À l’ère du faux généralisé et en plein théâtre d’ombres quelques vieux acteurs tentent de faire croire qu’il existe encore quelque chose plutôt que rien derrière un rideau toujours tiré lumières éteintes. Aussi demandent-ils à ce que sur la scène de “Guignol” apparaissent “plusieurs” têtes de gondole et non pas seulement deux à trois, ce qui ne se fait pas à l’ère du supermarché en veux-tu en voilà ; et hop ! La demande de “proportionnelle” resurgit telle la diablesse de sa boîte nouvellement numérisée (avec néons flashy et tout le tsointsoin masqué…).
Tout cela sent bien sûr le plat sous vide réchauffé à la va-vite tout en faisant croire qu’il “est fabriqué maison”, du n’importe quoi en tube, pitances et piquettes, tant les échanges parlementaires ont été rendus à néant au profit de ce comité Théodule pompeusement intitulé “comité de défense” sorte d’officine façon Tartarin de Tarascon avide de donner des ordres que personne ne suit mais cela ne se voit pas tant la pellicule du Réel est bien matricée par les araignées médiatiques.
Bayrou, mais il n’est pas le seul, sort de la naphtaline en symbole pitoyable d’une demande loufoque de dialogue à l’époque de son impossibilité notoire malgré les apparences Potemkine d’une Sofia Mabrouck ou d’un Pascal Praud. Un chef antifa avait fait ce constat il y a quelques temps et cela s’avère exact : le débat réel n’est plus nécessaire à l’ère de l’effacement des avis divergents et de la mise à mort sociale des opposants ; exiger de la “proportionnelle” ne manque pas alors de piquant, Bayrou veut ainsi participer à la mise à mort des derniers restes de démocratie mais dans le genre passez-nous le surin et la seringue on va vous vacciner fissa de cette envie de “dialogue” en s’agitant à plusieurs devant vous “familia grande” la pornographie n’a décidément plus de limites avait déjà constaté naguère Jean Baudrillard…