" Vendredi 20 Novembre émission "ce soir où jamais" présenté par Frédéric Taddéi.
Vidéo ici : http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais/diffusions/20-11-2015_436090
Il y aurait hélas beaucoup à dire sur les différents intervenants de cette émission. Arrêtons notre choix critique sur une personne. Non pas Alain Gresh grillé depuis longtemps pour son compagnonnage douteux avec un certain Tariq Ramadan et qui ce soir là a encore franchi le mur du … son avec fracas. Quelle voix ! Quelle capacité d'indignation ! Un vrai modèle …
Tout aussi vibrante a été la prestation de Myriam Benraad l'une des jeunes et brillantes universitaires que le système actuel tente d'imposer comme nouvelle référence. Son ton non contenu et le fond de ses propos parlent d'eux-mêmes. Du coup on se dit qu'elle a peut-être dérapé et qu'une scientifique comme elle doit avoir par ailleurs de solides références universitaires. Elle en a. Officiellement. https://fr.wikipedia.org/wiki/Myriam_Benraad
Mais si on cherche un peu on trouve, surtout vis-à-vis du grand public, des propos symptomatiques qui expliquent pourquoi le système la met en avant. Ainsi dans Le Madame Figaro du 19 août 2014 elle fait passer de manière subliminale tout le bien qu'elle pense du statut de la femme en Islam. Plus c'est gros plus ça passe. Surtout quand la journaliste, par incompétence ou/et choix idéologique, s'en fait la complice silencieuse.
La journaliste c'est la charmante Tatiana Chadenat. Elle a un compte tweeter et semble avoir tout compris du système. Journaliste au Figaro elle tweete en mettant en liens Médiapart, le Monde, Libération. Question de porosité idéologique certainement. Le recrutement chez Madame Figaro étant quelque peu ré-orienté depuis un certain temps. Les sujets au Figaro traités par la charmante Tatiana Chadenat sont souvent proches du militantisme féministe contemporain comme ici ou ici. Enfin ça c'est pour dénoncer le statut de la femme en France, le sexisme des hommes français en politique, etc… tout ça, tout ça …
http://madame.lefigaro.fr/societe/sexisme-en-politique-un-mal-dominant-220415-96259
En revanche dès qu'on lui parle de l'Islam, la charmante Tatiana Chadenat ne réagit pas. Mais bon puisque l'autre jeune et charmante universitaire lui affirme que tout va bien, inutile de s'en inquiéter, n'est-ce pas ? Justement que dit-elle notre jeune et brillante docteur en science politique Myriam Benraad ?
http://madame.lefigaro.fr/societe/pour-djihadistes-femmes-sont-esclaves-sexuelles-190814-900516
" (…)Les femmes disposent pourtant de nombreux droits dans l’Islam. Khadija bint Khuwaylid, la première épouse du prophète Mahomet, riche et indépendante, a largement contribué à son succès. (…)"
Mahomet, me semble t-il, a totalement changé son fusil d'épaule APRÈS la mort de sa première épouse Khadija bint Khuwaylid (il hérite ainsi de tous ses biens, lui qui en l'épousant 25 ans plus tôt n'avait rien). Il y a bien ce que pouvait faire une femme arabe avant Khadija et hélas après. Lire le Coran, la Sunna et leur application, notamment dans le droit familial, au sein de tous les pays musulmans. Khadija décède en 619, soit trois ans avant le début de l'Hégire. Pas sûr qu'elle ait soutenu son mari si elle avait vu qu'il commencerait une carrière de djihadiste. On dit Mahomet très touché par la mort de son épouse mais cela ne l'empêche pas de se remarier. Entre 619 et 632, date de sa mort, Mahomet se mariera 15 fois. 15 fois en 13 ans !! Sans compter les multiples "rapports" qu'il infligera à ses esclaves féminines, le plus souvent issues de ses butins de guerre, dont le 1/5ème (objets, femmes, enfants) lui revenait de droit… divinement coranique. Quand on vous dit qu'il y a un avant et un après Khadija.
Sa première nouvelle femme, est un mariage politique. Sauda bint Zema'a el Amawiya, est veuve d'un cousin paternel, de la tribu des Quraych, celle qui contrôle La Mecque, ses puits et le pèlerinage autour de la Kaaba.Tout cela existant en tant que lieu polythéiste avant l'ère islamique. La seconde, ou peut-être la première, les sources musulmanes ne s'accordent pas à quelque mois près, est Aïcha. Elle a 6 ans et Mahomet ne fait "que" se fiancer avec elle. Il attendra… 3 ans avant de "consommer" en "Beau modèle" (dixit le Coran) qu'il est pour tous les croyants islamiques.
A noter pour l'anecdote, et les droits de la femme en Islam selon Myriam Benraad, que la dernière femme de Mahomet se nommait Maria al-Qibtiyya. C'était en fait une esclave copte donnée en cadeau en 628 par Muqawqis, le gouverneur copte de l'Egypte d'alors. Comme quoi ces messieurs de l'époque ne montraient pas trop l'exemple dans la lutte contre la misogynie. Sans vergogne Mahomet "consomma" là aussi et n'affranchit Maria al-Qibtiyya que parce qu'elle lui avait donné un enfant, soit avait acquis le statut islamique de Oum al walad. Parce que selon la logique divine du Coran le fait qu'un Maître épouse son esclave ne l'affranchit pas, elle, directement. "Elle" garde son statut "d'épouse esclave" tant qu'elle n'a pas mis au monde un enfant de son Maître. Ha les subtilités de l'Orient compliqué… Bien évidement dans le cas de Maria al-Qibtiyya il a aussi fallu qu'elle se convertisse à l'Islam. Un minimum tout de même. On a des principes ou on n'en a pas.
En fait pour être précis voici l'histoire un peu plus complète :
Selon Abu Bakar Sirajuddin,
« Mahomet écrivit une lettre à al-Muqawqis (en) l'invitant à rejoindre l'islam (SIC : en le menaçant en cas de refus), à laquelle il fut répondu de façon évasive ; mais, à sa réponse, le gouverneur de l'Égypte joignit un riche don d'un millier de mesures d'or, vingt vêtements d'une belle étoffe, une mule, une ânesse, et — pour couronner son présent — deux esclaves coptes chrétiennes accompagnées d'un vieil eunuque. Maria et Sirin étaient sœurs, et toutes deux étaient belles, mais Maria l'était de façon exceptionnelle, et le Prophète s'émerveilla de sa beauté. Il donna Sirin à Hassan ibn Thabit, et installa Maria dans la maison voisine, où Safiya avait vécu auparavant. »
Cool effectivement le statut de la femme en islam, n'est-ce pas Myriam Benraad ? Allez, on ne vous jette pas la pierre pour autant. On n'est pas en pays islamique tout de même. Et puis, cela fait juste plus de trente qu'en France le débat sur la nature et le statut de l'Islam se décline à toutes les sauces. Alors on comprend que vous n'ayez pas eu le temps ou le goût de vous y intéresser, surtout qu'à l'IREMAM d'Aix-en-Povence, vous êtes tous de bons progressistes."
Lu sur le forum de Libertyvox :