” (…) On expose les gens à un faux espoir de guérison, pour une maladie dont on sait que dans 80% des cas, au bout de quelques jours, il n’y a plus de virus (..) ” déclarait l’infectiologue en chef de l’hôpital Saint Antoine (Paris) Karine Lacombe le 23 Mars (il y a un siècle) à l’encontre de l’utilisation d’hydrochloroquine préconisée, on le sait, par le professeur Didier Raoult (avec l’ajout d’antibiotiques pour éviter les surinfections sources principales des décès lors de ladite “grippe espagnole”) afin de combattre ce Covid-19 issu de la famille MERS-Cov; observons que sur ce point la Revue du Praticien indique (juin 2019) :
“Ces dernières années, des travaux fondamentaux et cliniques ont montré qu’au-delà de son action anti-inflammatoire et immunomodulatrice, l’hydroxychloroquine peut améliorer le risque vasculaire en agissant directement sur le profil métabolique et possède des propriétés antithrombotiques, anti-infectieuses et antitumorales. Toutes ces données favorables laissent présager un élargissement de son spectre thérapeutique dans les prochaines décennies.”
Pourtant l’arrêté du 13 janvier 2020 l’a classé dans son Article 1 “sur la liste II des substances vénéneuses” sans autre explication que celle donnée, en amont, par l’Agence de Sécurité Sanitaire en novembre 19 stipulant que
“Cette proposition d’arrêté envisage l’inscription sur la liste II de la substance : hydroxychloroquine. En effet, la chloroquine substance de la même famille présente un potentiel génotoxique qui pourrait être similaire pour la substance hydroxychloroquine. Des études ont été demandées aux titulaires des AMM des médicaments concernés afin d’évaluer le risque sur la santé humaine. Il est proposé de classer la substance sur la liste II des substances vénéneuses afin d’assurer une prise en charge adaptée des patients“. (Partie 3).
C’est ainsi mis au conditionnel (“qui pourrait être...”) tandis que des “études ont été demandées“… (à l’encontre de l’avis émis par la Revue du Praticien ci-dessus) ce qui est étrange, n’aurait-il pas mieux valu prendre une telle décision classificatoire après ? Sans parler bien sûr de ce qu’en dit le docteur Raoult (suivi par les responsables en infectiologie de Garches (Christian Perrone) et des urgences de Pompidou (Philippe Juvin)…
Alors ?…Coïncidence, complot du “lobby pharmaceutique” comme le clament certains ?…
Pour que celui-ci soit vérifié, il aurait fallu que l’instance gouvernementale ayant classé (préventivement?) le médicament (en l’occurrence le ministère de la santé…) sache que ce dernier, peu cher et pris sans ordonnance depuis des lustres (avec effets secondaires bénins au dire de la Revue du Praticien, supra) aurait pu concurrencer un éventuel médicament en train d’être (secrètement?) mis au point à l’encontre d’un “virus” qui aurait été propagé dans ce cas volontairement comme l’ont explicité non pas des sites “complotistes” mais des responsables chinois en mettant en cause les USA. D’autant qu’il s’avère qu’une “étrange pneumonie” sévissait en Italie dès novembre… Sauf que dans ce cas nous nagerions en pleine science fiction…qui, par ailleurs, devrait intégrer l’effondrement non seulement de nombreux profits boursiers mais également de millions d’entreprises dans le monde…
À moins de promouvoir par ce biais ce nouveau moyen-âge biotechnologique qui avait peine à démarrer ?…
La prudence conseille plutôt de parler d’agrégation fortuite de facteurs…Avec effets pervers…
Retenons cependant, du moins pour l’instant, que selon Karine Lacombe (et Didier Raoult…) “80%” des contaminés éliminent le virus… Reste 20%… Ce qui nécessite tests, masques, lits, respirateurs, que la France ne possède pas, à la différence de l’Allemagne, la Corée du Sud…
Or, c’est cette incurie, même, qui pose problème car le cas de ces deux derniers pays montre bien que l’hécatombe promise par les simulations algorithmiques obligeant au confinement général est, de jour en jour, invalidé (eu égard également au nombre de morts par jour dans le monde liés à des maladies contagieuses), il en est également de même en matière climatique au dire de la très sérieuse climatologue Judith Curry) ; voilà d’ailleurs l’enjeu théorique majeur qui arrive plus tôt que prévu (et c’est tant mieux) :
peut-on faire confiance à toute simulation prétendant insérer dans ses modèles le maximum d’interactions (et ce sur vingt à cent ans!) alors que celles-ci ne peuvent déjà pas intégrer en temps réel toutes les nouvelles boucles effectuées au moment même du calcul ? Dit autrement, les nouvelles interactions (genre effet papillon) ne peuvent pas être intégrées, en même temps, instantanément, dans le calcul déjà en cours, il y a donc toujours un décalage qu’il faudra calculer selon le “poids” (le gradient) des nouvelles grappes d’interactions à intégrer et matricer dont la Somme peut bifurquer (dériver) tout à fait ailleurs : n’est-ce pas ce que le théorème de Gödel indique déjà ?…
Wait and see donc.
Lire :
Covid et mensonge d’état en France
Covid-19 – Entretien avec celui qui est au cœur des polémiques : Didier Raoult