19 janvier 2025
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ENJEU PLANETAIRE : EFFONDREMENT OU GRANDE RELEVE ?

Qu’appelons-nous civilisation ? Dans ce nom commun, la racine civilis vient du latin civis qui signifie citoyen, c’est-à-dire une personne qui respecte les libertés d’autrui, base de toute démocratie. De fait, dans liberté doit être compris ce qui unit dans l’élévation de l’éthique, dans l’ensemble des acquis qui réverbèrent chez chacun une identité qui fait que la personne se « révèle » à elle-même, pour finir par « se reconnaître » elle-même, ne serait-ce que dans ses attributs existentiels immédiats. Ce sentiment « identitaire » est une donnée historique de toute anthropologie, de tout ce qui a pu fournir à cette dernière l’ensemble des acquis au cours du temps des sociétés assemblées au nom d’identités culturelles semblables. On peut, certes, contester le lien ancestral qui unit, toute entité relativisée, inapte à se définir comme une valeur absolue. Mais si l’on considère la « montée » de l’éthique dans ce qu’elle définit en fin de compte, comme une immuabilité dynamique dans le respect conscient accordé à la vie, donc à la vie humaine, force est d’accorder à toute civilisation qui fonctionne selon ce critère, la nature indéniable d’une obligation où le progrès de tout ce qui rend intelligent à son sens le meilleur, entretient un ordre pérenne de toute définition d’humanisme.

Le Carrefour

Ce terme désigne la fin d’un parcours et de son tracé par la nécessité de modifier la direction suivie jusqu’alors. Qu’arrive-t-il à une créature vivante dont les défenses organiques s’affaiblissent ? Sa « citadelle » immunitaire se dissocie sous les effets organisés de micro-organismes prédateurs lesquels ne poursuivent qu’un seul but : tuer l’organisme pour qu’un autre, plus fort et plus performant, émerge, s’impose et s’octroie l’autonomie relative de sa survie jusqu’à ce que, à son tour, il disparaisse pour laisser place à d’autres espèces vivantes. L’homme, en s’associant par affinités à d’autres à l’image des sociétés d’insectes extrêmement performantes (abeilles, fourmis,…), a cru échapper à la malédiction du conflit.

Mais aucune société n’a jamais échappé au conflit, car ce dernier, ontologiquement inscrit depuis toujours au fronton du vaste univers, est une obligation car « moteur » dans le sens du progrès. Si l’homme issu de l’animal et ses sociétés, sont des apparitions récentes à l’échelle géologique, ni l’un ni les autres n’échappent à la règle du conflit. Il est donc aisé de comparer une société, une civilisation comme des « collectifs anthropologiques morphologiques » gouvernés évolutivement par naissance, croissance,vieillesse, mort… La longueur de nos vies est essentiellement conditionnée par notre génétique. Le parcours d’une civilisation, jusqu’à maintenant, inscrivait sa vitalité selon un processus semblable. Le Carrefour auquel nous parvenons nous intime un choix jusqu’alors jamais entrevu : rupture catégorique avec un tel processus quasi génétique, avec nos conditionnements infantiles et… nécessité de choisir en toute lucidité, en CONSCIENCE, le parcours du renouveau. En d’autres termes… effondrement ou Grande relève. Si l’immunité du morphisme humain est génétique (comme chez tout mammifère), l’« immunité » civilisationnelle, très différente, est phénotypique. Si l’ennemi commun de la vie organique est le virus, l’ennemi de toute civilisation qui met sa santé en péril est multiplement idéologique : multiculturalisme, droits de l’homme, altermondialisme, anticapitalisme, antiracisme, etc. Tous ces « ismes » tueront notre Occident si nous en fabriquons un dogme.

