28 mars 2024

World War Z : ou la planète des zombies nihilistes

Le virus bolcho-nihiliste national étatiste frappe sans coup férir comme dans le film dont Brat Pitt est la vedette : mordu par cette idéologie vous voilà zombifié, hurlant à la mort quand quelque chose comme du sens ose surnager du chaos organisé. Danse, théâtre, cinéma, littérature, université, école, économie aussi désormais, tous ces secteurs ont basculé dans l'absurde, la mort, vidés de leur sang.

Même marcher droit et les yeux ouverts toisant le monde est une hérésie : il faut baisser les yeux, laisser croire que la moindre politesse est un acte de soumission. Et désormais les voyous sont les victimes ("de la société") et les victimes au sens réactionnaire du terme (on dit "plaignantes" ou "plaignants") sont à condamner parce que leur comportement suscite des attitudes évidemment répréhensibles. Lesdites victimes excitent poussent à la faute et ce n'est pas "bien". Ce discours ô combien immonde est au pouvoir, dans les médias, le vulgaire tient le haut du pavé comme la canaille d'autrefois.

Dans quel sang marcher ? se demandait Rimbaud. Pas dans le leur en tout cas. Surtout pas. Non. Trop "pur" leur sang. Mais pour eux il ne s'agit pas de "sang" mais d' "idéal": partage mon rêve moi ton cauchemar ou meurs.

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