La “terre promise” du révisionniste Obama
(commentaires concernant l’histoire d’Israël publié au chapitre 25, du livre, « A Promised Land », publié par Barack Obama, août 2020 )
Par Dov Lipman – 11 Kislev 5781
Interprétation en français : Jean-Marie Gélinas
Je n’ai jamais critiqué publiquement l’ancien président américain Barack Obama – ni pendant mon mandat à la Knesset ni ailleurs – bien que je sois en désaccord avec nombre de ses politiques. Je suis fermement convaincu que les Israéliens ne devraient pas s’engager dans la politique américaine ou s’y immiscer, et je remercie régulièrement tous les présidents américains, y compris Obama, pour leur soutien économique et militaire à Israël.
Cependant, son mémoire, Une terre promise, est rempli d’inexactitudes historiques que je ressens le besoin de corriger. Son récit de l’histoire d’Israël (au début du chapitre 25) non seulement montre une compréhension imparfaite de la région – ce qui a clairement eu un impact sur ses politiques en tant que président – mais induit les lecteurs en erreur d’une manière qui façonnera à jamais leur perspective négative de l’État juif.
Obama raconte, par exemple, comment les Britanniques « occupaient la Palestine » lorsqu’ils ont publié la déclaration Balfour appelant à la création d’un État juif. Mais le fait d’étiqueter la Grande-Bretagne comme « occupant » jette clairement le doute sur sa légitimité à déterminer quoi que ce soit sur l’avenir de la Terre Sainte – et ce n’était pas le cas.
S’il est vrai que l’Angleterre n’avait aucun droit légal en Palestine lorsque la Déclaration Balfour a été publiée en 1917, cela a changé cinq ans plus tard. La Société des Nations, précurseur des Nations Unies, a donné aux Britanniques des droits légaux sur la Palestine dans son « Mandat pour la Palestine » de 1922, qui mentionne spécifiquement « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ».
La Ligue a également déclaré que « le lien historique du peuple juif avec la Palestine et les raisons de la reconstitution de leur foyer national dans ce pays ont ainsi été reconnus ».
L’omission notoire par l’ancien président du mandat internationalement qui autorisait les Britanniques d’établir un foyer pour les Juifs en Palestine a désinformé le lecteur, qui en conclura que le mouvement pour un État juif en Palestine n’avait aucune légitimité ou consentement international.
« Au cours des 20 années suivantes, les dirigeants sionistes ont mobilisé une vague d’immigration juive en Palestine”, écrit Obama, créant l’image qu’une fois que les Britanniques ont entamé illégalement le processus de formation d’un État juif en Palestine, les Juifs ont soudainement commencé à y affluer.
La vérité est que les Juifs ont toujours maintenu une présence continue pendant les 2 000 ans où la plupart avaient été exilés de la terre d’Israël, et aux cours des siècles qui suivirent, des juifs fuyant l’antisémitisme en Europe trouvèrent refuge revenant en Palestine contribuant ainsi à la stabilité et la permanence de la population juive en Palestine. Puis à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, un grand nombre de Juifs, plus de 100 000 fuyant eux aussi l’antisémitisme en Europe, et ne pouvaient trouver refuge qu’en Palestine, les États-Unis ayant instauré en 1924 des quotas sur le nombre de Juifs pouvant entrer en Amérique.
« Loi des États-Unis sur l’immigration Johnson-Reed de 1924, rédigé par Albert Johnson, votée le 16 mai 1924 et promulguer, le 26 mai 1924 sous le gouvernement du Président Calvin Coolidge du parti Républicain.
La loi d’immigration Johnson-Reed est proposée dans un contexte de forte xénophobie visant les immigrants d’Europe orientale et méridionale comme les Juifs issus des pays slaves, les Italiens, les Grecs, les Slaves et les Asiatiques.
Cette loi fut promulgué sous la gouverne du 30ème Président des États-Unis, Calvin Coolidge, mandat : du 2 août 1923 au 4 mars 1929 – Parti Républicain.
