21 janvier 2025

Balfour,1917-2017…

" 33rd ANNUAL MEETING OF THE ASSOCIATION FOR ISRAEL STUDIES " (english version below) a été organisé à l'université Brandreis de Boston (MA, USA) les 12-14 juin (auquel j'ai participé) ; consacré à revisiter un siècle de confrontation et de fondation historique, un siècle d'espoirs et de déceptions perlés de larmes et de sang, de joies aussi ; en commençant par cette promesse anglaise de la naissance d'un "foyer juif" telle que l'avait imaginée la déclaration Balfour à la suite de la participation juive à la 1ère guerre mondiale, en passant par la naissance tumultueuse d'Israël en 1948, le refus arabe (surtout ceux étrangers à cette contrée) les affrontements qui ont suivi, en particulier 1967, jusqu'à aujourd'hui et l'ignominieuse campagne de boycott tissée de mensonges et de "fake news" datant en réalité depuis toujours concernant les Juifs (jusqu'à Abraham considéré comme "musulman" d'où le fait de réclamer le tombeau des Patriarches pour la direction palestiniste).

Rappelons en effet ces innombrables "fake news" liées à l'idée du "peuple déicide" (qu'un Martin Luther a exacerbé) une formule rejetée par Vatican II, en passant par leur mise en forme opérée par le Protocole des Sages de Sion jusqu'à aujourd'hui avec les propos d' "anti-sionistes" notoires comme les français Alain Gresh et de Dominique Vidal ne serait-ce seulement qu'à propos de cette seule déclaration Balfour, imaginez le reste.

Ne serait-ce qu'une chaîne comme Arte qui s'était refusée jusqu'à récemment de diffuser un documentaire relatant un nouveau type d'antisémitisme se cachant sous le vocable de l'anti-sionisme, ce qu'ont récusé à la hâte bien entendu tous ceux qui le trouvent, eux, si légitime, tel Télérama ; le tout non pas à partir d'une critique "constructive" envers Israël (ce qui a toujours été le cas au sein de celui-ci, mais guère de l'autre côté : où est la scène de débats démocratiques chez les Palestinistes ?) sauf que lesdits "anti-sionistes" exigent que l'on admette non pas que tout antisionisme ne soit pas forcément antisémite, ce qui est plaidable puisqu'il y a bien des juifs religieux qui le sont (ils vont même s'exhiber auprès de Dieudonné ou en Iran) mais que l'antisionisme serait en tant que tel forcément légitime du fait même du narratif palestiniste jugeant l'existence d'Israël en tel comme une "catastrophe", ce qui est proprement là une "fake news" par excellence (comme il va être montré).

Ce thème  des "fake news" a été en effet le sujet principal d'un des premiers panels organisé le 12 juin.

Outre le plan dit "Daleth" censé être un plan de nettoyage selon les Vidal/Gresh (alors qu'un Laurens, pourtant proche d'eux, indique qu'il s'agit plutôt d'un plan militaire défensif, je l'indique dans Le peuple juif ? Inventé et nettoyeur ethnique… Revue Controverses, 2009, p.174) les fake news les plus récentes du style de Dir-Yassine, furent Jénine (traité dans le panel par Gerald Steinberg) le rapport Goldstone qui suivit la guerre contre le Hamas, et l'affaire Al Dura (revisitée aussi ce jour là par Nidra Poller). Sans parler de ce que Miriam Helman a souligné dans ce même panel lorsqu'il s'agit de nier l'évidence tels que les liens d'Israël et le Mont du Temple (rappelons l'ouvrage de Yehoshua Ben-Arieh faisant autorité en la matière lorsqu'il avance que les juifs étaient majoritaires dans cette ville dès…1840 in 2003, p.41).

Face à cette déferlante Ben-Dror Yemini parle d'industries du mensonge (ce que Richard Landes nomme Pallywood) a avancé un concept crucial, pas inconnu, mais incontournable désormais ici, celui d'agnotologie ou "l'obstruction contre la connaissance" et qui consiste à délibérément tromper, tronquer, tel un Ilan Pappé à propos de 1948, persistant toujours dans le mensonge malgré la rectification de Benny Morris en 2011, une autorité en la matière mais peu connu du public européen en tout cas français.

