Nous avons interrogé in vivo une autorité en la matière, Brigitte Van Vliet-Lanoé (déjà présentée ici à travers un de ses livres La planète des glaces dont nous conseillons vivement la lecture même si l'on n'est pas spécialiste) qui est professeure en sciences de la Terre à l'université de Lille, nous avons invité une autre autorité, Yves Lenoir, à nous communiquer quelques articles. Nous profiterons également à vous présenter ici quelques extraits de leurs livres.
Brigitte Van Vliet-Lanoë a écrit ceci dans "La planète des glaces" (Vuibert, 2005) ceci (pp 4-5) :
" Aujourd'hui, nous sommes, géologiquement, en fin de période chaude et tout le monde s'attend pourtant à un réchauffement brutal. L'effet de serre fait la une des journaux alors que, à l'échelle géologique, la pression partielle de CO2 n'a pratiquement jamais été aussi basse. Une fonte des grandes calottes, comme celle du Groenland ou celle de l'Antarctique, est presque certifiée par les médias, alors que les sondages profonds nous font entrevoir leur ancienneté. Un relèvement de plus d'un mètre du niveau marin est attendu avant la fin de ce siècle, alors qu'il n'existe pas de repères véritablement stables pour mesurer cette hausse en bordure des différents continents et que la technologie satellitaire ( Topex-Poséidon, Envisat) nous montre sa très grande variabilité régionale.
Nous avons perturbé notre écosystème par d'autres actions que l'utilisation des combustibles fossiles et des pollutions qu'ils engendrent : la déforestation et le défrichement, l'érosion des sols, l'élevage, la construction des barrages, l'eutrophisation des mers continentales. Chacune de ces actions a un impact direct sur l'albédo, c'est-à-dire la capacité de réflexion d'une surface par rapport à l'apport énergétique solaire. Ces actions peuvent interférer dans le sens ou à l'inverse de l'effet de serre et ne sont pas encore toutes prises en compte par les modèles climatiques, pourtant de plus en plus perfectionnées. Beaucoup d'interventions actuelles de l'homme, effet de serre mis à part, vont dans le sens d'une entrée en glaciation (…).
Pages 376-378 :
" Il est curieux de constater que la pression de CO2, si elle a augmenté régulièrement ces dernières décennies pour attendre actuellement 380 ppm, reste de loin largement inférieure à ce qu’elle était au Paléozoïque ou au Crétacé. Le réchauffement actuel et son cortège d’effets catastrophiques annoncés arrivent presque mille ans après l’optimum climatique des cathédrales, quasiment dans la continuité des réchauffements brutaux et pseudo-cycliques des évènements de Dansgaard-Oeeschger ".
P. 402 :
L'hétérogénéité du réchauffement actuel ne plaide pas en faveur de la dominance de l'effet de serre : l'Antarctique, notre chef d'orchestre, se refroidit malgré un apport énergétique temporairement accru jusqu'en 2000. (…). Dans le contexte actuel l'activité solaire vient de signer un réchauffement du même ordre que celui qui s'est produit au Moyen Age, soit environ 1°C de plus qu'en 1880 (…)"
Brigitte Van Vliet-Lanoë parle également de "forçage" c'est-à-dire de position orbitale de la Terre qu'il faut prendre également en compte en plus de l'activité solaire qu'elle résume ainsi : plus le soleil s'active accélérée par le forçage en question plus il transforme de l'eau en vapeur qui créé des grosses précipitations (voilà pourquoi elle dit que cette vaporisation est le premier gaz à effet de serre), ces masses d'air chaud viennent rencontrer les masses d'air froid qui se constituent sur les pôles Arctique et Antarctique, d'où les grosses tempêtes ; par ailleurs ces précipitations vont se transformer en fabrication de glace en Arctique : ( p 403) :
"Comme les précipitations augmentent également en zone arctique atlantique en conformité avec plusieurs modélisations, il est vraisemblable que cette suite d'événements fera basculer brutalement le contexte de fin d'interglaciaire dans lequel nous sommes actuellement dans un contexte stadiaire, avec formation d'une calotte dans le bassin de Foxe à l'ouest de la Terre de Baffin et sur la Scandinavie déjà refroidie. Ce scénario a été évoqué dès 1993 par G. Miller : une issue glaciaire à un scénario chaud. (…)
(…) va-t-on vers un nouvel épisode du Petit Age Glaciaire ou vers une vraie glaciation ? La calotte antarctique semble aujourd'hui avoir quelques velléités de croissance. Les nations développées de l'hémisphère Nord sont de grosses consommatrices d'énergie et d'eau : qu'adviendrait-il de leur consommation si le climat se refroidit et s'aridifie, la probabilité étant loin d'être nulle de part et d'autre de l' Atlantique ? Qu'adviendra-t-il des pays en cours de développement économique très énergivore et polluant comme la Chine et l'Inde ? Il serait injuste de leur interdire d'évoluer."
