6 juin 2023

Le conseil d’État français en appelle donc à la guerre civile

En considérant qu'  "

"Il ne résulte pas de l'instruction que des risques de trouble à l'ordre public aient résulté (…) de la tenue adoptée en vue de la baignade par certaines personnes", écrit vendredi dans son ordonnance le juge des référés du Conseil d'État.

"En l'absence de tels risques, l'émotion et les inquiétudes résultant des attentats terroristes, et notamment de celui commis à Nice le 14 juillet dernier, ne sauraient suffire à justifier légalement la mesure d'interdiction contestée." (Reuters, 26/08/16).

Or, il s'avère qu'en Corse (à Sisco) et, récemment, à Marseille, cela a créé non pas des risques mais des troubles réels. Cela risque d'empirer si cette provocation persiste. Le Conseil d'État pense-t-il qu'il faille attendre que cela s'aggrave pour légaliser ces arrêtés qui avaient été pourtant soutenus par les tribunaux administratifs locaux ?…

Le maillot de bain a une histoire, il symbolise beaucoup de choses, surtout dans cette sorte de seconde Renaissance que furent les années sixties, ou cette symbiose accentuée entre l'esthétisme la sensibilité la liberté déjà présente par les statues grecques et africaines. Cela n'a rien à voir avec un regard concupiscent qui certes peut exister mais s'avère maîtrisable par une plastique supérieure.

Autant sinon voiler les tableaux de nu et les statues comme il a été fait à Rome, lors du voyage d'un officiel iranien, à l'initiative du relativisme ambiant de type de plus en plus anglo-saxon qui domine aujourd'hui les hautes sphères étatiques intellectuelles et médiatiques, mais qui est rejeté à la base, d'où le Brexit et la montée des résiliences anti-totalitaires, en particulier contre l'islam wahhabite qui, lui-même, loin d'être une réaction contre le consumérisme exacerbé s'aperçoit plutôt que la majorité écrasante des personnes de culture musulmane adopte aujourd'hui les moeurs de la modernité.

Sauf que cet islam veut empêcher cette infiltration en envoyant sur les plages publiques des chaperonnes imposant leur conception rétrograde du monde en général, de la femme en particulier, tandis que les mâles ricanent en short et torse nu une clope dans le bec ou alors en total islamic fashion appareil photo en main pour souligner la "victoire" offerte par le Conseil d'État, VICTOIRE soutenue par tous les soit disant progressistes allant dénicher des photos de bain du début du 20ème siècle alors qu'à l'époque seul le maillot de bain long était autorisé.

En tout cas la liberté individuelle de ne pas se trouver en présence de comportements avilissants touchant uniquement la femme par ailleurs a été outrageusement bafouée.

Il aurait fallu au moins avaliser l'idée d'établir une tolérance qui permette de créer une zone réservée à l'instar du nudisme.

Le Conseil d'État n'a en fait pas tenu compte de toutes les libertés individuelles.

Son avis s'avère en réalité anticonstitutionnelle contrairement à ce qu'en dit le président de la LDH puisque le port de telles tenues non seulement créent de plus en plus de "troubles à l'ordre public" mais bafouent les articles de la Constitution garantissant la liberté de ne pas se voir imposer une conception totalitaire des corps.

Il faut donc que des citoyens et associations portent plainte pour, entre autres, violation du principe de laïcité de l'égalité hommes-femmes, de la liberté de ne pas être asservi par des comportements indignes.

 

Art. 5. – (1789)
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
ARTICLE PREMIER (1958).
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
" Wikipédia : Le trouble à l'ordre public est l'atteinte significative à la paix publique.
Si la notion est évidente lorsque le trouble provoque un danger ou une restriction des libertés des autres citoyens, elle est beaucoup plus floue lorsqu'il s'agit d'une nuisance à la quiétude.
Il peut s'agir :
Il peut s'agir aussi d'outrage public à la pudeur.

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