Cette "industrie du mensonge" touche également la nature desdits "réfugiés" de 1948 car outre la difficulté de saisir ce qui s'est réellement passé comme l'a indiqué, dans un autre panel, Asaf Romirowsky en présentant ses travaux, tant le narratif palestinien obscurcit tout, (Yoan Gelber relativisant, lui, un certain narratif israélien mettant principalement en cause l'appel de dirigeants arabes favorisant l'exode comme je l'indique dans une recension) lil semble bien que ce problème soit l'un des enjeux centraux de l'impossibilité de résoudre le conflit comme l'avait relaté Bill Clinton dans "My life" (2004, p.944)

Aussi est-ce avec beaucoup d'étonnement que j'ai pu entendre lors d'une séance plénière consacrée à "50 years since 67" le nouveau "chef de la délégation palestinienne auprès des USA", Husam Zomlot, affirmer sans ambages qu'il suffirait de revenir aux frontières de 67 pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, ce qui est à peine exagéré puisqu'il disait qu'il fallait "repartir à zéro", qu'Israël ne connaîtrait jamais la paix sinon, maniant la carotte et le bâton (sauf qu'avant 67 d'aucuns déjà disaient que si Israël revenait aux frontières de 48 tout irait pour le mieux) comme si les deux tentatives d'Oslo n'avaient jamais existé, pas plus que les deux intifada, et, surtout, comme si, le problème des réfugiés n'en était pas un alors qu'il a toujours été l'obstacle essentiel (comme l'avait bien indiqué Bill Clinton, voir ci-dessus) toujours présenté à la fin comme s'il s'agissait d'une paille par les "négociateurs", une paille composée de plusieurs millions de membres et invités au "retour" non pas dans le futur État palestinien mais en Israël même. Et pourtant, nombre d'experts jusqu'aux conseillers de Bill Clinton, vendent toujours l'idée que les négociations butaient sur le caractère "tigré" (Bantustans) du futur État palestinien (alors que déjà Gaza construisait son futur aéroport international avec des capitaux libanais et qu'il fallait nécessairement du temps pour établir la confiance, la présence militaire israélienne s'estompant au fur et à mesure,  encore une fake news de plus… 

Voyant que personne parmi les invités du panel ne semblait réagir, lorsque la possibilité de poser des questions fut ouverte je lui en posais justement trois : combien avait-il de réfugiés sous la main, 4, 5, 6 millions ? (Le Hamas parle de 7…) et où allaient-ils aller ces "réfugiés" ? En Israël ou dans le futur État palestinien ? Seconde question : ce représentant en chef parlait de repartir à zéro : que pense-t-il d'une solution fédérale? Cela permettrait d'éviter la question de détruire lesdits "colonies" en Judée Samarie, les habitants de cet État pouvant habiter où bon ils leur semble, idem pour lesdits "réfugiés" cela résoudrait aussi la question de Jérusalem, capitale fédérale et donc accessible à tous, de même que l'accès au Mont du Temple (ou Esplanade) interdit à tout non Musulman puisque cet endroit serait ouvert à tous, croyants ou pas comme peut l'être la Basilique St Pierre à Rome.

Dernière question : ce représentant se targuait de voir grossir le nombre d'étudiants arabes israéliens et palestiniens mettant cela sur le compte de la "résistance à l'occupation", mais alors comment se fait-il qu'il n'existe guère de débats démocratiques en leur sein, ne remettant jamais en cause leur narratif mettant à cent pour cent toute la "faute" sur le dos israélien, jamais le leur, éternelles victimes. Il ne m'a pas répondu. Dépité j'ai été le voir à la fin en demandant une réponse au moins pour la première, il m'a parlé de mon accent français mais est resté dans un mutisme mondain répondant par contre à divers spectateurs fascinés en les appelant par leur prénom, il était comme un poisson dans l'eau…

Ce représentant avait parlé "d'occupation" sans cesse, comme si les implantés de Judée Samarie avaient fait fuir les habitants de leurs villages pour les "occuper" alors qu'ils s'étaient installés comme toujours comme au début sur des terres en friche, d'où vient Tel Aviv d'ailleurs ? De mythes aussi. Comme Rome. Pas un livre scolaire d'histoire en France ne vous le dira. Et où sont installés les "colons" en "Cisjordanie occupée" (alors que territoire n'a jamais appartenu à la Jordanie, elle-même occupant artificiellement 80% du futur foyer national juif promis par Lord Balfour…) sinon sur des terrains vides d'habitation et d'agriculture ? On parlera bien ici et là de conflits à propos d'oliviers disputés (et souvent la Cour Suprême israélienne a tranché en faveur de la famille palestinienne réclamante) oliviers laissés souvent à l'abandon, mais qu'une agriculture rationnelle a permis d'en faire démarrer l'industrie (les oranges de Jaffa ?) dans quel état était l'agriculture dans cette région avant la présence juive au milieu du 19ème siècle (Lisez Chateaubriand dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem, vous serez étonné) ?

