Contrairement à la Vulgate antimoderne (“déconstructiviste”) qui prétend voir dans ces inquiétudes taxées d’emblée de “natalistes” une connotation “racialiste” et donc “d’extrême-droite” il semble bien, au vu de la situation présente montrant la difficulté grandissante à développer une réelle politique d’intégration voire d’assimilation, que cette baisse de la natalité et surtout cet espoir insensé stipulant que “l’immigration y pourvoira” oublie que celle-ci ne se réduit pas à un ventre (pas plus qu’à des bras) ce qui implique qu’elle peut fort bien prétendre également déployer sa propre façon non seulement d’éduquer mais d’instruire en politique les comportements corrélés, ces derniers se déployant à terme en état de fait puis en État tout court.
Aussi, lorsque le “message” d’unité nationale et “républicaine” (au sens grec de sentiment d’appartenance : politeia)estompe sa dimension universelle suite aux assauts répétitifs (et sinon conjoints du moins concomitants objectivement) de courants culturalistes, globalistes, néo-léninistes, sans oublier les errements scientistes d’une technostructure à bout de souffle, s’opère alors l’effondrement progressif de sa signification politique : pourquoi au fond renoncer à sa propre culture afférente si au plus haut lieu il y a volonté de “déconstruire” cette demande d’universalité et ce au profit de “droits pluriels” essaimant d’une multitude de “minorités” pour une part agissantes, et ce violemment ?
Sans se douter également que ce faisant cependant cette multiplicité loin de se vivre de façon ludique comme il est vu dans Star Wars ou Star Trek -lorsqu’il s’agit de personnifier les espaces intergalactiques dans lesquels toutes les espèces se côtoient et se mélangent allègrement (hormis les méchants individualistes klingons et leurs opposés assimilationnistes les Borgs) cette multiplicité, n’ayant comme seul point commun qu’une vague tolérance éphémère -à l’identique d’une pause dans un transport en commun, s’avère être une vue de l’esprit s’il n’y a pas un cadre politique fort qui règle l’ensemble comme “être” commun (citoyen) et non pas seulement comme être humain, car ce serait réduire celui-ci à son seul aspect biologique (“bio-pouvoir”) effaçant l’appartenance à la vie politique (politeia) qui le transcende.
“Nous” sommes donc à une réelle croisée des chemins: soit cet affaissement démographique réveille à la fois la nécessité d’une réelle réflexion sur quelle politique de natalité voulons-nous et la nécessité d’éduquer et d’instruire les enfants, de toutes origines, dans une réelle politique au sens ancien du sentiment d’appartenance, soit l’on opère une politique de l’autruche faussement humaniste ne voyant pas ou refusant de voir que sans ce cadre politique fort indiqué les forces idéologiques et étrangères qui opèrent sous nos yeux (aveuglés) pour détruire la Nation et partant pour démanteler cette singularité typiquement française d’insertion par la langue et la culture et non par le sang seulement, ces forces se trouveront alors renforcées comme c’est le cas aujourd’hui et ce au plus haut lieu puisque la réelle histoire de la Nation s’avère être de plus effacée. Ce qui n’a rien de “progressiste” mais au contraire plutôt “fixiste” au sens de régresser vers ces sociétés dominées uniquement par la force clanique comme le montrent les mafias et les sectes à l’instar de ce qui se profilent actuellement quoique masqués par des visages d’ange.