Ainsi va-t-on se demander si l'assassin était un "bon musulman" dans son attitude générale, et comme cela ne semble pas être le cas (il mangeait même du porc paraît-il) alors il ne peut pas avoir fait son acte au nom de l'islam ; comme s'il suffisait d'être fidèle aux apparences du modèle type pour agir alors qu'en situation de djihad sur terre étrangère la ruse est conseillée, et qu'il vaut mieux prendre ces temps-ci quelqu'un de non fiché pour éviter les contrôles téléphoniques par exemple…
Mais de plus en plus il s'avère bien que la question s'avère biaisée car le problème comme l'a soulevé ici Faycal Souteï dans son papier (15/07/16) consiste moins à se demander seulement s'il s'agit ou pas d'un attentat lié à l'islam que de surtout pointer du doigt le fait que les assassins de cette obédience s'en prennent à tout ce qui semble être pour eux la cause de leur échec, qu'il soit personnel ou collectif. Pourquoi ce Tunisien s'en prend à la foule un 14 juillet à Nice en France ? Est-ce un hasard?…
Même dans sa "folie" supposée (très bien organisée cependant, et il va jusqu'à tirer sur des policiers) il vient rappeler que le collectif dont il est issu a échoué à l'empêcher de commettre un tel acte et par extension souligne son échec global et sur toute la ligne. Où en sont les sociétés dominées par l'islam aujourd'hui hormis Dubaï ? Nulle part. Même en Turquie visiblement, puisqu'une poignée de soldats a tenté (dans la nuit du 15/07/16) de stopper la dérive de cette démocrature islamisante qui a fraudé les élections.
Pourquoi cette faillite de l'islam social et politique depuis l'effondrement du califat en 1923 (et même bien avant) voilà une réponse que refusent de se poser y compris les chefs islamistes radicaux puisqu'ils n'ont de cesse d'en extérioriser sans cesse les causes…