Le nombre d’immigrants a augmenté encore plus dans les années 1930, quand Adolf Hitler est arrivé au pouvoir et a commencé sa conquête de l’Europe alors que le monde restait silencieux.
Le contexte historique est ici important, et une fois qu’Obama a choisi d’écrire sur l’histoire, il aurait dû fournir le contexte complet et dépeindre les Juifs tels qu’ils étaient : un peuple persécuté et désespéré cherchant la sécurité, et non, comme il l’implique, de forts conquérants affluant en Palestine.
Son affirmation selon laquelle les nouveaux immigrants « ont organisé des forces armées hautement entraînées pour défendre leurs colonies » est également trompeuse. Il aurait été plus juste de le décrire : « Parce que les Arabes de la région ont impitoyablement attaqué les zones juives, les réfugiés juifs n’ont eu d’autre choix que de prendre les armes pour se défendre ».
Reconnaître que les Arabes attaquaient les Juifs avant même qu’il n’y ait un État d’Israël est un contexte historique important pour comprendre le conflit israélo-arabe.
A Promised Land raconte également comment les Nations unies ont adopté un plan de partage de la Palestine en novembre 1947, en divisant le pays en un État juif et un État arabe, que les « dirigeants sionistes », comme il les appelle, ont accepté, mais auquel « les Palestiniens arabes, ainsi que les nations arabes environnantes qui sortaient tout juste de la domination coloniale, se sont vigoureusement opposés ».
L’utilisation par Obama de « dirigeants sionistes » au lieu de « dirigeants juifs » s’inscrit dans le climat international actuel, dans lequel il est politiquement correct d’être « antisioniste », tout en étant inacceptable d’être antijuif. ( En réalité, le sionisme est le mouvement qui veut que les juifs vivent dans leur patrie biblique et historique, donc être contre cela est en fait de l’antisémitisme, mais c’est pour une autre discussion).
La description des « nations arabes qui sortaient tout juste de la domination coloniale » est une tentative claire de justifier le refus arabe du plan de partage de l’ONU. Ces pauvres « nations arabes » qui ont souffert de la colonisation de leurs « nations » par des étrangers ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une autre entité «
coloniale », les Juifs, pénètre dans la région.
Mais la vérité est qu’à l’exception de l’Égypte, qui n’a pas été colonisée, aucun des pays voisins qui ont rejeté le plan de partition n’avait été établi avant la Première Guerre mondiale. Oui, les mandats d’après-guerre de la Société des Nations ont donné le contrôle de la région aux Britanniques et aux Français pendant quelques décennies, mais cela a remplacé l’Empire ottoman qui avait contrôlé la région pendant des siècles. Ainsi, l’image de pays sortant d’un régime colonial de longue date interprété comme étant une tentative subtile de justifier leur objection au plan de partage est tout simplement fausse.
Obama raconte l’histoire de la création de l’État d’Israël en deux phrases, qui ne sont rien d’autre que de l’histoire purement révisionniste : « Lorsque la Grande-Bretagne s’est retirée, les deux parties sont rapidement tombées en guerre. Et avec la victoire des milices juives en 1948, l’État d’Israël est officiellement né ».
Ouah ! Je ne sais même pas par où commencer. Les deux camps ne sont pas « tombés en guerre » lorsque la Grande-Bretagne s’est retirée ; les deux camps se battaient depuis des décennies, les Arabes – qui ont rejeté plus d’un demi-siècle d’efforts pour établir un État juif dans la région – attaquaient les Juifs, et les Juifs se défendant. Lorsque les Britanniques ont ensuite quitté la région en mai 1948, les Juifs ont pris la décision très difficile de déclarer leur indépendance sur la base du plan de partage des Nations unies, qui donnait le droit à un État juif aux côtés d’un État arabe.
