28 mars 2024

De l’inceste consenti au mariage pour tous.

Le 16 novembre dernier, La cour d’assises de la Somme a condamné un homme accusé de viol aggravé sur deux de ses filles, dont l’une était mineure au moment des faits, à cinq ans de prison, dont trois assortis de sursis. L’avocate de la mère, (elle aussi sur le banc des accusés), précise que « Sans problèmes d’alcoolisme ou de violence conjugale, la famille vivait dans un contexte social tout à fait confortable, avec un chef de famille extrêmement intelligent, qui gagnait  très bien sa vie à l’époque, dans une magnifique propriété aux alentours de Compiègne ».

Les filles de l’accusé ont pris la défense de ce dernier en affirmant qu’elles étaient parfaitement consentantes. D’ailleurs l’une des deux vit actuellement en concubinage avec son père, (qui, dans les faits, est libre puisqu’il qui avait déjà effectué sa peine en détention provisoire), dont elle a un enfant.

Selon l’avocat du père, « la justice n’a pas compris le fonctionnement de cette famille (…) qui fonctionnait comme un phalanstère post-soixante-huitard. ».

Cette pauvre vieille justice un peu niaise qui « n’a pas compris », il va falloir qu’elle suive en vitesse des cours du soir pour se mettre à la page.

 Car si l’on suit la logique des tenants du « mariage pour tous », on ne voit pas bien ce qui pourrait empêcher ce  couple père-fille, aussitôt que la loi sera votée et si la fantaisie l’en prend, de passer devant Monsieur le Maire : Puisqu’ils s’aiment et sont tous deux consentants, où est le problème ? Toute objection ne serait qu’une entrave à la liberté et à l’égalité des droits pour tous. De la même façon, pourquoi le père n’aurait-il pas le droit de reconnaître son (petit-)enfant ?

 

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