par C’est ce que prônait Ferdinand Foch, ce “fou” dont parlait Clemenceau, ou comment il aurait fallu au moins signer l’armistice à Berlin même et défiler dans la capitale (comme le firent à Paris les palefreniers wagnériens vingt deux ans plus tard) afin de montrer qui avait gagné enlevant ainsi un doute à ces Allemands refusant de croire à la défaite, d’autant qu’ils n’avaient pas subi la guerre sur leur Sol. D’où leur animosité envers leurs dirigeants et le bouc émissaire tout trouvé et son “coup de poignard dans le dos”: le Juif (plus que le Bolchevique, Hitler reprochant surtout à ce dernier d’avoir été perverti par le premier d’où la locution : judéo-bolchevisme…).
Machiavel avait pourtant prévenu dans Le Prince en rappelant cette “vertu” quasi animale : les vaincus adoptent les valeurs du vainqueur fascinés par ce qui les aura dominés (comme ce fut le cas en 45) ; au lieu de cela le ressentiment le choc séculaire entre villes et campagnes (individu/communauté) puis l’écrasement des idéalistes de Rosa Luxembourg par les corps francs du social-démocrate Noske -(cette adversaire de Trotski et de Lénine, cette naïve Olympe de Gouges allemande car “Rosa” voulait comme Olympe préserver l’un des acquis de la révolution française de 89 : la liberté d’opposition)- firent que cette fureur qui s’était crue invaincue puisque “trahie” en 18 et qui devenait de plus en plus lumpen poussa alors ces factions bigarrées et peu à peu racialisées à façonner les S.A ensuite sacrifiés dans l’imaginaire S.S du “sang pur” face au “sang impur” français qui l’avait pourtant déjà battu en 14…
Mais le premier sang gagna cette fois sur le second et crut enfin que les gènes purifiés avaient parlé alors que ce sang à la mystique trafiquée avait surtout bénéficié d’une armée modernisée (et entraînée secrètement en…URSS) et ce en lien avec le refus français et anglais de réoccuper la Rhénanie en 36 tant les Chamberlain français comme Flandin (“ancêtre”de Hollande et Macron) savaient saboter l’esprit d’un Foch, lui qui était connu, malgré ses actions trop téméraires (coûteuses en hommes à l’instar de Joffre et à la différence de Pétain) à pratiquer l’imaginaire du mot de Danton qu’affectionnait Patton : de l’audace encore de l’audace toujours de l’audace…
Ainsi l’Imaginaire de l’Allemagne dite “trahie” et donc se croyant encore invaincue permit aux palefreniers wagnériens de s’emparer du pouvoir (grâce à la complicité stalinienne aussi) comme l’espèrent aujourd’hui ces nouveaux palefreniers que sont les trotsko-djihadistes en France chassant le juif, comme le natif, figures désormais interchangeables, une pratique ne se banalisant pas seulement à Amsterdam (alors que le match est passé) puisqu’elle continue encore et encore dans les universités françaises, les stades, les transports, les médias du service public (et privé à voir les “live” du Figaro sur la victoire de Trump) bientôt il faudra porter une étoile indiquant ” Je ne suis pas Juif ni RN” ce qui se fait déjà pour assurer son pain quotidien éviter la mort sociale…
Aussi les leçons à tirer semblent claires : on n’en finit pas avec un monstre totalitaire en le psychanalysant mais en paralysant sa fureur/douleur avant de le démanteler. Comment ?… Il se trouve que dans la guerre idéologique, il convient de libérer les places fortes comme la culture l’enseignement l’agriculture, l’écologie en y supprimant leurs ministères, sans oublier le CIC, l’ARCOM, tout en rendant autonomes dans l’embauche des enseignants les lycées et universités, imposant également une parité intellectuelle et pas seulement sexuelle dans les médias : de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace…
