Il est de bon ton de cracher sur Boualem Sansal (tout en demandant sa libération…)en l’accusant de “suprématisme” (!) ou en s’abstenant d’intervenir “faute de preuves”, montrant ainsi patte “blanche” à la Soumission qu’un Pierre Manent semble désormais refuser (après moult hésitations dont les fameux “accommodements raisonnables”) en rappelant que celle-ci cette Soumission se situe formellement au-dessus de la Constitution de par sa “Loi”même qui la régit, et, donc, ne peut être “intégrée” en tant que telle, “en soi” ; car la Nation est composée d’individus et non de communautés; il n’y a qu’une seule Communauté, en soi et pour soi, celle de la Nation française ; ce qui fait que toute plainte qui, tout en se prétendant légale, vise à empêcher que l’on rappelle cette unicité devient, par définition même, non seulement caduque, mais peut être aussi attaquée pour diffamation et sédition…
Car force est de constater que des séditieux, des séparatistes, voire des factieux tentent à chaque occasion de fragiliser l’unité nationale en conditionnant l’appartenance à son Régime, la République (qui ne naît pas seulement en 1789 mais aussi en 1576 avec Jean Bodin et ses Six livres de la République) en prétendant “exclure” de son supposé “arc” tel ou telle ce qui est un non sens.
On n’écarte pas en effet des citoyens et leurs partis, légalement officialisés par ailleurs, par “le seul fait du prince” qui repose sur ses opinions et non pas sur des faits répréhensibles qui dans ce cas appellerait à la dissolution des partis et des organes de presse qui en seraient la cause.
Or, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas parce que Boualem Sansal (citoyen français) s’est exprimé dans un organe de presse par ailleurs légal (dont il est aussi l’un des fondateurs) qu’il peut être caractérisé d’un terme diffamant allant à l’encontre de la Constitution ne reconnaissant aucune “race” ou “religion” en tant que telle puisque les acceptant “toutes”; à partir du moment cependant où elles ne remettent pas en cause l’unicité de la Nation et ses principaux principes dont celui de la laïcité qui ne vise pas seulement à tolérer les premières mais à faire en sorte que le Citoyen soit suffisamment instruit en connaissance de cause pour pouvoir choisir ce qui lui sied en “âme et conscience”.
Mais en excluant certains membres de la Communauté Nationale, en les accusant de tenir des opinions qui sont pourtant garanties par la Constitution (en l’article 2 de la DDHEC préambule du Bloc Constitutionnel) du moins à partir du moment où elles ne sont pas nommément diffamantes, ceux qui les excluent se mettent, eux, hors de la Communauté Nationale et donc doivent répondre de ces accusations qui sont, elles, diffamantes, ce qui nécessite une sanction, durable, et que l’on espérera exemplaire.
Il faut en finir en effet avec cette ambiance délétère, diffusée aussi par les plus hautes Autorités, alors que leur rôle n’est pas d’accroître la division mais l’unité. Il est temps que celles-ci se démettent ou se soumettent à la loi constitutionnelle française et non à une loi étrangère au sens non pas racialiste du terme mais citoyenne c’est-à-dire dont la teneur interdit tout autre chose que ce qui la fonde intrinsèquement à savoir précisément la Constitution…