22 mars 2025

Voter avec son cerveau et non son sexe ou sa couleur

Voilà ce qui pourrait être surtout retenu des élections américaines alors que les néo-racistes de la gaute et de la droiche ont insisté (jusqu’à se raser la tête pour certaines fausses féministes refusant les résultats) à réduire chaque citoyen en ces aspects pourtant hors- sujet ; preuve de leurs mépris abyssaux du Tiers-État, (entre les Nantis de la Secte et sa Milice trotsko-djihadiste, soutenus par certains différentialistes nazillons) jusqu’à croire qu’il suffirait d’agiter en plus quelques marionnettes lascives du show buzz  pour créer les conditions d’un vote “antiraciste” et “progressiste”….

Ce fut au contraire un raz de marée contre ces vrais racistes et obscurantistes et ce malgré la reductio ad hitlerum de ceux-là mêmes qui se comportent dans leur vie privée et public en palefreniers néo-léninistes djihadisés et vulgaires jusqu’aux neurones, ânonnant sans aucune honte et jusqu’au dernier “tweet” les mots sortilèges habituels dévoilant ce qu’ils sont eux-mêmes en réalité (effet miroir de l’inversion accusatoire)…
Au lieu d’admettre par exemple que le vote “hispanophone” est devenu en majorité “trumpien” non par peur d’être “déporté” comme le maintiennent ces décervelés mais bien déjà pour défendre leur pouvoir d’achat dévoré par l’inflation et l’immigration illégale poussant les affairistes à jouer  encore plus sur le terrain vague des bas salaires ; idem pour le vote chez les hommes afro-américains qui a progressé, sans doute las d’être sans cesse renvoyé à leur couleur et leur situation sociale alors qu’ils veulent eux aussi goûter à l’american dream ; et même les femmes mariées ont voté Trump, lasses elles-aussi sans doute d’être traités de fascistes parce qu’elles veulent de la sécurité et élever leurs enfants dans le respect et la dignité de leurs sexes respectifs sans qu’ils y soient réduits comme autrefois…

Car c’est bien là ce renversement des “valeurs républicaines” qu’évidemment un Finkielkraut ne peut comprendre (comme l’explique bien Pierre Cassen)  femme, homme, coloré ou pas, tous sont sommés par la lumpen-intelligentsia de se haïr soi-même jusqu’à la phobie/folie ou comment évincer la citoyenneté de son rôle ontologique à forger la Politeia (République en grec) c’est-à-dire en effet à la distinguer dans ces droits particuliers qui transforme un “humain” en “citoyen” au lieu de l’amalgamer à son seul substrat anthropologique : l’Humanité, concept certes nécessaire mais non suffisant comme l’indique elle-même la Déclaration universelle des Droits de l’Homme ET du citoyen…

Ne confondons donc pas ce que peut chaque Nation et ce que doit faire la Communauté des Nations, aujourd’hui en panne, corrompue, toutes les institutions la représentant devant être réformées de fond en comble, si l’on veut au moins réduire la montée des tensions suite à des décennies d’inepties et de mensonges.

Qu’un Trump ait pu incarner cette dialectique politique,  cela dépasse évidemment les écrivaillons de la lumpen-intelligentsia (surtout s’ils se targuent d’être “académiciens”) et ce identiquement à leur mépris envers Netanyahou  ne comprenant évidemment pas le rôle d’un leader à poigne (sauf s’il est de leur camp : Lénine, Staline, Mao, Castro, Boumedienne, Arafat, Mélenchon…) émergeant souvent par la nécessité de “décider parmi la moins mauvaise des solutions”; ce qui s’avère être “l’art du Politique” (en tant que Polis cette fois) c’est-à-dire admettre que l’on ne peut, en permanence, délier le nœud gordien, il faut savoir à un moment donné trancher (sans toucher les os ou l’art du Boucher de Tchouang-Tseu) ; ce qui est redoutable lorsqu’il s’agit d’envoyer des citoyens au casse-pipe pour sauver la République (au sens ancien…) d’où la délégation de cette tâche à celui ou celle capable de le faire, tout en ayant en tête cette phrase de Golda Meir : nous pouvons parfois vous pardonnez d’avoir tuer nos enfants mais nous vous pardonnerons jamais de nous pousser à tuer les vôtres…

Et c’est toute cette complexité là qui élève dialectiquement chaque humain dans le giron de sa citoyenneté singulière, au-delà de toutes ses origines, et qui peut parfois pousser à voter précisément pour le moins mauvais des trancheurs de nœuds gordiens lorsque leur dénouement s’avère impossible…

Ce qui fait que faute de mieux choisissons-le bien ; et parfois le mieux est l’ennemi du bien; car ce qui compte à un moment crucial, celui que “nous” vivons, c’est bien le Salut Public, et non la couleur ou le sexe de celui ou celle qui noûs porte…à bon port.

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