Ce qui est le cas, présentement. Au point que l’homme commun, soumis à la pensée unique de ces dogmes démolit jusqu’à ses propres bribes d’instinct de conservation. Le dogme ? Un déni scandaleux d’intelligence naturelle. Au nom de l’antiracisme, l’instinct de conservation se liquéfie. Mais l’antiracisme – qui est l’affirmation de la supériorité ontologique d’une race par rapport à une autre – est un fourre-tout entretenant une confusion redoutable. S’il n’y a pas de supériorité biologique d’une race humaine par rapport à une autre, il y a bien supériorité d’une civilisation qui respecte la vie humaine – au sens de ne jamais tuer gratuitement – par rapport à une autre qui en fait fi : les « Tu ne tueras point » et « Tu ne commettras pas de meurtre » (sixième commandement, Ex. de 20, 13, Ancien Testament) ne sont, ni relativisés, ni contredits dans le répertoire fondateur de nos civilisations, mais les sourates et versets du Coran appelant au meurtre ou violences sont légion (sourate IX, verset 5, sourate IV, verset 34, pour n’en citer que deux… il y en a beaucoup d’autres).

La compréhension du Carrefour commence « banalement » par l’autodéfense et par le sentiment sans défaillance que nous devrons mettre hors d’état de nuire les barbares de l’islam qui ont commencé à nous envahir.

Le choc civilisationnel tant nié et tourné en dérision par les faussaires du « parler vrai » est bel et bien là !


C’est l’opposition entre la démocratie et sa liberté porteuse de progrès, à la théocratie, et son obscurantisme esclavagiste, médiéval et tueur de la vie. Mais nous ne vaincrons la théocratie que par la CONSCIENCE que chacun de nous devra créer en lui que l’envahissement du prédateur religieux relève de notre inadvertance, de notre coupable angélisme, de la négation de nos valeurs lesquelles, vaille que vaille et malgré leurs failles, ont toujours été le socle de la noblesse et de la Beauté de notre condition de Vivant, de l’esthésie humaine.

Nous avons à accoucher de nous-mêmes. Si, pour l’instant, nous devons résister à la barbarie, c’est pour mieux regarder et voir « au-delà ». C’est à nous de décider de quelle manière il conviendra de franchir le cap de la Grande et nécessaire RÉVOLUTION sociétale et civilisationnelle qui nous concerne parce qu’elle est devant nous et nous interpelle. A nous. Mais à nulle autre instance ! Nous devons réaliser dans une Conscience entièrement renouvelée notre RESPONSABILITÉ de prendre notre Destin d’Homme en charge !!

Si j’ai la possibilité d’observer l’Univers, c’est que je suis CONSCIENT de celui-ci. Parce que, dans la chronologie de son édification, l’Univers a donné naissance à la conscience laquelle donne un sens à celui-ci. En donnant un sens à la vastitude cosmique, l’observateur que je suis se donne un sens à lui-même en tant que partie de l’Univers. Mais son édification devient alors la nôtre qui porte, en retour en elle, dans sa frêle incarnation, la vastitude universelle comme partie de nous-mêmes, de ce que nous sommes en vérité. C’est ainsi que l’homme devient Homme. Or, nul ne devient Homme sans se RELEVER, sans quitter l’ignorance dans laquelle, l’« autre » s’est toujours empressé de le maintenir. Se Relever, c’est SE RECONNAÎTRE.

Non aux chiens de garde de l’islam

C’est ainsi que nous franchirons le Carrefour. Car la Fin de la première grande Époque de l’avènement de l’Homme a sonné. Ne pas s’exposer à une telle prise de Conscience supérieure, c’est se vouer à l’effondrement, à l’écrasement par la théocratie de la dhimmitude et de la chari’a. Et cette Conscience « supérieure », universelle, l’Eveil à son universalité, le NON sans appel à la servitude crépusculaire qui s’annonce, commence par l’exigence de poser des actes : s’associer, submerger nos politiques capitulards, sur leurs sites informatiques respectifs, de nos écrits (site « résilience »), afin que la prochaine élection présidentielle ne soit pas un scandaleux simulacre verbeux où nous entendrons les mots creux de « société généreuse », de « Nation fraternelle » de la part d’imposteurs qui ne tromperont que des moutons de Panurge, alors que la dictature religieuse et sa tragédie imposeront leur « camisole de force ». Par la peur disséminée ou par la force.

Cassandre ? Si le pire risque d’être certain, sans la mobilisation de la CONSCIENCE qui est en train d’émerger parmi nous, l’incendie de la Nuit nous enveloppera de son linceul mortuaire, détruira tout et la désolation n’aura jamais assez de larmes pour l’éteindre.

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