Or, c’est bien ce qu’il se passe concernant le soutien des dirigeants russes aux djihadistes fréristes du Hamas soutenus par les khomeynistes en employant les mêmes arguments utilisés en Occident pour les accuser (bombarder des écoles et des maternités : à 17:15) alors qu’Azov par exemple manipule à l’identique ces structures pour lui aussi se cacher attaquer maquiller ses crimes par l’inversion accusatoire…
De leur côté également certains souverainistes français comme ceux du Cercle Aristote prennent fait et cause pour Maduro alors qu’à l’évidence ce n’est pas par la “faute” des “sanctions” -vieil argument castriste recyclé par Mélenchon-que le Venezuela en est là; (autrement la Russie se serait effondrée selon les prévisions de Le Maire…) ; il vaut mieux plutôt creuser en direction de la crapulerie d’une clique mafieuse se servant des contradictions inhérentes à toute société subissant de plein fouet les désavantages d’une globalisation instrumentalisée (comme le conflit entre grandes propriétés agricoles et une myriade de petites, ce qui se vit aussi en France, le poids des importations, sans oublier la trop grande place des exportations pétrolières qui ne datent pas d’hier...avant d’accuser “la” colonisation espagnole puis U.S ainsi que les “ingérences” de l’U.E comme tout bon dictateur arabo-musulman ou africain au fond…
Ce n’est pas “l’Occident” qui a drainé ce pays dans l’enfer social de la guerre des gangs et de l’émigration exacerbée (plus de 7 millions) et du suicide social assisté (avec assèchement du PIB très mode décroissance obligatoire à faire pâmer les NFP français) : votez “bien” braves gens sinon pas d’allocs comme dans les banlieues françaises ; et d’ailleurs de celles-ci le Cercle Aristote n’en parle guère, pas plus que les Patriotes ou l’UPR (d’où, pour une part, leur score aux Européennes et aux Législatives en France 2024…) ; pas étonnant que cet “oubli” provenant de la part de ce “Cercle” au départ si prometteur mais qui dans son actuel tournant marxiste (et non marxien) régresse intellectuellement en écartant, d’un revers de main méprisant, les notions basiques de sécurité culturelle et civile, de pouvoir d’achat, d’économie de marché, dont l’orientation, certes, permet ou pas de réduire les inégalités injustifiées ; tout dépend de l’équipe au pouvoir et des mécanismes institutionnels permettant de le contrôler (ce qui n’est pas une mince affaire…).
Dommage… Alors que lors de la crise sanitaire et des actuelles attaques, grandissantes, contre la liberté d’expression ces souverainistes avaient, ont encore, des positions non quelconques….
Idem lorsque l’on écoute Piotr Tolstoï; ses analyses ne peuvent pas être rejetées d’un revers de main méprisant tant elles touchent juste sur l’origine du conflit avec la clique issue du coup d’Etat de 2014 à Kiev ; mais concernant les djihadistes, dont certaines branches ont frappé également la Russie, motus et bouche cousue; comme si les intérêts stratégiques à court terme (le poids des drones khomeynistes et des obus de Kim Jung-un) pouvaient effacer le fait qu’Israël a de plus en plus besoin de s’éloigner des U.S pour asseoir une souveraineté multiforme réellement indépendante, d’où une carte russe à jouer non quelconque, quand bien même les démocrates juifs US seraient contre…
Et vu le poids de l’immigration des juifs russes en Israël, sans oublier le poids politique intact voire grandissant d’un Avigdor Liberman, cela pourrait être fort utile plutôt que de prendre fait et cause pour un djihadisme que même les wahhabites saoudiens rejettent (sans parler de ce qui se passe au sein des dirigeants khomeynistes en pleine lutte intestine…) ; cela s’avère donc bien risqué que ce soutien au djihadisme, même si le régime maoïste tente de peser dans cette direction, voire d’en prendre le leadership au risque de miser encore une fois sur le mauvais cheval...
En tout cas, et décidément, la période est bien riche en dévoilement impromptu, surtout depuis les 7 octobre 2023 en Israël et 7 juillet 2924 en France (sans oublier ce coming out officialisé de Macron envers Mohamed VI du Maroc à propos de l’ex-Sahara espagnol) : qui l’aurait crû ?…