Où en est la plaine de la Mitidja en Algérie, grenier de Rome, laissée à l'abandon comme au Venezuela par la bourgeoisie rouge et verte compradore puisque le pétrole peut tout à quoi bon produire le reste il suffit de l'acheter, du moins quand la devise coule à flots…

Quelle "occupation" au fond ? N'est-ce pas là un "culte" selon le mot de Richard Landes ? Ce fut aussi l'objet d'un des panels. Il y a bien sûr la présence militaire, les points de passage, ledit "mur", mais pourquoi sont-ils là sinon parce qu'Arafat ayant refusé le plan négocié par Bill Clinton, refusant les étapes nécessaires pour construire la confiance, a lancé la seconde Intifada pour se dédouaner, l'affaire Al Dura, fomenté par la naïveté française (encore aujourd'hui et au plus haut sommet) faisant le reste.

La campagne internationale de boycott qui cherche à s'étendre actuellement repose ainsi sur cette immense fake news qu'est depuis le début comme on l'a vu ci-dessous le narratif antisioniste et palestinien. Avec comme unique proposition le "retour" et "l'évacuation", pas de solution "constructive", rien ; et si en France cette campagne n'a pas atteint son optimum (comme je l'ai énoncé dans le panel qui y était consacré) c'est que déjà le fait de boycotter un Etat souverain reconnu par la France est interdit, mais surtout parce que cela n'est même pas nécessaire tant dans la plupart du système scolaire français mais aussi européen, l'histoire même de ce qui s'est réellement passé dans cette contrée est occultée au profit de la seule version arabe et musulmane. Ce qui n'est pas sans conséquences sur de jeunes esprits issus d'Afrique du Nord, mais aussi de tout jeune épris de justice et de paix, et qui, tous, sont persuadés que les Israéliens ont spolié, volé des terres, que "la" Palestine existait, souveraine et développée, tout comme l'Algérie en 1830, et que les rescapés de l'holocauste européen, occidental, ont été installés là par des impérialistes occidentaux soucieux de se déculpabiliser, oubliant par ce narratif que "La Palestine" n'a existé en tant que pays souverain avant 1830, ne parlons pas de 1947…

Finalement, malgré la richesse de certains panels (par exemple le fait que même si un État palestinien voyait l'existence peu d'arabes israéliens voudraient y vivre tant ils tiennent à leur liberté individuelle, leur mode de vie respectant les choix personnels) l'esprit général était plutôt sur la défensive, l'incrédulité, d'où cette espèce d'apathie face aux attaques sans fondement du représentant palestinien (sinon l'idée "d'occupation" mais sans en expliquer la genèse et surtout l'effectivité actuelle) sans même proposer par exemple à l'UNESCO un vaste débat international sur les causes objectives réelles de 1917, 1947, 1967, et l'impasse de 2017…

Nous sommes en fait loin du compte, ne serait-ce qu'au sein même des partisans d'Israël. Alors les autres…Nous sommes en fait bien loin de la fin, ne serait-ce qu'au sein même des partisans d'Israël. Alors les autres… Or, il faudrait des solutions originales qui en même temps dévoileraient l'hypocrisie de ceux qui ne veulent pas la paix, réelle, pas la paix de la soumission.

 

English version

 

" 33 rd ANNUAL MEETING OF THE ASSOCIATION FOR ISRAEL STUDIES " was stand at Brandreis University in Boston (MA, USA) on June 12-14 (in which I participated); devoted to revisiting a century of confrontation and historical foundation, a century of hopes and disappointments pearled with tears and blood, joys too; beginning with the British promise of the birth of a "Jewish home" as the Balfour Declaration had envisioned following the Jewish participation in the First World War, the tumultuous birth of Israel in 1948, The Arab refusal (especially those foreign to this region), the ensuing clashes, especially in 1967, and the ignominious campaign of boycotting lies and "fake news" Jews (up to Abraham considered "Muslim" hence claiming the tomb of the Patriarchs for the Palestinian leadership).

