Que faire ? Construire une réalité imaginaire et montrer du doigt ceux qui émettent quelques réserves en les traitant de réactionnaires alors qu'ils sont seulement réalistes : non la richesse produite n'est pas, en majorité du moins, le résultat d'une spoliation mais d'une création qui s'appuie sur la compétence de chacun (et aussi sa chance, tempérée par l'impôt, raisonnable, tel la flat tax), non le socialisme n'amène pas à la prospérité pour tous mais à la ruine, surtout pour les plus démunis, coincés dans un SMIC qui tue le salaire minimum et le souci permanent de formation d'un côté, un Etat providence onéreux et surtout de plus en plus inefficace en matière de santé, d'éducation, de sécurité, de l'autre ; et même les mesures phares de 36 comme les 40 heures et les congés payés étaient atteignables au sein du société à l'époque fordiste, c'est-à-dire du fait même de la nécessité de construire aussi une société solvable et pas seulement productrice comme dans l'URSS de l'époque. Aux USA, après la parenthèse 29 les salaires des ouvriers étaient bien plus hauts qu'en France. C'est que les racines féodales de l'Etat français alimentent des privilèges que l'on peut remarquer comme extérieurs à la dynamique capitaliste et qui pourtant apparaissent comme son produit.
Avec Aubry, c'est l'hyper étatisme qui gagne ou la Grèce à grand pas. A petit pas avec Sarkozy.