*
Poursuivons avec Yves Lenoir, déjà présenté sur resiliencetv. Ainsi dans La vérité sur l'effet de serre,(La découverte, 1992, disponible uniquement chez Chapitre.com : tapez le titre dans leur moteur de recherche) peut-il écrire :
pages 29-32 :
"
Les gaz à effet de serre hors de cause
Entre les Xème et les XIIIème siècles, l'Europe et l'Atlantique nord ont vécu une transition particulièrement douce dénommée "petit optimum climatique", que mirent à profit les Vikings pour établir une route maritime vers les côtes nord-américaines, via le Groenland, à cette époque bien nommé par eux "pays vert". Par rapport à aujourd'hui, la température moyenne de cette partie du monde était lors plus élevée d'un degré et demi.
Suivit une période terrible, le " petit âge glaciaire", accompagnée d'un cortège de mauvaises récoltes et de famines, dont celles de sinistre mémoire qui obscurcirent la fin du règne de Louis XIV, et d'autres non moins affreuses qui, au cours du siècle dernier, contraignirent tant d'Irlandais à émigrer vers les Etats-Unis. Au coeur de l'épisode, la température moyenne tomba d'un degré et demi en dessous de son niveau actuel. La sortie de cette ère froide, au sens d'un retour à un climat intermédiaire entre les deux extrêmes consécutifs chaud et froid, a eu lieu au début du XXème siècle.
Les phénomènes qui ont provoqué cette spectaculaire oscillation du climat ne sont pour l'heure pas déterminés et rien ne permet d'affirmer qu'ils ne sont pas encore en train de participer au réchauffement observé durant ce siècle finissant (Lenoir écrit en 1992). Aucune variation notable, ni de la composition de l'atmosphère ni de l'ardeur du soleil, ne semble être intervenue avant le début de la révolution industrielle. En particulier, les mesures de composition des bulles d'air fossiles piégées dans les glaces du Groenland et de l'Antartique, ont montré que les concentrations de gaz carbonique et des autres gaz à effet de serre naturels n'ont pas varié.
Le niveau des mers est, quant à lui, resté remarquablement inchangé durant toute cette "excursion thermique"…
Bien entendu, le climat n'a jamais été réellement stationnaire au cours de l'épisode interglaciaire (1) dont bénéficie la planète depuis une dizaine de milliers d'années. Si l'on examine les archives les plus anciennes de la température, conservées au sein de ces glaces du Groeland, on découvre une succession d'oscillations de la température analogues à celle de l'enchaînement décrit ci-dessous, culminant il y a environ huit mille ans avec ce que l'on a appelé " l'optimum climatique". A cette époque, l'atmosphère contenait un peu moins de gaz carbonique qu'il y a cent cinquante ans, ce qui signifie que le forçage radiatif du gaz carbonique était inférieur. Pourtant la température moyenne était supérieure de pratiquement deux degrés Celsius et le climat terrestre nettement plus humide dans l'ensemble.
On sait notamment qu'à partir de cette date et durant presque cinq mille ans le désert saharien a fait place à un paysage de lacs, de marécages et de steppes herbeuses peuplées par toute une faune de grands mammifères.
