Ces thèses sont aussi recevables en mon sens que celles des religions. Seule les distingue leur origine tout aussi farfelue. En considérant donc la multiplicité des formes de résurrections, on peut en conclure à coup sûr qu’il y en a qui se gourrent parmi les religieux de tout bord.
La différence fondamentale entre les religions et les sectes, c’est que les premières ont vu le jour bien avant les secondes et que par conséquent, le gâteau n’est plus à partager. Sinon, sur le fond, c’est kif kif. Le fond de commerce, c’est le pognon. Car croire qu’il y a une vie future, c’est croire que l’on peut acheter ce futur : en se comportant bien, en achetant des assignats au Moyen Age ou en versant son obole au denier du culte de nos jours ou lors du grand racket organisé à chaque Messe. Et puis ça arrange tout le monde : ceux qui espèrent pouvoir jouer les prolongations, et ceux qui récoltent l’argent sans le moindre risque, car à ma connaissance, aucun client n’est jamais revenu se plaindre.
Le fondement de ses croyances reposent toutes sur des écrits qui l’ont été plusieurs siècles après les événements qu’ils sont sensés relater ! A l’époque, les érudits n’étaient pas légion, ceux qui savaient écrire, non plus.
Aucun support multimédia ou même simples livres qui auraient pu servir de support à la Bible, au Coran, à la Torah, etc……
Ces Livres de référence ont donc été écrit soit à partir de récits reçus du bouche à oreille, soit inventés de toute pièce : Le fait de la résurrection n’est donc explicable que comme une mystification historique. Il s’agit donc bel et bien d’une imposture.
Reprenons donc un instant la situation de l’espèce humaine à l’échelle du temps universel. Si l’on considère, par rapport à notre calendrier, que l’univers fût créé le 1er Janvier, la vie sous forme cellulaire n’est apparue que le 31 décembre à 00h00, l’espèce humaine le même jour à 00h03 et il n’est pas idiot de pronostiquer une disparition à 00h04. Autant dire qu’une espèce qui vivrait selon cette échelle de temps ne s’apercevrait même pas que nous avons existé, un peu comme nous le faisons avec certaines espèces d’insectes, comme les éphémères.
Alors dites moi : quelle entité supérieure pourrait donc bien s’intéresser au peu de chose que nous sommes au point de lui accorder une nouvelle chance? Tout ceci repose sur des thèses religieuses qui considéraient, en leur temps, l’espèce humaine comme le centre du monde, et le monde, comme le centre de l’univers. Fatalement, il fallait lui accorder une destinée à la mesure de sa pseudo “grandeur”.
Donc toutes les religions ne sont que le fruit d’imposteurs qui ne desservent que ceux qui sont prêts à y croire. La plupart des “fidèles” qui fréquentent les lieux de culte, comme ma belle-mère, n’ont pas lu la moindre ligne des documents de référence qu’ils défendent pourtant bec et ongles. C’est un peu comme ces militants politiques qui braillent sans avoir lu la moindre ligne du programme politique de leur leader…
Et puis pourquoi espérer vivre une vie future meilleure quand on est même pas foutu d’apprécier sa vie “terrestre”?
Une réflexion sur « Religions, le Fléau humain, pire que la peste »