tropical temperature, this relationship provides a tight constraint on the sensitivity of tropical land carbon to climate change. We estimate that over tropical land from latitude 30° north to 30° south, warming alone will release 53±17 gigatonnes of carbon per kelvin. Compared with the unconstrained ensemble of climate–carbon-cycle projections, this indicates a much lower risk of Amazon forest dieback under CO2-induced climate change if CO2 fertilization effects are as large as suggested by current models. Our study, however, also implies greater certainty that carbon will be lost from tropical land if warming arises from reductions in aerosols or increases in other greenhouse gases.
Résumé : Il est possible que le relâchement du carbone par les forêts tropicales exacerbe le changement climatique mais l'amplitude de cet effet reste incertain dans les modèles climatiques. Les modèles couplés climat-cycle du carbone sont généralement d'accord sur le fait que le stockage du carbone sur les continents va augmenter du fait de l'augmentation concomitante de la photosynthèse des végétaux et de l'amélioration de l'efficacité de l'utilisation de l'eau sous l'effet de concentrations de CO2 atmosphériques plus élevées, mais aussi qu'elles décroîtra sous l'effet de l'augmentation de la respiration des sols et des plantes associées à l'augmentation des températures. A l'heure actuelle, l'équilibre entre ces effets varie de manière prononcée parmi les modèles couplés climat-cycle du carbone, conduisant à une incertitude de 330 gigatonnes dans les variations projetées du carbone stocké dans les parties continentales tropicales en 2100. Les explications pour ces grandes incertitudes impliquent les différences dans les prédictions des variations de pluviométrie en Amazonie ainsi que dans les variations en réponse aux différentes modèles de végétation selon le réchauffement. |
Le Professeur Cox s'est également exprimé dans la presse scientifique qui rapporte ainsi ses propos :
"L'auteur principal, le Professeur Peter Cox de l'Université d'Exeter explique : Nous nous sommes battus pendant plus d'une décennie pour répondre à la question suivante "Est-ce que la forêt Amazonienne va disparaître à cause du changement climatique ?". Notre étude montre que le risque est faible si le changement climatique est associé à une plus forte croissance des végétaux du fait de l'augmentation du taux de dioxyde de carbone […] PeterCox a déclaré que cette découverte a été un soulagement "Bien heureusement, l'effet des émissions de carbone est contrebalancé par les effets positifs de la fertilisation de la croissance des plantes par le dioxyde de carbone dans la plupart des scénarios du XXIe siècle, de telle manière qu'on peut s'attendre à ce que les forêts continuent à accumuler du carbone." |
Mais évidemment et en toute logique, Peter Cox a également précisé que le sort des forêts amazonienne serait moins assuré si le réchauffement se poursuivait du fait d'autres causes que les émissions de CO2, comme cela est précisé dans le résumé.
Voilà qui devrait clore, au moins pour un temps, les débats houleux qui ont succédé à la découverte de l'Amazongate.
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Un autre sujet de préoccupation, celui de l'aggravation possible des sécheresses et des inondations, a fait l'objet d'une quantité de spéculations plus alarmistes les unes que les autres dans les médias et jusque dans les rapports du GIEC. La quasi totalité de ces spéculations étaient basées sur les résultats de modélisations numériques qu'il était important de valider (ou invalider) par les observations.
C'est l'objet de l'article suivant. Le résultat est étonnant et rassurant.
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3) Le réchauffement climatique était censé créer des pluies plus intenses dans les zones humides et des sécheresses plus accentuées dans les zones moins arrosées. C'est évidemment très inquiétant et cela a été mis en avant par le GIEC et par les alarmistes. C'est ainsi que l'on peut lire, dans le dernier rapport AR4 du GIEC (2007), cette introduction au sujet de l'aggravation projetée des sécheresses et des inondations (WGII, chap. 3.4.3) :
"Un climat plus chaud, avec sa variabilité climatique associée, augmentera le risque, tout à la fois, des sécheresses et des inondations (Wetherald and Manabe, 2002; Table SPM2 in IPCC, 2007)" |
De fait, les observations montrent le contraire. En fait, au moins depuis 1940 et jusqu'en 2009 (date de la fin de l'étude), le sec est devenu plus humide et l'humide est devenu plus sec, ce que l'on peut considérer comme une bonne chose. Une répartition plus homogène de la pluviométrie sur la planète est, sans doute, globalement bénéfique pour l'humanité.
Voici, parmi d'autres, l'exemple d'un article publié récemment dans Geophysical Research Letters qui en atteste en termes particulièrement transparents.
Il est titré : "Evolutions de la variabilité des précipitations sur les continents du globe". Ses auteurs sont australiens. Comme on peut le comprendre, les Australiens sont particulièrement vigilants sur ces questions de sécheresses et d'inondations. Une partie importante des recherches consacrées à ces questions provient d'ailleurs de ce continent.