Chose curieuse, si on postule une correspondance entre augmentation de la température et climat plus humide, cet environnement vert perdura durant une petite transition glaciaire de quelques centaines d'années. C'est seulement après un second épisode chaud -un peu moins cependant que l'optimum climatique lui-même- que le désert réinvestit progressivement le terrain, alors que paradoxalement la température moyenne restait globalement un peu plus élevée qu'aujourd'hui.
Ces fluctuations constituent un ensemble incohérent au regard des idées et représentations courantes sur les climats et ce qui détermine leurs variations. En effet, le spectacle des changements globaux survenus durant l'actuelle phase interglaciaire, dont nous avons rapporté quelques éléments ci-dessus, met en lumière une propriété capitale mais systématiquement ignorée de cette configuration du système climatique : sa sensibilité aux variations de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre (gaz carbonique et méthane) est faible, très faible même. En revanche, il apparaît très sensible à d'autres facteurs d'environnement non identifiés.
(1) Depuis plusieurs millions d'années, la Terre connaît un climat froid caractérisé par une succession de périodes de glaciation, longues d'environ cent mille ans, séparées par des périodes interglaciaires environ dix fois plus courtes. Les transitions entre ces périodes sont en général assez brèves : quelques milliers d'années.
Pages 64-65 :
On a confié à des modèles climatiques ultra-simplistes (les échanges avec l'océan profond n'y sont, par exemple, pas simulés) le soin de confirmer la conclusion : " 50% du réchauffement du climat lors de la dernière transition glaciaire-interglaciaire sont dus à l'augmentation de l'effet de serre " (1). La dérive du discours est donc déclenchée par le milieu scientifique lui-même.
Par exemple, avec une sobriété de bon aloi, sur ce mode neutre et "objectif" qui désigne le professionnel chevronné, un des cosignataires de la sentence précédente se permet d'en "nuancer" la portée dans l'article de base (2) qu'il publie à la même époque dans le revue scientifique de prestige du CEA : " La seule variation des teneurs en gaz carbonique peut raisonnablement expliquer près de la moitié de la variation moyenne de température entre les périodes glaciaire et interglaciaire de la planète".
Les rouages de la transmission entre complexe scientifique et technique et opinion publique opèrent ensuite sans à-coups. Le "téléphone arabe" journalistique amplifie de sa propre initiative la déformation du message pour qu'il renforce les attendus du jugement déjà rendu à l'encontre du gaz carbonique, en établissant une comparaison "simple et parlante" entre le rôle attribué au bouc émissaire durant la transition passée, et celui qu'il menacerait de jouer dans un futur imminent.
Les paléo-océanographes ont certes réagi, mais leur propos plus complexe, confiné de surcroît dans les formes traditionnelles des publications scientifiques, est resté quasi sans écho dans les médias d'opinion, les instances technocratiques et autres cercles politico-sociaux. Leurs travaux montrent pourtant à l'évidence que les variations, par ailleurs assez minimes dans l'absolu, de la concentration atmosphérique du gaz carbonique durant les cycles glaciaires dépendent essentiellement des transferts opérés par les courants marins profonds, ce qui n'est pas le cas pour le méthane, quasi insoluble dans l'eau.
Leur analyse situe donc clairement le taux de gaz carbonique atmosphérique comme une conséquence du changement climatique, dont le potentiel d'effet de serre ne s'exprime qu'avec le bon vouloir de l'océan. (…).
(1) C. Lorius et al.
(2) J. Jouzel " Gaz carbonique et climat : le témoignage du passé ", Clefs-CEA, été 1989 ( nous avons déjà rencontré le nom de Jouzel, c'est lui qui critique avec véhémence le présent livre de Lenoir…)
*
Ecrire à
Yves Lenoir : yves.lenoir@ensmp.fr
Brigitte Van Vliet-Lanoë : Brigitte.Van-Vliet-Lanoe@univ-lille1.fr
Addenda
Lu sur http://tecfa.unige.ch/etu/E72b/98/grassioulet/global1.htm :
Conférence climatique internationale sous l'égide de l'ONU ou comment s'alarmer d'une situation en s'appuyant sur la crédulité de l'opinion publique et des médias?
