16 janvier 2025
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Liberté d’expression : qu’en pensent les candidats à l’élection présidentielle ?

Négligeons les rodomontades du recteur de la mosquée de Paris qui affirme que ce procès doit « faire prendre conscience aux juristes de l’existence d’un islam de France, deuxième religion nationale », omettant de préciser que seuls 4 % de notre population se reconnaissent dans cette religion et que seul un quart d’entre eux la pratique vraiment ( « Le Monde des Religions » 01 /07 ). S’il y a vraiment une caractéristique du paysage « spirituel » français, c’est bien le fait qu’un français sur 3 ne se réclame d’aucune religion et que la moitié de ceux qui se disent « catholiques » ne sont pas sûrs de l’existence de Dieu…

Méprisons les affirmations péremptoires de ce même recteur qui crie à « l’injustice de traitement » qui frapperait les musulmans et qu’ils appartiendraient à des « ethnies humiliées »…( « Le Figaro » en ligne- 03 /02 )Tout ce qui est excessif est insignifiant , et tout discours manipulateur ne vaut que « roupie de sansonnet » …

Non …Intéressons-nous seulement ici à ce que vont dire – à propos de ce procès qui met en jeu la liberté d’expression et la caractéristique laïque de notre espace politique et sociétal- ceux qui vont se présenter aux suffrages des français lors de la prochaine échéance présidentielle .

Car ils ont là un exercice pratique susceptible de leur permettre de montrer leur attachement à l’un des principes fondateurs de la loi de 1905 , et de le faire autrement que dans un discours convenu , la main sur le cœur et la bouche arrondie.. Ils ont là une application , sur le terrain et « grandeur nature » , de leur pétition de principe affirmée par 8 d’entre eux ( à ce jour) dans leurs réponses au questionnaire que leur ont adressé « Les Laïques en Réseau », questionnaire dont la question 7 était formulée ainsi : « assurerez-vous une totale liberté d’expression, d’analyse, de critique, d’examen, de discussion, de satire sous toutes ses formes en refusant tout retour au délit de blasphème ? ».

On comprendrait mal qu’ils restent silencieux devant une situation politico-juridique qui engage un aspect de cette laïcité inscrite dans notre Constitution..

Les citoyens de ce pays peuvent compter sur « Les Laïques en Réseau » pour être informés des prises de position de chacun.

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