Il ne se passe pas un jour sans que simultanément ou presque le rouleau compresseur ultra financé de la bienpensance catastrophiste ne déverse sa fabrication maison de chiffres pour faire peur (dernièrement la disparition d'espèces alors que leur nombre est encore inconnu et celui des abeilles est bien loin d'avoir décliné tandis que le nombre d'ours blancs se porte bien merci) couplée à des interdictions (chasse forcenée à la voiture alors que l'air parisien par exemple n'a jamais été aussi peu pollué comparé aux années 90) et des intimidations diverses et variées comme celles touchant Eric Zemmour, Alain Finkielkraut, aujourd'hui Mathieu Bock Côté.
En apparence il n'y aurait aucun rapport entre ces bidouillages et interdictions/intimidations et la production à foison d'articles dits "scientifiques" financés par "open access" autrement dit l'auteur et surtout son "labo" paye (plusieurs milliers d'euros pour une revue comme Nature) ce qui n'est pas systématiquement un gage d'indépendance (ou de bidonnage) lorsque l'on voit les milliards déversés actuellement par diverses fondations et fonds pour s'acheter une image "écolo" made in GIERC… Or il semble bien que ce rapport existe entre cette production et ces intimidations/interdictions…
Depuis Lyssenko et cela a été renouvelé avec Louis Althusser (le maître de BHL) la pensée sectaire se légitime toujours de "science", Althusser mettant en avant ce terme comme l'indique Roger Garaudy que détiendrait, seul, le marxisme surtout lu par Lénine, formant dans les années 70 à l'ENS rue d'Ulm (pourtant propriété publique) ce qu'il nomme les "gardes rouges" français (il en parle dans son livre mémoire, L'avenir dure longtemps) et que l'on voit à l'oeuvre de mieux en mieux avec les Antifa et les Blacks Blocs.
En gros vous avez en bas ces milices en question qui empêchent de parler et cassent vitrines voitures et magasins comme les SA cassaient les magasins des Juifs dans les années 30 ; vous avez au milieu ces médias et universités comme (les diverses ENS, Science Po, Lyon2, Montpellier III, Rennes, Toulouse, Paris 8…) qui répandent le fiel catastrophiste doublé d'un hymne à tout ce qui est "sans": non blanc non genré migrants oubliant par exemple que parmi ceux-ci fuyant leurs pays surtout pour des raisons économiques ils assèchent de ce fait ces derniers d'une matière grise nécessaire pour leur développement (comme l'avait démontré Paul Collier dans Exodus).
Et, en haut, vous avez la gentry paillette starlettes nouvelles potiches des salons où les arrivistes 3D s'achètent une légitimité made in Soros-Buffet-Gates etc faisant des virées sympa et excitantes via hélicos et bateaux brise glaces pour pleurer sur la banquise disparue (alors qu'elle va et vient) déversant leurs milliards à des labos produisant justement ces articles à foison qui peuvent fort bien être exacts au sens d'être cohérents avec leurs postulats de départ sauf que ces derniers peuvent ne correspondre pas ou peu à la réalité observée.
Socrate et Kant l'avaient déjà démontré : Socrate traitait les beaux discours bien faits comme n'étant juste que de la poudre aux yeux s'ils n'étaient pas vérifiables, voilà pourquoi avait-il la dent si dure contre ce qu'il appelait les "sophistes"; quant à Kant il a démontré dans Critique de la Raison Pure que l'on pouvait construire des discours exacts (il a avait fabriqué quatre dans ce livre) sans qu'ils soient vrais pour autant au sens où ils leur manquent ce que Quine appelle le lien avec le réel : la neige est blanche si et seulement si la neige est blanche…
Sauf qu'un tel débat est désormais interdit, les partisans catastrophistes faisant barrage avec des articles en "open access" grâce aux lâchetés des politiques et des milliards provenant de tous ces arrivistes hollywoodiens avides de se payer des danseuses éthiques pour se construire une figure avenante de nouveaux philanthropes en surface alors que derrière au fond de la salle et des écrans les milices attaquent brûlent au nom du Bien de la Planète etc ; et "nous" voilà empêtrés, isolés, qui "nous"? Les partisans de ce qui autrefois s'appelait le débat des Idées, la tolérance, or les catastrophistes et leurs alliés nihilistes léninistes (djihadistes également) ont coupé avec cela, c'est la fameuse "coupure épistémologique" prônée par Althusser : on coupe avec l'humanisme bourgeois, judéo-chrétien, celui qui permettait tout de même à un Molière de dénoncer tous les Tartuffes… On en est bien loin aujourd'hui, même si ici et là quelques figures dissidentes s'activent encore…