Le document qui va suivre s'est inspiré des informations disponibles sur le site de france2.fr. On y trouve un bref résumé de ce qui a été discuté le 1-10 décembre 1997 lors de la conférence de Kyoto sur les changements climatiques de la planète et ses conséquences. Notons que ce descriptif n'a pas la prétention d'expliquer le phénomène dans toute sa complexité. Bien au contraire, l'approche est plutôt pessimiste, à l'image de l'obsession maladive des médias de masse pour le sensationnel. Pour une approche raisonnable de la problématique, je ne peux que vous recommander l'ouvrage écrit par Yves Lenoir, "La Vérité sur l'effet de serre" (Édition La Découverte. Paris, 1992).
L'objectif de la conférence est clairement affiché par l'ensemble des 160 pays représentés à Kyoto: limiter et réduire les gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement de la terre. En juin 1992, les mêmes avaient signé au sommet de Rio une convention sur les changements climatiques.
Voici donc comment la problématique est abordée dans l'un des sites officiels d'une des plus grandes chaînes publiques de France :
"Hormis quelques savants, dont les recherches sont financées pour certains d'entre eux par l'industrie américaine du pétrole et du charbon, le monde scientifique en est persuadé: le climat terrestre risque de connaître un important réchauffement dans les décennies à venir. Un réchauffement qui a d'ailleurs déjà commencé. C'est là le résultat de l'effet de serre. Ce phénomène est provoqué par la progression des émissions de gaz issus d'activités humaines: à commencer par
1) le gaz carbonique (C02), provenant de la combustion du pétrole et du charbon (qui constituent actuellement plus de 65 % des sources d'énergie auxquelles les humains ont recours);
2) le méthane (CH4), issu essentiellement des activités agricoles modernes (rizières, troupeaux…).
La terre absorbe environ 50 % de l'énergie que lui envoie le soleil. Cette énergie permet à notre planète de se réchauffer. Mais pour qu'elle remplisse effectivement son rôle, il faut l'empêcher de s'échapper. C'est là le rôle dévolu à un "couvercle" constitué de vapeur d'eau et de gaz. Couvercle indispensable qui agit un peu comme une serre pour des plantes: sans cet "effet de serre", la température moyenne de notre planète descendrait à -18°! Mais point trop n'en faut. Car les gaz issus des activités de l'homme viennent renforcer et faire grossir cette couverture naturelle. Résultat: sous la serre, la chaleur augmente. De plus en plus… A retenir: c'est donc l'homo-sapiens et non la nature qui est à l'origine du réchauffement de la terre".
Ici tout semble clair et limpide, puisqu'il est affirmé que l'ensemble des scientifiques s'accordent à dire que le co2 est seul responsable du réchauffement de la terre. Alors que nous savons aujourd'hui que le phénomène est bien plus complexe qu'il n'en paraît dans les médias et dans la bouche des décideurs. Pour preuve l'exceptionnelle assurance avec laquelle france2 avance certains chiffres, sans prendre la peine de mentionner leur sources. Grave manquement méthodologique si l'on considère cette tentative de vulgarisation. Plus inquiétant encore lorsqu'on sait l'importance des médias dans la transmission de l'information. Et la question est là: de quelle information s'agit-il?
"Quelques chiffres: Depuis le début de l'ère industrielle, la température a augmenté de 0,5° (1997 sera sans doute l'année la plus chaude jamais enregistrée), le niveau des océans s'est élevé de 10 à 25 cm. En un siècle, les températures pourraient augmenter à un rythme 10 à 50 fois plus rapide qu'au cours… des 10.000 dernières années. La hausse de la température pourrait être de 1 à 3,5° d'ici 2100, voire de 5° (une différence de 5° en plus ou en moins est comparable aux situations qui ont provoqué les grands bouleversements climatiques de l'histoire). Chaque année, les humains rejettent quelque 7 milliards de tonnes de C02 supplémentaires, lesquelles viennent rejoindre la couvercle de vapeur d'eau et de gaz à l'origine de l'effet de serre.
