Au lendemain de la visite au Président algérien Abdelmadjid Tebboune du ministre français de
l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, le Comité de Soutien International à Boualem
Sansal regrette qu’en dépit des efforts de la diplomatie française, notre compatriote franco-algérien reste enfermé dans les geôles du pouvoir algérien et pire encore, risque une aggravation de sa condamnation à 5 ans d’emprisonnement du fait de l’appel interjeté par le Procureur d’Alger, lequel avait requis une peine double. Aussi le Comité compte intensifier sa mobilisation pour faire pression sur les autorités algériennes estimant que cette approche, dans la ligne des actions du ministre de l’Intérieur, est la seule de nature à éviter que la situation de Boualem Sansal n’apparaisse accessoire au regard du rapprochement entre les deux pays ; ce dont témoigne qu’aucun pas n’ait été fait du côté algérien en perspective d’une grâce du Président Tebboune.

Le Comité se félicite du rappel par Gabriel Attal, ancien Premier ministre et président du groupe Ensemble pour la République à
l’Assemblée nationale, de l’urgence d’une libération inconditionnelle de Boualem Sansal, âgé et malade et dont la mort en prison, au-delà du drame humain, entacherait définitivement l’histoire de la France comme de l’Algérie.

Face à cette situation d’urgence, le Comité de Soutien demande audience au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Il estime en effet que Boualem Sansal ne peut être une variable d’ajustement dans les négociations entre Paris et Alger. Sa libération immédiate doit être un préalable à la normalisation des relations entre les deux États.

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