Il n’y avait pas de « milices juives revendiquant la victoire ». Il y avait une armée juive unifiée qui formait les Forces de défense israéliennes, qui savaient que les pays arabes environnants lanceraient un assaut total pour détruire Israël dès que ses dirigeants juifs auraient déclaré un jeune de l’État juif indépendant. Et c’est exactement ce que les armées arabes ont fait. Le nouvel État d’Israël a repoussé cet assaut pendant des mois, émergeant en 1949 à la fois affaibli et fragile.
Le point de vue d’Obama sur la formation de l’État d’Israël a sans aucun doute influencé sa politique étrangère concernant l’État juif. Si l’on considère Israël comme une force coloniale occupant la terre grâce à ses milices armées, alors il sera traité comme un étranger qui a fait du tort aux autres pour s’établir en tant qu’État. L’ancien président Obama trompe ainsi l’opinion public en leur faisant croire cette fausse information, cela aussi.
La phrase la plus fallacieuse de l’histoire d’Israël d’Obama est dans sa description de ce qui s’est passé pendant les 30 années qui ont suivi la création d’Israël : « Pendant ces trois décennies, Israël a du s’engager dans une succession de conflits avec ses voisins arabes… »
Quoi ? J’ai dû lire cette phrase à plusieurs reprises, car je ne pouvais pas croire qu’un président des États-Unis puisse écrire des mots aussi trompeurs, mensongers et dommageables sur un proche allié de son pays.
Israël ne s’est « engagé » dans aucun conflit avec les pays arabes environnants. Les armées arabes et leurs terroristes ont attaqué Israël encore et encore, et les Israéliens se sont battus pour se défendre.
Une histoire simple des guerres du Moyen-Orient impliquant Israël permet de dégager cette vérité fondamentale. Les faits sont les faits, et la représentation erronée que l’ancien président Obama a faite d’Israël comme étant un pays qui cherche le conflit plutôt que la paix – un pays qui s’est engagé volontairement dans des guerres avec les Arabes – constitue une injustice à l’égard d’Israël, qui cherche la paix, et suscite un sentiment anti-israélien.
La description faite par Obama de la Guerre des Six Jours en 1967 poursuit ce révisionnisme : « Une armée israélienne largement supérieure en nombre a mis en déroute les armées combinées de l’Egypte, de la Jordanie et de la Syrie. Ce faisant ainsi, Israël a pris le contrôle de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est depuis la Jordanie, de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï depuis l’Égypte, et du plateau du Golan depuis la Syrie ».
Ici, il n’aborde pas ce qui a mené à la guerre, lorsque toutes les armées arabes se sont rassemblées le long des frontières d’Israël et ont déclaré leur intention de le rayer de la carte. Il ne décrit pas le fait qu’Israël ait supplié la Jordanie de ne pas entrer en guerre, ni le fait que la Jordanie n’avait aucun droit légal sur la Cisjordanie, qu’elle a occupée en 1948 et annexée en 1950 en violation du droit international.
Plus important encore, Obama omet de mentionner la volonté d’Israël, immédiatement après la guerre, de se retirer de toutes les zones qu’il a gagnées dans sa bataille défensive en échange de la paix ; et par extension, il omet également de parler des « trois non » de la Ligue arabe en réponse à cette offre : de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël et pas de négociations avec Israël.
Cette omission d’Obama sert une fois de plus à dépeindre Israël comme l’occupant agressif qui cherche le conflit et non la paix.
L’ancien président Obama continue avec une autre fausseté flagrante, qui contribue à donner un aperçu de sa politique concernant les colonies israéliennes en Cisjordanie.
La « montée de l’OLP ( l’Organisation de libération de la Palestine ) » est le « résultat » de la guerre des Six Jours, écrit-il. Cela donne l’impression que le mouvement de libération palestinien – y compris ses attaques violentes et meurtrières contre les Israéliens – n’était que le résultat de la prise de contrôle par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza.
Cela renforce le message que si seulement Israël quittait ces zones, il y aurait la paix entre Israël et les Palestiniens. C’est ce qui incite les dirigeants du monde entier à suggérer que les colonies israéliennes dans ces zones sont l’obstacle à la paix dans la région.
