Les néos-communistes (néo-com) se proposent bien sûr, sans honte, malgré leurs échecs retentissants ou la régression vers des tyrannies mercantiles éliminant les acquis démocratiques (Chine) et comme s'ils avaient été d'ailleurs toujours à l'initiative du "progrès social" ; ils sont pour rien par exemple dans la naissance la Sécurité Sociale sans parler de l'existence syndicale qu'un Robert Owen, philanthrope, chef d'entreprise, impulsa.
Leur mantra actuel sur l'évasion fiscale source de tous les maux cache mal les énormes déficits publics dont ils sont les hérauts, ces derniers servant bien moins à une réelle "défense du service public" qu'à justifier leur parasitage de fait y compris en faveur d'un patronat mercantile vivant sur le dos du marché public et des subventions.
L'un des leaders néo-com, celui de la CGT, cherche même actuellement à donner le là en caricaturant à l'extrême son dernier entretien avec le Premier Ministre afin de se positionner comme l'intransigeant, le pur de "la" cause ; et avec cet éternel étalon de mesure il ira étiqueter de "néo-libéraux" toute volonté qui différerait de son diagnostic, alors que ce qu'il propose, ainsi que ses amis F.I, viendrait à nous faire basculer peu à peu vers le made in Venezuela version back to USSR ou comment appauvrir encore plus les classes moyennes (en cassant l'initiative non étatique par encore plus de taxes, en faisant marcher à fond la planche à billets) le tout au profit des nouveaux apparatchiks aux dents longues (les vrais riches s'étant enfuis depuis longtemps ou sont intouchables tant ils sont protégés par la technostructure) ; l'exemple foireux de l'organe Le Média en est la scène française loufoque à l'état pur tandis que sous leur joug les plus pauvres continue(raie)nt à être tenus en laisse avec les cartes d'assistance se transformant par la suite en cartes de rationnement de fait puisque l'hyper-inflation et l'effondrement aidant engendreront les restrictions "citoyennes".
Avec les néo-com à la manoeuvre le danger est donc grand de voir cette fronde qui vient s'effilocher comme une grève de cheminots sans lendemain hors les saccages de "sauvages" (toujours encensés au cinéma) condamnés officiellement encensés officieusement.
Ce n'est cependant pas parce que la vindicte anti-riche se ravive au nom d'un anti-"néo-libéralisme" -que même Alain Duhamel a remarqué conceptuellement (alors que la conjonction des puissants, financiers/pouvoir étatique, a toujours existé) qu'il faut sombrer vers ces solutions totalitaires qui choisissent toujours à terme un bouc émissaire facile (hier le juif capitaliste cosmopolite aujourd'hui le néo-libéral sioniste bref kifkif bourricot) prétendant ainsi souder luttes politiques et luttes sociales alors que ces soudeurs ne sont que des petits soudards idéologues autant de soulards ivres de mots ronflants et tout juste capables d'agiter le chiffon "rouge"…avant de rafler la mise à leur profit quand la bise vient après la brise des utopies brisées.
Ce qu'il leur reste de "progressiste" consiste alors à faire peur avec ces gros mots d'extrême droite et de conservateurs ; extrême gauche et macronistes se font une joie d'amalgamer néonazis identitaires patriotes ne voyant par exemple que des suppôts d'Adolf parmi les protestataires allemands voulant venger l'assassinat d'un des leurs par des "déséquilibrés" (venant de l'islam et non pas des adeptes de "Luther" en effet) alors que ces néo-nazis ne sont qu'une poignée à Chemnitz (mêlés à des hooligans) à adopter ces comportements de chasse aux migrants qui existaient d'ailleurs dans le sud de la France à la fin du 19ème siècle à l'encontre des journaliers italiens au moment des vendanges; c'est de la xénophobie pas du racisme, tout comme aux USA où quelques adeptes nazis s'approprient le drapeau des Confédérés, beau prétexte pour les anti-fa de tous pays de rugir alors qu'ils alimentent les tensions en répandant partout un climat d'intolérance lorsque l'on ne partage pas leurs idées (BDS compris).
Mais d'un autre côté la fronde qui vient se doit de faire des propositions susceptibles de la constituer durablement. Les mesures danoises pour une intégration musclée, décriées par la bobosphère utopiste, sont par exemple une bonne base de travail pour en effet casser "vraiment" les ghettos.
En matière économique si l'on veut voir surgir des Google, Amazon, Apple, Samsung, Sony, Facebook, il faut revoir la copie : le fait que les petites et moyennes entreprises soient surtaxées pour alimenter le plus gros des cotisations sociales fait que les plus grandes s'en sortent par l'optimisation, tandis que les petites, passées le stade "sympa" de la "start-up", végètent ou se vendent s'empêchant de devenir des ETI (établissements de taille intermédiaire) de peur que les impôts de production (avant tout bénéfice) et les effets de seuil plombent leur activité.
Tant que la technocratie marxisante et pseudo-colbertiste fera de l'impôt une punition (par sa progressivité absurde) plutôt qu'un outil de solidarité comme l'impôt à taux unique (ou proportionnel) la Collectivité nationale ne pourra pas engranger les moyens d'une réelle politique publique de type mixte au sens de négocier des partenariats avec le privé de telle sorte que les secteurs stratégiques comme l'enseignement (recherche comprise) la santé, la protection sociale (retraites y compris) la défense et la police puissent être revalorisés durablement.
C'est ce que certains attendaient du gouvernement Macron, mais celui-ci, incapable de trancher au sein de ses "en même temps" a plutôt emmêlé la pelote des réformes ci-dessus jusqu'à s'y empêtrer tant il laisse faire la technostructure lui proposer des micro-réformes au rabais et au rabot (baisse des APL, réduction du nombre des fonctionnaires) alors que là n'est pas l'essentiel ; il s'agit plutôt de faire confiance aux citoyens, de réellement inventer une démocratie participative horizontale, ce qui va à l'encontre des intérêts de la technostructure, sauf que cela permettrait par exemple aux fonctionnaires désireux de jouer le coup d'avancer au mérite et non plus à l'ancienneté, d'aider à la propagation et la réussite des autonomisations de gestion et d'initiative dans les régions et communes déjà entamées par d'innombrables associations (les "faiseux" d'Alexandre Jardin) le tout sous contrôle bienveillant de la Cour des Comptes et du Sénat ; l'Assemblée Nationale devant elle exclusivement s'occuper des affaires européennes et mondiales, ne perdant par exemple pas de temps à attendre une réforme de l'UE (gangrenée par la technostructure ne voyant les citoyens uniquement en consommateurs) alors qu'il faut s'activer plutôt à élaborer des accords bi/tri/nationaux comme le font les USA et l'UK (May danse peut-être mal mais ses projets ambitieux d'investissements en Afrique ne sont pas des paroles en l'air).
On le voit, il y a de quoi faire pour de réels "faiseux" ce qui serait là l'étoffe de la Fronde à venir : les citoyens agiraient sur les trois niveaux "en même temps" constituant la cohésion sociale : la Démocratie (les libertés renforcées) la République (le bien commun modernisé et solidifié) la Nation (les droits acquis et les devoirs réactualisés).
Mais qui, quelle(s) force(s) pour porter cette Fronde là ?…