En 1996, les USA produisent en moyenne 19,88 tonnes de C02 par habitant et par an, l'UE dans son ensemble 2,3 tonnes, la France 6,23 tonnes (en 2010, le secteur des transports devrait représenter à lui seul dans l'hexagone 40 % des émissions de gaz carbonique). Premier pollueur: les Etats-Unis, avec 22 % des émissions de CO2 (selon l'agence américaine de l'énergie, les USA pourraient augmenter ces émissions de 34 % d'ici 2010). La Chine arrive en second avec 14 %. Le Japon a émis 8 % de plus de gaz à effet de serre en cinq ans, "la Chine + 27 % depuis 1990, l'Inde + 28 %, le Brésil + 20 % et l'Indonésie +40%", constate "Le Monde". Selon le journal de Pékin "China Daily", qui cite des experts internationaux, 64 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent des pays industrialisés, alors que ces derniers ne représentent que 25 % de la population mondiale. La demande mondiale de pétrole et de charbon pourrait augmenter de 30 % d'ici 15 ans."
Certes, la température a augmenté de 0,5°, mais sur la base de quelles mesures? mais on sait l'incertitude de la Science devant des concepts aussi vagues que celui par exemple de la température moyenne. Enfin lorsqu'on étudie l'évolution des climats globaux sur de longues périodes, on se rend compte de l'insignifiance de remarques comme "le niveau des océans s'est élevé de 10 à 25 cm" alors qu'il y a près de 12'000 ans le niveau des mers était monté jusqu'à 120 mètres par endroit, mais ce sur une période de plusieurs siècles. Cependant comme ces prévisions ont reçu l'aval des plus grands spécialistes officiels de la question, personne n'est là pour offrir une contre-expertise:
"De très nombreux scientifiques étudient la question. Mais ce sont avant tout les travaux du groupe intergouvernemental d'évaluation des changements climatiques (GIEC) qui font autorité. Ce groupe, créé dans le cadre de la convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques, comprend plus de 4'000 scientifiques et économistes du monde entier. Le GIEC a déjà rendu deux rapports et en prépare actuellement un troisième. Ces documents constituent la base de départ des discussions de Kyoto.
Les conséquences du réchauffement; les terriens 'doivent s'attendre à être confrontés à des bouleversements multiples et à la nécessité de s'y adapter', explique le GIEC:
– Perturbation du régime des pluies: les précipitations risquent d'être plus abondantes sur l'hémisphère nord avec des inondations et des tempêtes (ouragans, tornades…).
– Des sécheresses plus fréquentes: notamment dans l'hémisphère sud. Les zones arides et semi-arides risquent de se renforcer.
– Hausse du niveau de la mer par dilatation thermique et fonte des glaciers: cette élévation du niveau des océans pourrait atteindre 1 mètre par endroit. Des zones littorales, certains deltas de fleuves, des îles pourraient être purement et simplement recouverts. Rappelons que 50 % des humains vivent près de la mer.
– Modification des écosystèmes et de la végétation.
– Risque de recrudescence des maladies infectieuses à transmission par vecteur comme le paludisme ou la fièvre jaune.
Une conclusion s'impose: les conséquences risquent d'être beaucoup plus importantes pour les pays pauvres de l'hémisphère sud que les pays industrialisés de l'hémisphère nord. Ces derniers mobiliseront plus facilement les moyens financiers, technologiques et matériels pour s'adapter aux changements climatiques annoncés."
Le constat est indiscutable car cautionné par la Science : l'homme occidental est responsable de cette situation, l'ensemble des spécialistes a le pouvoir d'indiquer quelle direction prendre pour éviter le pire, des catastrophes planétaires sont à prévoir et surtout seuls les pays industrialisés ont les moyens financiers, technologiques et matériels pour faire face à la menace climatique. Et les pays du sud, ont-ils leur mot à dire? et pourquoi s'acharner à vouloir à tout prix considérer la terre comme un lieu immuable? est-il si difficile d'admettre que le climat oscille au même titre que nos propres humeurs? Enfin doit-on forcément attribuer cette pseudo augmentation de la température du globe à l'augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère?
Voir également le site suivant :
http://www.lenntech.com/fran%E7ais/effet-de-serre/mecanisme-effet-serre.htm
Première publication le 11 juillet 2006
Voir la vidéo
Voir aussi : Un jeu écologiquement incorrect