Mais il y a un défaut dans cette histoire et cette logique. Elle n’est pas vraie. L’OLP a été créée en 1964, trois ans avant qu’Israël ne contrôle ces zones « occupées » et trois ans avant qu’il n’y ait de colonies.
Qu’est-ce que cette organisation palestinienne libérait exactement à cette époque ? Y a-t-il une autre conclusion que la libération de l’État juif dans son intégralité ? Quelle autre option pourrait-il y avoir ?
C’est pourquoi le mouvement « Palestine libre »chante « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ». Ils sont contre l’existence d’Israël n’importe où entre le Jourdain et la mer Méditerranée. Ils voient un tel État comme une entreprise coloniale avec des milices armées s’emparant de la terre des autres, tout comme Obama le fait croire aux lecteurs lorsqu’il décrit la formation de l’État dans son livre.
La fausse description de la montée de l’OLP après 1967 sert le récit selon lequel « l’occupation » et les colonies sont la cause du conflit, et cela a sans doute eu un impact direct sur la politique du « pas une brique » d’Obama, notamment le gel de la construction des colonies, dans un effort pour amener la paix entre Israël et les Palestiniens.
Obama décrit l’échec des accords de Camp David de 2000, dans lesquels l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak avait offert aux Palestiniens plus de 90 % de ce qu’ils demandaient.
« Mais Arafat a exigé plus de concessions et les négociations ont échoué dans les récriminations », écrit-il. Mais les pourparlers n’ont pas simplement « échoué ». Soixante-six jours plus tard, Arafat a déclenché la deuxième Intifada, au cours de laquelle 1 137 civils israéliens ont été assassinés et 8 341 ont été mutilés par des terroristes financés par Yasser Arafat qui se sont fait sauter dans des bus et des cafés israéliens.
Ne me croyez pas sur parole. Mamduh Nofal, ancien commandant militaire du Front démocratique pour la libération de la Palestine, a révélé qu’après Camp David, « Arafat nous a dit : ‘ Maintenant, nous allons nous battre, alors nous devons être prêts’ ».
En outre, un autre leader du Hamas Mahmoud al-Zahar a déclaré en septembre 2010 qu’à l’été 2000, dès qu’Arafat a compris que toutes ses exigences ne seraient pas satisfaites, il a donné l’ordre au Hamas, au Fatah et aux Brigades des Martyrs d’al-Aqsa de commencer à attaquer Israël. Et que Mosab Hassan Yousef, fils du Cheikh Hassan Yousef, fondateur du Hamas, ait vérifié que la deuxième Intifada ait été bien planifiée à l’avance par Arafat lui-même.
Non seulement Obama ne fait pas le lien exact entre la deuxième Intifada et le fait qu’Arafat n’ait pas reçu tout ce que les Palestiniens avaient demandé à Camp David – des demandes qui auraient empêché Israël de se défendre contre le terrorisme palestinien – mais il semble rejeter la responsabilité de l’Intifada sur Israël.
Il décrit la visite en septembre 2000 du leader de l’opposition israélienne et futur Premier ministre, Ariel Sharon, au Mont du Temple à Jérusalem comme « provocatrice » et comme un « coup de théâtre » qui « a enragé les Arabes d’ici et d’ailleurs » Mais Obama néglige de mentionner que Sharon ne s’y est rendu qu’après que le ministère de l’Intérieur israélien ait reçu l’assurance du chef de la sécurité de l’Autorité palestinienne qu’aucun tumulte ne résulterait de cette visite.
En fait, Jibril Rajoub, chef de la sécurité préventive en Cisjordanie, ait confirmé que Sharon pouvait visiter la zone sensible tant qu’il n’entrait pas dans une mosquée ou ni priait pas publiquement, règles auxquelles Sharon adhérait.
Plus incroyable encore, Obama décrit le Mont du Temple comme « l’un des sites les plus sacrés de l’Islam », sans mentionner qu’il s’agit du site le plus sacré du judaïsme.
