entre temps s’est évanouie, peu importe en fait, puisque le vol a toujours été perçu à ce niveau comme la conséquence d’un système “inégalitaire”, bref, “libéral”, ce n’est pas de leur faute, point final. On passe ainsi d’un extrême à l’autre, du simplisme anti-policier et par extension anti-Sarkozy, à la sociologie de bazar mâtinée de Café de Commerce, entendez les médias, qui en rajoute dans l’analyse de la cause unique, celle de la misère, sans pour autant apporter d’explications probantes ; mis à part peut-être ce maire, PS, de Sarcelles qui, le soir, sur LCI, explique qu’il ne suffit pas de donner de l’emploi mais aussi faire de “l’accompagnement social”, parce que nombre de “jeunes” ne sont pas “aptes”, ils n’ont pas la “capacité” à tenir l’emploi éventuellement proposé, constat qu’il faut saluer parce qu’on ne l’entend guère et que toute façon il est trop tard pour redresser la barre : on ne redresse pas des dizaines d’années d’erreurs d’analyse en matière d’urbanité, d’instruction publique, de politique sociale, d’un coup de baguette magique.
On assiste seulement de façon impuissante mais fascinée au crash du bateau France sur l’iceberg du réel, avec gueule de bois garanti au soir du 1er tour des présidentielles. Et fuite en avant au second.