Les points clefs (indiqués par les auteurs, en dessous du titre – cela permet un examen rapide de l'article)
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Résumé :
Dans notre climat en train de se réchauffer, on s'attend, de manière générale, à ce que la variabilité des précipitations (P) augmente aussi bien sur des échelles quotidiennes et mensuelles qu'inter-annuelles. |
Ce résumé est très clair. En d'autres termes, cette étude rend compte de deux observations importantes :
–La variabilité des précipitations pour le globe n'a pas évolué durant la période étudiée c'est à dire de 1940 à 2009. Autrement dit, l'augmentation (considérable) des émissions de CO2 dans l'atmosphère durant cette période n'a apparemment pas modifié la variabilité pluviométrique globale des continents de la planète, ni en termes de surfaces affectées, ni en termes de variations saisonnières.
-Durant cette même période, on a assisté à une réduction des différences de pluviométrie entre les zones sèches et humides, c'est-à-dire à une redistribution telle que les zones et les saisons sèches deviennent plus humides et les zones et les saisons humides deviennent plus sèches.
Ceci est "inattendu" selon les auteurs eux-mêmes et en opposition frontale avec les supputations alarmistes qui annonçaient que le réchauffement (anthropique) conduirait à une aggravation de la situation des zones désertiques et des zones inondables.
A noter que constatant les divergences entre les modèles et les observations, les auteurs spéculent (c'est leur mot) sur l'intervention possible des aérosols. L'effet réel des aérosols qui est peu ou mal compris (comme celui des nuages) avait été également invoqué pour tenter d'expliquer pourquoi la température du globe avait baissé de 1945 à 1976 alors que le taux de CO2 atmosphérique avait augmenté.
4) Conclusion
Voici donc, cher(ère) lecteur(trice), trois articles récents qui vous permettront de répondre aux multiples affirmations plus ou moins fantaisistes qui circulent dans les médias et dans les forums, à propos du futur de la forêt amazonienne, à propos de l'extension "catastrophique" des sécheresses et des inondations et à propos de la hausse du niveau des mers qui serait "accélérée" par nos émissions de CO2.
En réalité, la littérature scientifique que l'on peut lire de nos jours, fourmille d'articles de cette nature qui, grâce aux progrès constants des moyens d'observations, recadrent, et souvent démentent, un certain nombre d'idées catastrophistes, communément admises et sélectivement répercutées par les médias et une presse complaisante.
Nul doute que ces articles qui, peu à peu, et jour après jour, remettent en cause les affirmations courantes sur l'évolution des paramètres fondamentaux du système climatologique, sont considérés par certains comme embarrassants et que les signaler sera considéré comme un péché, parce que, selon eux, ce faisant, on "sème le doute" pour reprendre une expression chère à Nicolas Hulot (sur France Inter), à Naomi Oreskes (auteur du livre "les marchands du doute") où, en termes plus choisis, à Bernadette Bensaude-Vincent (Marianne, 11-17 Août 2012) et à quelques autres.
On peut comprendre que des personnes qui n'ont jamais exercé elles-mêmes la moindre activité de recherche dans des domaines scientifiques, puissent s'imaginer que la Science procède par affirmations successives qui s'inscrivent dans le marbre pour l'éternité et que les remetttre en cause relève d'un esprit pervers (adepte de théories du complot), mal informé ou politiquement orienté, ou encore, financièrement impliqué, comme cela est souvent suggéré.
Il n'en est rien. La Science procède, comme elle l'a toujours fait, par une succession d'hypothèses et de confirmations ou de démentis, d'erreurs et de corrections qui surviennent parfois longtemps après et sur lesquelles s'élaborent de nouvelles théories et ainsi de suite.
En réalité comme le disait Richard Feynman, nous ne sommes réellement certains de très peu de choses, vraiment très peu, pour ne pas dire de rien : .
"Nous savons qu'il est d'une importance fondamentale que, de manière à progresser, nous devons reconnaître notre ignorance et laisser une place au doute. La connaissance scientifique consiste en un corpus d'affirmations qui ont des degrés variés de certitude – quelques-unes sont très incertaines, d'autres presque sûres, mais aucune n'est d'absolument certaine."
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Ainsi, dans le domaine de la climatologie comme dans les autres domaines de la Science, il n'existe pas de "semeurs de doute". Cette expression sommaire relève peut-être de la politique mais certainement pas de la science. En matière de sciences, il n'existe que des auteurs comme la trentaine que j'ai cités ci-dessus (et plusieurs centaines d'autres dans d'autres billets sur ce site) qui n'ont fait que leur travail de scientifiques tout comme je fais le mien en vous le signalant.
Stay tuned.
A suivre…
10 réflexions sur « Trois publications rassurantes sur le climat »