Michel Onfray en voulant imposer ledit “pass sanitaire” à un peuple “souverain” pour une maladie aux taux de létalité et mortalité infimes et Natacha Polony ne comprenant pas qu’Israël est devenu depuis 1947 un pays précisément “souverain” qui ne peut accepter de voir sa population civile être en plus bombardée à l’aveugle, ces deux “souverainistes” n’ont visiblement pas saisi la notion qu’ils agitent depuis des années, pas plus que l’idée de liberté distincte en effet de la licence concernant en particulier Onfray ; ce dernier en effet se met donc à faire des comparaisons indignes entre contamination au sida à C-19 au viol ou encore rouler à plus de 130 km alors que (pour commencer à vitesse régulée) lorsque la route le permet et comme cela passe en Allemagne sur certaines sections il n’y a aucune raison de ne pas rouler plus vite si tout est sous contrôle, d’autant que la très grande majorité des accidents mortels se passe sur de petites routes la nuit, le weekend, guère sur l’autoroute.
Quant à la “contamination” si l’on est “sans masques” ou ” sans vaccin”, quel rapport avec le viol et le sida, d’autant que lorsque l’on n’est pas malade il n’y a aucun risque nos défenses immunitaires sont précisément là pour agir comme membranes qui filtrent les virus qui peuvent être intégrés et ceux qui doivent être combattus, vivre “sans” virus est une ineptie, on dirait que Onfray ne lit rien n’entend rien que toutes les études examinées par le Conseil Scientifique Indépendant tous les jeudis et aussi tous ces travaux passés au peigne fin par tant de gens compétents démontrant que les personnes non symptomatiques ne sont pas contagieuses, et que même si elles l’étaient ce n’est pas le SIDA !!! les taux de létalité et de mortalité étant infimes et sont surtout liés au refus de laisser les médecins prescrire tout en diabolisant les traitements précoces qui font de plus en plus la démonstration de leur efficacité. Onfray le “Girondin” se coule dans la peau d’un hyper jacobin version même pas Robespierre mais Jacques-René Hébert, il peut faire désormais cause commune avec les étatistes de tous bords, encore un effort et la dérive façon Jacques Doriot n’est pas loin…
Concernant Polony les bras en tombent tant elle ose renvoyer dos à dos Israël et le Hamas (supra) en se demandant pourquoi les habitants juifs demandent aux palestiniens ayant occupé illégalement leur maison à Jérusalem lors de l’invasion jordanienne en 1947-1948 et après que le camp dit “arabe” ait refusé la partition entre deux États alors que dit-elle les maisons palestiniennes occupées par des juifs durant la même période ne sont pas, elles, pas plus rendues à leurs propriétaires, sauf qu’aucun juif (ou alors une poignée comme partout) ne leur a demandé de partir, contrairement à la légende qui continue à faire flamber nos banlieues et faire fuir les juifs français qui y vivaient encore ; parce que des gens comme Polony continuent à véhiculer le même narratif mensonger stipulant que ce sont les Juifs qui ont refusé la paix en 1947, et qui ont expulsé les “arabes” de l’époque (eux-mêmes venant d’où ?) alors que la réalité historique prouve que les puissances nationales-islamiques de l’époque ont demandé à ces populations de partir afin que la guerre du refus de la partition ne les touche pas; il existe même des documents sonores indiquant que des camions avec haut parleur passaient dans les villages limitrophes à la Syrie la Jordanie l’Égypte pour demander à leur population de partir alors que leurs voisins juifs leur disaient de rester.
On peut d’ailleurs avoir un exemple de cette disproportion d’analyse concernant Polony lorsque les très récents “pogroms” effectués en Israël même, au dire de Shmuel Trigano (qui n’est pas le premier venu) ont bien montré que ce sont les “arabo-israéliens” qui ont incendié molesté agressé leurs voisins juifs-israéliens et non pas l’inverse ; aussi lorsque Polony prend pour argent comptant le narratif palestinien stipulant que lesdits “réfugiés” de 1948 auraient été manu militari jetés dehors alors qu’il s’agissait d’un exode volontaire lié aux injonctions des armées arabes de “faire place” et aussi sans doute liée à la peur répandue par la propagande stipulant par exemple que l’Irgoun et surtout Stern allaient leur faire la peau suite à divers massacres de juifs opérés à Jérusalem par certains fedayins (voir le mensonge sur ledit massacre de Dir-Yassine par exemple) mais s’il est vrai cependant que de telles représailles ont pu avoir lieu elles furent très limitées et en aucun cas liées à une volonté d’épuration, même si le mot de Ben Gourion “on ne va pas non plus les retenir de force” a été prononcé mais peut fort bien s’expliquer de manière réaliste: des populations chauffées à blanc par une propagande leur signifiant en plus qu’il serait “haram” de se faire commander par des “juifs” ont donc fui puis ensuite ont refusé tous les plans qui leur ont été proposés, même Bill Clinton dans ses mémoires l’indique, pourquoi être plus royaliste que le roi ?…
Nos deux “souverainistes” ne comprennent donc visiblement pas le terme qu’ils défendent au sens de placer le Peuple en premier selon la Constitution d’ailleurs (ce que ne saisissent pas non plus les “anti-populistes” primaires) et ce n’est pas parce qu’ils agitent en commun le concept post-marxiste et néo-léniniste de “néo-libéralisme” (initié par Bourdieu) qu’ils peuvent se draper d’une quelconque rigueur théorique puisque ce terme censé expliquer tout ne fait que souligner des évolutions économico-financières liées à la globalisation et l’autonomisation des circuits monétaires au sens où celle-ci a été doublement accélérée par leur numérisation, par l’inégalité des termes de l’échange entre économies excessivement protégées et économies excessivement ouvertes, sans oublier la mise en place des changes flottants depuis la déconnexion entre l’or et le dollar (ou la fin des accords de Bretton Woods en 1971).
Les phénomènes de destruction de l’industrie en France (bien moindres en Allemagne en Suisse aux Pays-Bas au Japon en Corée du Sud pas moins “libéraux”…) ont bien plus à faire avec la manière dont l’État en France s’est construit depuis 1945 par un compromis bancal entre les bureaucraties post vichystes gaullistes communistes et rad-soc visant à chaperonner la société civile qui a eu certes son embellie durant les années 60 (reconstruction, boom consumériste des années yé-yé) avant de s’écrouler dès le premier choc pétrolier (1973); sans oublier là aussi les contradictions salariales et sociétales qui produisent encore le même effet à savoir le fait que le “partenariat” social n’en est pas un à partir du moment où les syndicats ne représentent pas vraiment les vrais intérêts du salariat tant leur représentativité est de plus en plus en décalage avec le pays réel d’une part (quid de la cogestion?) et que d’autre part la sclérose de la bureaucratie d’État fonctionne (toujours) dans ses récompenses et son dynamisme à l’ancienneté et non à l’innovation ; en fait les vieux (dans leur tête) empêchant les jeunes d’agir pour le bien du pays, et, aujourd’hui, ces entraves se font littéralement : masques et “vaccins” (traitement génique expérimental plutôt alors que nous avons des traitements) viennent ainsi empêcher les jeunes, dès six ans, de créer le monde “d’après”…
Dommage qu’un Philippe de Villiers ne se soit pas levé et quitté le plateau lorsque Onfray a dévoilé son vrai visage : celui d’une baudruche autoritaire dont la philosophie est aussi consistante qu’un bateleur effervescent, Polony venant le rejoindre dans la même foire, celle du mensonge drapé en plus d’une suffisance présomptueuse.
Dernier ouvrage paru : Rhombe