Let us recall, in fact, the countless "fake news" linked to the idea of ​​the "deicide people" (a Martin Luther exacerbated ) a formula rejected by Vatican II , going through their formatting operated by the Protocol of the Elders of Zion Until today with the words of "anti-Zionists" notorious as the French Alain Gresh and Dominique Vidal would it be only with regard to this one statement Balfour, imagine the rest.

If only a channel like Arte had refused until recently to broadcast a documentary relating a new type of anti-Semitism hiding under the name of anti-Zionism, which hastily challenged of course, all those who find it so legitimate, such as Télérama ; not on the basis of a "constructive" criticism of Israel (which has always been the case within Israel, but hardly on the other side: where is the scene of democratic debates among Palestinians?) Except that the so-called "anti-Zionists" demand that it not be admitted that not all anti-Zionism is necessarily anti-Semitic, which is plausible since there are many religious Jews who are (and even expose themselves to french humorist Dieudonné or in Iran), but that anti-Zionism would in itself be legitimate by the very fact of the Palestinian narrative, which judged the existence of Israel as such as a "catastrophe", which is properly a "fake news" par excellence (As will be shown).

This theme of "fake news" was indeed the main subject of one of the first panels organized.

In addition to the so -called "Daleth plan", which is supposed to be a "cleaning plan" according to the Vidal / Gresh (whereas a Laurens, who is close to them, indicates that it is rather a defensive military plan, In Jenin (discussed in the panel by Gerald Steinberg ), the Goldstone report that followed the war ( in The Jewish People, Invented and Ethnic Cleanser … Revue Controverses, 2009 , p.174) The most recent fake news in the style of Dir-Yassin Against Hamas , and the Al Dura affair (also revisited that day by Nidra Poller ). Not to mention what Miriam Helman pointed out in the same panel when it comes to denying evidence such as the links between Israel and the Temple Mount (recall the authoritative Yehoshua Ben-Arieh When he said that the Jews were the majority in this city from … 1840 in 2003, p.41).

Faced with this upful wave of lie, Ben-Dror Yemini talks precisely about lying industries (what Richard Landes calls Pallywood ) and had advanced a crucial concept, not unknown, but now impossible to circumvent, as agnotology or "obstruction against knowledge" which consisted of deliberately deceiving, truncating, such as Ilan Pappé about 1948, still persisting in the lie despite the rectification of Benny Morris in 2011 , an authority on the matter but little known to the European public in any case French.

This "lying industry" also affects the nature of the so-called "refugees" of 1948 because besides the difficulty of grasping what actually happened, as stated by another panel, Asaf Romirowsky in presenting his work , both the narrative Palestinian conflict obscures everything , (Yoan Gelber, relativizing a certain Israeli narrative that mainly calls into question the call of Arab leaders favoring the exodus as I indicate in a review ). It seems that this problem is one of the stakes central to the impossibility of resolving the conflict as Bill Clinton recounted in " My Life " (2004, p.944) .

So it was with great astonishment that I was able to hear in a plenary session devoted to " 50 years since 67 " the new " head of the Palestinian delegation to the USA ", Husam Zomlot : he said it would be so simple to return to the borders of 67 so that everything goes for the best in the best of the possible worlds, which is hardly exaggerated since it said that it was necessary to "start again as ground zero" ; that Israel would never know peace If not, wielding the carrot and the stick (except that before 67 some had already said that if Israel returned to the borders of 48 everything would go for the best) as if the two attempts at Oslo had never existed, The two intifadas, and, above all, as if, the refugee problem was not one, whereas it has always been the main obstacle (as Bill Clinton, see above) The end as if it were a straw by the "negotiators", a E straw composed of several million members and invited to "return" not in the future Palestinian state but in Israel itself. Yet many experts, including Bill Clinton's advisors, still sell the idea that the talks stymied because the "tigre" nature (like Bantustans) of the future Palestinian state, even if Gaza was building its future international airport with Lebanese capital, It took time to build confidence, the Israeli military presence fading as it went on, and a fake news of more …

Seeing that no one among the guests of the panel seemed to react, when the opportunity to ask questions was open, I asked him three: how many refugees were there, 4, 5, 6 million? (Hamas speaks of 7 …) and where were they going to go those "refugees"? In Israel or in the future Palestinian state? Second question: this chief representative was talking about starting from some ground zero : what does he think about a federal solution? This would avoid the question of destroying the so call "settlements" in Judea Samaria, the inhabitants of that State being able to live wherever they wish, and so on for these "refugees", this would also solve the question of Jerusalem, the federal capital, and therefore accessible to All, as well as access to the Mount of the Temple (or Esplanade) prohibits any non-Muslim since this place would be open to all, believers or not as may be the Basilica of St Peter in Rome.