Un lecteur innocent qui ne connaît pas la région et son histoire le lit et en conclut qu’il était tout simplement erroné pour un dirigeant juif de se rendre sur un site religieux musulman. D’un autre côté, s’il ou elle savait que c’est le site le plus saint pour les Juifs, il ou elle se demanderait probablement pourquoi il y avait quelque chose de mal à ce que Sharon y soit allée – sauf qu’Obama omet connaître cette partie, ce qui amène quiconque à conclure que Sharon a eu tort.
Cette omission, ainsi que l’exclusion des plans d’Arafat pour l’Intifada juste après l’échec des négociations à Camp David, ne peuvent que conduire à conclure qu’Israël est responsable des cinq années d’effusion de sang pendant la seconde Intifada.
La leçon d’histoire d’Obama dans son livre, se poursuit avec l’image constant de la tension entre Israël et Gaza. Il est remarquable qu’il ne fasse aucune mention du désengagement israélien de Gaza en 2005, lorsqu’Israël a retiré toutes ses troupes de la bande de Gaza tout en forçant 9 000 citoyens juifs à quitter leurs foyers.
Quiconque lira la description faite par le président Obama des guerres entre Israël et le Hamas ne saura jamais qu’Israël n’« occupe » plus Gaza, et que les Palestiniens ont été libres d’y construire un merveilleux État palestinien « sans Israël » au cours des 15 dernières années. Cette omission est flagrante.
Enfin, les paroles trompeuses d’Obama décrivant la réponse d’Israël aux tirs de roquettes du Hamas sur sa population civile ne font qu’enflammer et inciter le sentiment anti-israélien dans le monde entier. Cette réponse, écrit-il, comprenait « des hélicoptères Apache israéliens rasant des quartiers entiers » à Gaza – des hélicoptères Apache qu’il identifie comme venant des États-Unis, une question subtile ou pas trop subtile de savoir si les États-Unis devraient fournir à Israël une aide militaire si elle est utilisée de cette manière.
Plus important encore, que veut-il dire par « niveler des quartiers entiers », sinon qu’Israël bombarde sans discernement des quartiers de Gaza, assassinant délibérément des innocents ? Et quel être humain sur Terre ne serait pas agacé de condamner Israël pour une activité aussi inhumaine ?
Le problème, c’est que c’est faux. Israël cible les chefs terroristes et les roquettes qu’ils tirent sur les villes israéliennes. Tragiquement, les dirigeants du Hamas utilisent des Palestiniens innocents comme boucliers humains en se cachant derrière eux dans des quartiers civils, et en lançant des roquettes sur Israël à partir de là et des hôpitaux et des mosquées.
Israël fait de son mieux pour ne pas tuer d’innocents – même en larguant des tracts annonçant un raid aérien imminent – et annule les missions de destruction de lance-roquettes ou de meurtre de dirigeants terroristes lorsqu’il y a trop de civils dans la région. Israël ne lance certainement pas d’attaques de représailles qui « nivellent » sans but des quartiers entiers.
Je n’ai aucun problème à critiquer Israël. Nous pouvons débattre des questions dans le cadre de discussions intellectuellement honnêtes et, en fin de compte, il se peut que nous devions accepter d’être en désaccord avec les politiques d’Israël. Mais personne ne devrait accepter un livre rempli d’inexactitudes historiques qui conduisent invariablement des lecteurs innocents et inconscients à tirer de fausses conclusions. Un livre aussi dévastateur que vient d’écrire Obama n’a comme unique conséquence de mener a des ramifications et des conséquences réelles.
Il est terriblement décevant. J’aurais certainement attendu de Barack Obama, le 44e président des États-Unis, qu’il fasse preuve de vérité, d’exactitude et d’équité. Mais les mensonges et les inexactitudes de ce mémoire ne font qu’alimenter la théorie selon laquelle Obama était, en fait, anti-Israël. Aujourd’hui, à travers son livre qu’il vient de publier, A Promised Land, il ne cherche qu’à convaincre d’autres personnes de le rejoindre.