Tout d’abord le CPE qui, certes, relève de la meilleure intention mais dont les modalités calibrées de bric et de broc, issues de l’esprit d’un haut fonctionnaire sans aucune expérience vraie du monde du travail, réussissent finalement à jeter le doute jusque dans ses propres rangs.
En second lieu, la triste prestation du ministre de la Culture et de la Communication qui danse la samba au Palais Bourbon en réintroduisant, croit-on comprendre par crainte d’un risque d’inconstitutionnalité, l’article premier de la loi en discussion sur les droits d’auteur précédemment retiré !
Tout cela est source d’incertitudes et, pis encore, contribue grandement à augmenter le mépris du peuple pour ses élus branlants du chef. C’est un péché capital d’agir et même de surréagir ainsi dans l’urgence, en dehors de tout fil rouge préalablement établi par une saine réflexion politique.