Selon Claude Moniquet, président de l’European Strategic Intelligence & Security Center (ESISC www.esisc.eu, que je recommande) basé à Bruxelles : “Aujourd’hui au Liban, c’est à Israël que revient le sale boulot”…
Et de poursuivre, férocement : “Aujourd’hui, quand le gouvernement libanais ou l’Europe condamne la “disproportion” de la riposte israélienne, ils le font au nom de leurs manquements, de leur lâcheté et de leurs compromissions”.
Enfin, le coup de grâce : Ce sont cette lâcheté, ces manquements et ces compromissions qui, autant au moins que la provocation insensée du Hezbollah, ont plongé le Liban dans le deuil”.
Aussi, dans une telle configuration tragique, qui peut encore feindre d’ignorer que “La nature humaine et celle du monde sont ainsi faites que la loi sans la force n’est rien” et qu’alors “L’armée israélienne n’est ici que l’instrument du destin” ?
Les plus bavards d’entre nos ministres ont donc bien de la chance de pouvoir se contenter d’appeler, loin de tout danger immédiat, à un cessez-le-feu dont nous devrions pourtant sentir intimement qu’il viendrait bien trop tôt pour éteindre les feux de la guerre !
Librement !