Art. 2. - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.
Certes, l'invective pro-Palestiniste que vient de subir Alain Finkielkraut semble n'être que l'expression la plus visible de ce que l'actuel Pouvoir techno-affairiste (dérive ourdie du colbertisme mercantile gaulliste) met en place, depuis des décennies avec l'aide de ses Juifs de Cour (ceux qui ont viré Georges Bensoussan du Mémorial) à savoir la destruction de l'identité française et occidentale aux fondements judéo-chrétien et grec à coup de multiculturalisme forcé (qui n'a rien à voir avec le pluri-culturalisme); destruction niée d'autant plus avec hargne que le pouvoir macronien actuel véhicule toujours les mensonges éhontées sur ce qui s'est vraiment passé en Israël depuis l'origine comme vient de l'analyser admirablement Louise Guersan dans Riposte Laïque.
Or, il s'avère que Finkielkraut participe lui aussi à cette destruction ; tout en écrivant, en disant, le contraire bien sûr (c'est le "en même temps" inauguré déjà par Derrida et son ni-ni) puisqu'il se réclame bien par exemple d'un Michel Foucault dont les travaux ont eu précisément ce but (car plutôt qu'annoncer "la mort de l'Homme" Foucault voulait la précipiter (lire Les Mots et les Choses VIII,pp.351-354, édition Gallimard); et ces travaux sont même devenus les références ultimes de tous ces LGBTQ qui non seulement prônent eux-aussi la destruction des noms de Père et de Mère (alors qu'il aurait été fort loisible de les maintenir tout en intégrant à côté les Parents1et2 si l'on voulait jouer à l'ingénieur social...) mais restent persuadés d'une sorte de cohabitation obligatoire sous peine de "racisme" entre burka(blabla) et déconstruits "pan sexuels" toutes ces "variétés" ces "cent fleurs" néo-maoïstes de Deleuze (que Foucault encensait) alors que les premiers n'ont que faire des seconds comme il a été vu maintes fois, les anars conseillistes et les S.R liquidés par les bolcho, les démocrates vietnamiens liquidés par les coco dans le cadre du Vietminh, les démocrates pluralistes "algériens" liquidés par le FLN avec l'aide des sartriens et des trotskistes, ne parlons pas de Pol Pot, et, revers de la médaille, les coco eux-mêmes liquidés par les khomeynistes après une prise de pouvoir (soutenu par Foucault). En attendant les Kurdes liquidés par les milices musulmanes iraniennes en Irak et celles d'Erdogan en Syrie.
Finkielkraut croit encore que le conflit israélo-arabe n'est au fond qu'un vaste malentendu post-colonial à résoudre par une "Paix Maintenant" et qu'Israël devrait acquiescer sans que la France ne s'en mêle (comme le clament toujours certains identitaires, adeptes de Thelema, et social-monarchistes n'ayant toujours pas compris 1789 hormis leur aveuglement sur le pseudo "complot judéo-maçonnique" bien analysé par Pierre-André Taguieff). Alors que ce conflit est civilisationnel, mondial, et a toujours débordé le cadre judéo-arabe.
Finkielkraut croit ainsi pouvoir toujours faire l'économie d'une analyse non seulement du foucaldisme relativiste et destructeur dont se nourrissent tout autant que lui ses détracteurs ; alors que cela lui permettrait d'approfondir ce qui est toujours tapi au plus profond de l'imaginaire tissé autour des émeutes de 2005 (qu'il a été cependant l'un des seuls a bien diagnostiqué à la différence d'un Wieviorka) à savoir le rejet de la France considérée comme la cause même de ce qui se passe en "Algérie" et en Israël ; soit le discours lui-même, sans la verve, des Indigènes de la République tous pro-palestinistes par ailleurs ; alors que "l'Algérie", ce Venezuela en puissance, cette grenade dégoupillée ayant à la tête un zombi (au sens littéral du terme) EST, sous nos yeux, le résultat même, lui-même, de la gabegie islamo-arabiste et turc importée depuis des lustres, la France ou plutôt son Administration et la poignée de féodaux ségrégationnistes qui la soutenaient n'ayant rien fait ou si peu pour la contenir allant même jusqu'à falsifier les votes de la Chambre consultative indigène en 1947, le tout en pleine guerre froide et amorce d'un tiers-mondisme manipulé par le soviétisme ayant ses défenseurs jusqu'à ce maître de Foucault que fut Georges Bataille (défendu également ces temps-ci par ce sous-calibre qu'est Moix) tout se tient.
En refusant de critiquer Foucault et tout le post-sartrisme qui sont au fondement même des insultes de ceux qui viennent de l'invectiver, en se contentant de s'en prendre à Bourdieu (ce sous Lukacs, d'ailleurs à peine cité par Habermas et Honneth, son disciple, sinon dans des notes de bas de page) Finkielkraut n'aurait que la monnaie de sa pièce (de théâtre) à la mise en scène mal agencée, par trop littéraire au sens de bien trop agir par de "bons sentiments" pour citer André Gide qui lui a eu aussi maille à partir lorsqu'il critiqua sans le savoir le communisme soviétique.
Or, il ne suffit plus d'en appeler aux "valeurs de la République", à celles de la France éternelle (sa langue, sa culture, ses spécificités régionales) voire de se répandre en nostalgie sur "l'identité malheureuse" alors que les problèmes qui la rongent à petits feux (et rond points) empêchent de lui rendre non seulement sa dignité mais de lui enlever tous ces carcans ces pièges à loup (pour protéger, croit-on, le poulailler) ce qui l'empêche d'avancer, déjà en Europe, le Président actuel en rajoutant, tout en faisant mine d'en enlever, suprême mirage comme l'avait pronostiqué Pierre-André Taguieff...deux ans auparavant... Il n'est pas sûr qu'un Finkielkraut, du fait de ce non-travail d'analyse effectué soit à même de répondre à ses contradicteurs virulents: il ne l'a d'ailleurs pas tenté, non par peur (les policiers n'étaient pas loin) mais sans doute parce qu'il pense que c'est "minoritaire" comme le clament les bonimenteurs obséquieux alors que ce pas/sage reste surtout révélateur de ce qui est aujourd'hui en France en sa chair.