Il existe comme un continuum de plus en plus étouffant, auréolé d’une bulle protectrice médiaticopolitique globale et mondiale en extension, qui peut, à un bout, condamner, mais du bout des lèvres (“autres temps autres mœurs“) le viol sur mineur (en l’appelant “inceste” afin de le diluer dans le “non-dit” ancestral de toute “famille” terme condamné en soi jusqu’à voir ses distinctions sexuelles être éliminées) et, à l’autre bout, en appeler à bannir, partout, tous ceux qui précisément en combattent les sources ou causes ; ou, plus généralement, refusent, politiquement et moralement, que la distinction entre “viol” et “vol” soit seulement une question juridique et linguistique, telle cette voyelle bien tendue ce “i” qui vient s’enfoncer dans ce sexe et/ou cette bouche jusqu’au cerveau sommé de se taire -“tout le monde fait comme ça je vais te montrer“- sommé d’accepter l’inacceptable -“il n’y a pas eu de fraudes, Trump a excité la foule il doit donc être banni partout, de même que Zemmour ; Fillon a menti sur l’emploi de sa femme il doit être empêché sur le champ; les contestataires du vaccin et du masque sont des irresponsables et doivent être bannis enfermés“.
Il s’agit donc de nous forcer à se soumettre à l’idée que le v(i)ol d’un enfant, d’une élection, d’une instruction honnête des connaissances, d’une victime (surtout si elle se défend) le v(i)ol de frontières, d’une culture, d’une langue, d’un être ensemble et sa continuité symbolique (politeia) assumant sa part de risque sans avoir besoin d’être infantilisé, il “leur” faut tordre l’idée que cette injonction violente n’est pas, déjà, un v(i)ol manifeste d’intimités volages et durables se nommant naguère “libertés”, d’imaginaires, contes et légendes multiformes, le tout formant culture, nation, civilisation ; il faut nous forcer à croire qu’il s’agit juste d’illusions réactionnaires (doublées aujourd’hui de complotismes cherchant toujours à nuire et non à dénoncer justement ceux qui ainsi arnaquent); il s’agirait en un mot de détruire nos capacités multiformes pour en faire un défilé et stock d’images sans scénario singulier qui, lui, est désormais fourni, clés en main, par les prothèses numériques de la Caste sectaire globaliste nous mettant ainsi sous perfusion symbolique : une sorte de Remdisivir politique nous injecte toutes ces injonctions jusqu’à v(i)oler désormais les droits (tous) et ce en notre nom ou l’hypocrisie totale qui fait dire à un néo-journaliste de Right Side que “le politiquement correct c’est le fascisme avec des manières“.
D’où l’impression, lorsque l’on v(i)ole un enfant une élection un(e) assistant(e) d’être dans un continuum perceptif cohérent ou croyance logique, ratiocination, légitimation (“tout le monde fait ça, tiens, je vais te montrer” ou ” Trump est une personne extrêmement dangereuse donc tout est permis” et ce depuis…2016).
Ce qui fait que sortir une caisse pleine de bulletins Biden, accuser Fillon de détournement de fond public, écarter un enseignant ou un journaliste d’un poste c’est de “la politique ou la guerre continuée par d’autres moyens” (Lénine), tout cela, ces actes mettent en forme le je v(i)ole de nuit donc je suis (le Petit prince…) sans avoir conscience de faire “mal” puisque Trump c’est justement le mal ou “leur morale et la nôtre” disait Trotski (cité abondamment par les préfets français ces temps-ci).
“J’ai” par exemple le sentiment d’avoir bien parlé à une émission renommée en condamnant “la violence” le “racisme”, bref, “l’extrême-droite” et ensuite “je” vais chercher à en être récompensé dans ce désir narcissique de s’admirer s’aimer de se dédoubler à la recherche d’un miroir sur lequel apparaîtront, comme sur le portrait de Dorian Gray, toutes ces images ainsi convulsées, violence domination possession généralement accolé à l’extrême droite au suprémacisme aujourd’hui au “privilège blanc” mais souci de les vaincre en héros du Bien : la “Justice Sociale” viendra ainsi se refléter dans le/la mignon/ne du moment dont le “consentement” ne sera qu’une péripétie une arriération “hétéropatriarcale” un artefact “bourgeois”.
Cela peut s’exprimer d’abord benoîtement dans un repas après l’interview pris dans un endroit m’a-tu-vu (du moins naguère) ou alors dans un appartement-salon-qui-compte-rive-gauche quitte ensuite à compter fleurette à l’interlocuteur (et/ou à son enfant) synthétisant ainsi la tension produite par l’émission et ses retombées jusqu’à le forcer s’il résiste ou reste sidéré hésitant en admiration et amitié voire amour, d’où ces relations “incestueuses” entre admirateurs et admirés leaders et fans, le beau parleur, surtout s’il est chef de quelque chose, voulant matérialiser son narcissisme bien flatté par les admirateurs de sa prestation en la consommant par et dans son “côté obscur”…
Pourtant, si l’on prétend être dans une autre dimension que l’apologie de la force, comme le croient ces pseudo progressistes (des gnostiques sectaires en réalité vampires sans (cent) âge à la Pelosi cette awomen) il n’y aurait pas “besoin” d’avoir recours à de telles matérialisations pour exprimer ce “souci d’être soi” et sa vantardise grossière.
Ce totalitarisme globaliste d’aujourd’hui reste un impérialisme banal (au sens d’Hannah Arendt) admonestant tout ce qui n’est pas lui tel Midas transformant ce qu’il touche en or et ici en ami ou ennemi définition chimique du politique ou la loi du plus fort (telle que la théorisa Carl Schmitt après Machiavel et Lénine) mais que la caste néo-sadienne actuelle bien sûr nie ; en se parant même aujourd’hui et littéralement d’un masque hygiéniste pour parfaire ce v(i)ol d’artiste blanchotien :”Mieux vaut être Brutus que peindre le meurtre de César, mieux vaut écrire le Capital que Guerre et Paix“; “mieux vaut avoir tort avec Sartre que raison avec Aron“, ” mais qu’a fait Sartre avec ses livres, rien, alors que les miens sont des bombes, viens, je vais te montrer, c’est pour ton bien…
L’implosion, donc, mais avec des manières. Et sa tératologie spécifique.