L'une des possibilités qui, peut-être, aurait l'assentiment d'un certain nombre serait que les futurs "hot spot" ou centres de rétention (proposés au départ par Orban…) ne soient pas seulement des zones de confinement mais aussi de formation et de telle sorte que les compétences acquises puissent servir en premier lieu au pays d'origine, du moins concernant les réfugiés économiques…
En fait ladite "Communauté internationale" (ONU, UNESCO, Banque Mondiale, FMI, OMC, OMS…) si chère aux humanistes se devrait de pallier aux insuffisances en la matière et donc faire en sorte non pas de forcer les peuples développés à subir les irresponsabilités de gouvernants qui préfèrent souvent détourner l'argent public, mais de pousser son universalisme pur vers une résolution pratique.
Sauf que pour ce faire deux conditions doivent être remplies car bien entendu tout cela coûte :
1/ les gouvernements concernés par l'émigration de leurs ressortissants acceptent de participer largement au financement et à l'installation de tels complexes ainsi formatés (les généraux algériens, les dirigeants soudanais, les cartels mexicains ont de quoi faire sous le pied par exemple) or, l'on voit bien l'ironie de la chose : ces régimes, groupes, autoritaires ou/et corrompus profitent de certaines raisons géopolitiques pour faire en sorte d'expatrier une partie de leur population qu'ils vont faire nourrir logés et formés généralement par l'ancienne "métropole" ou alors par les pays les plus développés comme les USA.
2/ De ce fait, s'ils ne veulent pas participer, selon des modalités dégressives et des échelonnements en durée bien sûr, il faut alors que ladite "Communauté internationale" prenne des sanctions envers tous ces pays qui menacent le reste du monde non pas par des missiles mais par l'envoi, par défaut, de centaines de milliers de leurs populations. Il faut que ces pays réforment leur gouvernance sous peine d'être sanctionnés au lieu d'être assistés en pure perte.
On verra bien qui "est" humaniste, qui prend réellement en compte la complexité du monde, et cela ne suffira pas de dire que la majorité des migrations se fait du Sud vers le Sud si l'on ne dit pas aussi que ceci n'est qu'une première étape avant qu'ensuite et peu à peu (parce que cela coûte de graisser la patte aux passeurs) ces populations ne se déversent dans le Nord, les plus "riches" d'abord comme d'habitude bien entendu.
On reste effaré par l'inconsistance théorique et pratique de tous ces fanfaron(ne)s qui trônent dans les instances mondiales en claquant un "pognon dingue" dans des conférences inutiles ou des réunions et autres "sommets" qui n'ont comme objet que de justifier leurs salaires et avantages mirobolants (un fonctionnaire de l'ONU ou de l'OCDE, FMI, Banque Mondiale, a des avantages qu'un cheminot CGT ou SUD n'oserait même pas imaginer dans ses rêves les plus osés).
L'hypocrisie est reine. On voit bien que toutes les instances mondiales sont parasitées par des théories fausses ou périmées incapables de pragmatisme à l'exception d'un assistanat permanent à l'instar de la structure qui s'occupe desdits réfugiés "palestiniens" et qui n'a eu comme objet que de pérenniser leur statut et d'en multiplier le nombre alors que la partie palestinienne refusait tout compromis en la matière (voir les mémoires de Bill Clinton à ce sujet (pp.900-910).
C'est la même situation partout : les étatistes, les élites inutiles, tous ces parvenus, jouent aux pleureuses parce qu'il leur faut fabriquer du pauvre du misérable du démuni afin de justifier leur domination morale spirituelle sur les peuples qui ont bien plus besoin d'élites réelles efficaces efficientes sachant prendre à bras le corps les problèmes du monde au lieu de se contenter d'afficher des visages d'anges alors que dans le secret des alcôves ils se transforment en succubes se déployant langoureusement tout en se couvrant de ce rire ironique et cynique extasiés d'observer qu'ils arrivent encore à continuer ainsi de duper le monde à la vue de tous (et toutes ?).