Sur tout. Surtout ces temps-ci sur ladite canicule, la Grèce, l'Irak, la Libye, l'hyper-taxation promise du "Kapital au 21ème siècle", "les" inégalités qui seraient toutes "injustifiées", et in fine le Figaro, qui, sur toutes ces matières, serait la "Pravda"selon Mme Taubira (alors qu'elle incarne, à l'état quasiment pur, cet ex journal soviétique).
LIrak de Saddam Hussein se portait paraît-il bien mieux : peu importe les gazages des Kurdes et le massacre, déjà, des shiites, par centaines de milliers, peu importe ses forces spéciales djihadisées, son désir de s'emparer de l'Arabie Saoudite, d'où les soutiens de celles-ci envers divers groupes djihadistes ; idem la Libye de Khadafi se portait paraît-il bien mieux alors que ce dernier maintenait un couvercle totalitaire qui allait tôt ou tard exploser comme cela a été le cas en Tunisie et en Syrie sans que Bush fils n'y soit pour rien… Pas même pour l'actuel Boko Haram. Les Berbères libyens s'en portent bien mieux et nous assistons plutôt à un status quo doublé d'une recomposition nécessairement alambiquée.
L'Irak sous Petraeus et la fin de Bush2 était répétons-le devenu stable, même si les causes exactes de la guerre ne sont en effet toujours pas claires, mais les Kurdes s'en portent bien mieux, et l'idée démocratique fait son chemin malgré les soubresauts et c'est bien là l'essentiel ; d'ailleurs lorsque en 2008 Obama commença à donner tous les pouvoirs aux shiites alors tout se détériora, oubliant que dans toute pacification il faut au moins une génération (25 ans) et qu'en Afghanistan cela se stabilise précisément malgré tout parce que déjà la Communauté internationale ne va pas partir sine die et que les équilibres ont fini par se faire en interne lors de la dernière élection présidentielle.
Tout cela, ces mensonges ou ces simplifications pour le coup bien "populistes" se doublent d'une prétention, de plus en plus obtuse, à redevenir en quelque sorte le centre repentant de l'Univers dans une sorte là aussi de selfie cosmologique paradoxale puisque l'on prétend en même temps n'être qu'une poussière d'étoile (quoique finie) parmi la multitude (ce qui n'est pas sûr puisque toute "poussière" ne connaît pas la vie…) tout en jurant être la cause (négative) de tout au moindre changement vital, comme si l'Occident cherchait en même temps à s'accuser de tout bien sûr, tout en jouissant de tout, en attendant l'Apocalypse promis (avant même Noé si l'on réfléchit bien).
Et pourtant…"elle" tourne : il n'y a pas de canicule si les températures diffèrent la nuit et le jour, un été chaud n'est pas la conséquence du "changement climatique" (qui a toujours existé selon le célèbre climatologue Marcel Leroux) ; par contre la lutte contre la pollution (comme le constate amèrement la Chine) l'amélioration de la qualité de l'air, un meilleur traitement des déchets et de leur ramassage sont à l'évidence nécessaires et peuvent même justifier que l'on puisse trainer divers impôts dans cette direction, tout en les diminuant ailleurs, telles ces aides inutiles envers les grandes entreprises.
Il vaudrait mieux réformer une taxation inconsidérée des revenus y compris du "Kapital" qui vient en fait cacher que devant toute hyper-imposition non justifiée, sinon idéologiquement, l'investissement devienne un "sacerdoce", en particulierpour les petites et moyennes entreprises qui sont par exemple bien en peine d'embaucher lorsque les cotisations sociales sur le moindre salaire double quasiment le coût de celui-ci sans que le salarié ne soit en mesure de faire jouer la concurrence puisque son brut lui ait d'office enlevé ; tout cela, cette ankylose qui force en fait le capital à préférer la spéculation à l'investissement, implique qu'il ne sert à rien d'accentuer la chasse fiscale comme le prétendent les Filoche et autres images selfie de Marx (tel le Piketty : miroir miroir qui est le plus beau, bien capable de refuser le prix Nobel le mettant alors au même niveau qu'un Sartre) à moins que la France ne devienne, officiellement (officieusement elle l'est déjà) la Grèce (qui n'impose pas ses armateurs et a toujours été l'homme malade de l'Europe selon Edmond About signale Eric Brunet, ) et faire ainsi un chantage façon Lénine lorsque l'emprunt russe ne fut pas remboursé tandis qu'il coûta aux (plus modestes) actionnaires français, tout en n'évitant évidemment pas la guerre alors que le coup de Lénine était supposé l'éviter (il préféra léviter).
Comment est-ce possible d'être toujours aussi prétentieux alors que le monde va de mal à pis (hormis la technologie s'entend et ces moments parfois intenses et heureusement de bonheur individuel) ?… Par idéologie au sens dogmatique absolutisé de ne jamais se remettre en cause alors que le problème n'est pas tant d'avoir des apriori que de refuser de les améliorer voire d'en changer. Ainsi toute cette économie dite collaborative, solidaire, toute cette recherche pratique en matière de qualité de vie (plutôt l'être que le seul avoir) sont balayées au profit d'un maintien extrême sous les fourches caudines d'un assistanat qui justifie la présence de l'élite étatiste alors que ses solutions sont de moins en moins fiables et plutôt de plus en plus friables.
Mais le désir d'explication absolue et définitive est si profondément ancrée, qu'il s'agisse du dieu nécessairement vengeur et de l'exponentielle obligatoirement dominatrice (comme le démontre Benoît Rittaud dans son dernier Opus) que nous sommes loin de voir "la fin des idéologies" comme je le croyais naguère…Celles-ci désormais dominent tout. Seul un petit "village" d'esprits libres résiste encore, ses habitants sont cependant bien trop dispersés et divers pour pouvoir faire cause commune. Mais sait-on jamais…