Last question: this representative boasted that the number of Israeli and Palestinian Arab students putting this on account of "resistance to the occupation", but how is it that there is hardly any debate Democratic in their midst, never questioning their narrative putting all the "fault" on the Israeli back, never theirs, eternal victims. He did not answer me. Disappointed I was seeing it at the end by asking for an answer at least for the first, he told me about my French accent but stayed in a mundane world responding however to various fascinated spectators by calling them by their first name, He was like a fish in the water …

This representative had spoken of "occupation" incessantly, as if the settlers of Judea Samaria had made the inhabitants of their villages flee to "occupy" them while they had settled as usual as in the beginning on wasteland , Where does Tel Aviv come from ? Myths too. Like Rome. Not a history book in France will tell you. And where are the "settlers" in the "occupied West Bank" (whereas territory never belonged to Jordan, which itself occupied artificially 80% of the future Jewish national home promised by Lord Balfour …) if not on empty land d Housing and agriculture? There will be talk here and there about conflicts over disputed olive trees (and often the Israeli Supreme Court has ruled in favor of the claiming Palestinian family) olive trees often left to abandon, but that rational agriculture has made it possible to (Jaffa oranges?) In what state was agriculture in this region before the Jewish presence in the mid-19th century (read Chateaubriand in his Itinerary from Paris to Jerusalem , you will be amazed)?

Where is the plain of the Mitidja in Algeria , the granary of Rome, abandoned as in Venezuela by the red and green bourgeoisie compradora, since oil can produce everything else? Less when the currency flows …

What "occupation" at the bottom? Is not this a "cult" as said Richard Landes ? This was also the subject of one of the panels. There are of course the military presence, checks points, the "wall", but why are they there, if not because Arafat refused the plan negotiated by Bill Clinton and Co, refusing the necessary steps to build trust, The second Intifada to clear themselves, the Al Dura affair, fomented by French naivete (still today and at the highest peak of the french state) doing the rest.

The international boycott campaign that seeks to expand at present is based on this immense fake news that is since the beginning as we have seen below the anti-Zionist and Palestinian narrative. With "return" and "evacuation" as the sole proposition, no "constructive" solution, nothing; And if in France this campaign has not reached its optimum (as I stated in the panel which was devoted to it) it is because already the act of boycotting a sovereign state recognized by France is forbidden, but mainly because That it is not even necessary in most of the French school system but also in Europe, the very history of what really happened in this region is hidden to the benefit of the Arabic and Muslim version alone.

This is not without consequences on young minds from North Africa, but also from any young man who is loving justice and peace, and who are all convinced that the Israelis have stolen land, and even stolen Palestine existed, sovereign and developed, like Algeria in 1830, and that the survivors of the European holocaust, Western, were installed there by Western imperialists anxious to absolve themselves, forgetting by this narrative that "Palestine "Did not exist as a sovereign country before 1830, let us not speak of 1947 …

Finally, in spite of the wealth of certain panels (for example the fact that even if a Palestinian state saw the existence, few Israeli Arabs would like to live there because of their individual freedom, their way of life respecting personal choices) it appears that the general spirit on the Meeting was rather on the defensive, the incredulity, hence this kind of apathy against the baseless attacks of the Palestinian representative (if not the idea of ​​"occupation" but without explaining its genesis and especially the actual effectiveness ) Without, for example, proposing to UNESCO a broad international debate on the real objective causes of 1917, 1947, 1967 and the impasse of 2017 … I am still starved about it.

We are indeed far from the end, even in the midst of Israel's supporters. Then the others … We need original solutions that would at the same time reveal the hypocrisy of those who do not want peace, real, not the peace of submission.

 


 


Lucien SA Oulahbib

https://en.wikipedia.org/wiki/Lucien-Samir_Oulahbib

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